L’agitation de la mer

« Il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les étoiles. Et sur la terre, il y aura de l’angoisse chez les nations qui ne sauront que faire, au bruit de la mer et des flots » — Luc 21:25

Le mot « mer » est utilisé de plusieurs manières dans les Écritures. La première utilisation de ce mot est dans le récit de la création : « Dieu dit : Que les eaux qui sont au–dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse. Et cela fut ainsi. Dieu appela le sec terre, et il appela l’amas des eaux mers. Dieu vit que cela était bon » (Genèse 1:9,10).

Littéralement, les mers et les océans dont il est question dans le récit de la création couvrent 70% de la surface de la terre. Ils jouent un rôle essentiel dans l’équilibre subtil de la nature et du climat qui règne dans la demeure terrestre de l’homme.

Toutefois, pour les fins de notre étude, nous nous limiterons principalement aux mers et aux autres plans d’eau mentionnés ou décrits dans la Bible. Comme nous allons le constater, certaines de ces références sont relatives aux mers littérales, tandis que d’autres sont de nature symbolique.

Les frontières établies par les mers

La mer Méditerranée, telle qu’elle est connue aujourd’hui, est désignée par différents noms dans la Bible. Dans Deutéronome 11:24, elle est appelé « mer occidentale ». Ces paroles prononcées à la nation d’Israël, décrivaient le fait que cette vaste étendue d’eau était « occidentale », la frontière occidentale de la terre que Dieu leur avait donnée. Elle est aussi appelée la « grande mer », « mer entravée », « mer des Philistins » et « mer de Joppé ». L’apôtre Paul a souvent voyagé sur cette mer (voir Actes 27).

D’autres mers et des grands cours d’eau, comme les lacs et les rivières, sont utilisés dans les Écritures pour définir les frontières. Quand la terre promise a été répartie entre les tribus d’Israël, et qu’une partie a été donnée à Juda, les mers ont servi de frontières aussi bien à l’est qu’à l’ouest.

Nous lisons dans Josué 15:5 : « La limite orientale était la mer Salée jusqu’à l’embouchure du Jourdain. La limite septentrionale partait de la langue de mer qui est à l’embouchure du Jourdain ». La description continue au verset 12 : « La limite occidentale était la grande mer ».

La « mer salée » mentionnée dans ces versets est l’ancien nom de la Mer Morte, qui est également connue sous le nom de Mer d’Araba [mer de la plaine].

En Genèse 14, nous trouvons le récit concernant la délivrance de Lot par Abram, qui avait été emmené captif de son domicile à Sodome (Genèse 14:3). Ces derniers s’assemblèrent tous dans la vallée de Siddim, qui est la Mer Salée. … « Ils enlevèrent aussi, avec ses biens, Lot, fils du frère d’Abram, qui demeurait à Sodome ; et ils s’en allèrent » (Genèse 3:12). Abram rassembla une armée, alla livrer bataille, et sauva Lot. Il retourna ensuite avec ses biens, après avoir triomphé des armées rassemblées de plusieurs rois. (Versets 14 à 17).

Cet événement, à l’occasion duquel il a démontré une grande foi, était important dans la vie d’Abram. Immédiatement après cela, l’alliance que Dieu lui avait donnée plus tôt, citée en Genèse 12:1-4, a été confirmée. En Genèse 15:1, nous lisons : « Après ces événements, la parole de l’Eternel fut adressée à Abram dans une vision, et il dit : Abram, ne crains point ; je suis ton bouclier, et ta récompense sera très grande ».

Ensuite, continuons au verset 18 : « En ce jour–là, l’Eternel fit alliance avec Abram, et dit : Je donne ce pays à ta postérité, depuis le fleuve d’Egypte jusqu’au grand fleuve, au fleuve d’Euphrate ». Là encore, nous voyons que Dieu a utilisé les plans d’eau - dans ce cas des fleuves - comme frontières, comme pour marquer l’importance de la terre promise dans son alliance avec Abram.

Le LOGOS existait avant les mers

Dans Proverbes 8:24,25, nous avons mentionné l’existence pré-humaine de notre Seigneur Jésus. Proverbes 8:24 : « Je fus enfantée quand il n’y avait point d’abîmes ;… Avant que les montagnes soient affermies ». En effet, le Fils unique de Dieu, qui avait vu les œuvres puissantes du Père, a remarqué sa merveilleuse sagesse, et a même partagé le travail de création lui-même. Il a connu l’amour de son Père, et il lui a été révélé son merveilleux plan des âges étape par étape.

Ainsi, il a joyeusement collaboré à l’œuvre de ce plan avec son père, étant intimement mis dans la confidence avec lui, et ayant reçu la connaissance de l’ensemble de ses objectifs et arrangements. Parlant de son travail de création, nous lisons : « Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle » (Jean 1:3).

Nous lisons aussi dans Hébreux 1:1-3 : « …Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde, et qui, étant le reflet de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, a fait la purification des péchés et s’est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts ». Comme héritier de toutes choses, Jésus sera le représentant de son Père pour toute l’éternité.

Des vagues furieuses

Nous savons que dans l’environnement naturel les mers ont des vagues, qui parfois se déchainent sévèrement, en produisant beaucoup d’écume. Dans les Ecritures, cette image est utilisée symboliquement pour représenter l’agitation, et parfois, les flots impétueux d’écume de la mer de l’humanité déchue de ce « présent siècle mauvais ».

Il est ainsi parlé de l’état de l’humanité comme « des vagues furieuses de la mer, rejetant l’écume de leurs impuretés » (Jude 1:13). Le monde de l’homme déchu, comme la mer, n’est jamais calme, mais constamment en mouvement et provoquant des vagues et de l’écume du trouble de manière plus ou moins continue.

Dans les mers il y a le flux et le reflux des marées provoqué par l’attraction de la lune, il y a des courants, et des remontées d’eau des profondeurs froides. Ce mouvement constant apporte des nutriments vers la surface, et déloge également des organismes du fond des mers.

Ces choses-là nous rappellent les paroles prophétiques de Jésus, se rapportant à nos jours : « Il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni de secret qui ne doive être connu » (Luc 12:2). À certains moments, la mer semble déchainée, comme on l’observe durant les tempêtes, les ouragans et les tsunamis [raz de marée] qui ont causé des destructions massives, causant des dommages coûteux et des pertes consécutives. Souvent les infrastructures des régions touchées sont détruites.

Même quand la mer s’est calmée et que les vagues ont disparu, les effets destructeurs perdurent. Des effets moins graves, tels que l’érosion emportant le sable, sont également la preuve à long terme que les vagues furieuses l’ont provoqué. Symboliquement parlant, la mer agitée de l’ordre social actuel est aussi à l’origine de grandes destructions au sein des institutions de l’humanité, tandis que nous voyons le royaume de Satan se détruire progressivement.

Les événements mondiaux et les conditions durant cette période actuelle de problèmes nous l’ont démontré. Considérons le « printemps arabe », l’expression faisant référence à la vague de soulèvements, de manifestations, d’émeutes et de guerres civiles dans le monde arabe qui ont débuté fin 2010 et qui se poursuivent encore aujourd’hui. Les difficultés qui ont surgi en Egypte en 2011, par exemple, ont commencé par de simples messages envoyés via les téléphones portables, mais ont grandi jusqu’à devenir une grande vague d’agitation sociale et de rébellion, destituant le dirigeant du pays, seulement pour que le nouveau leader soit destitué en Juillet 2013.

En Angleterre, un seul événement impliquant l’action de la police en 2011 a été attisé par un vent de violence de jeunes en difficulté jusqu’à un affrontement délibéré hors de contrôle et des actes de violence.

De même, en regardant les marchés financiers au cours des dernières années, il y a eu des changements radicaux, baisses suivies de gains record liés à une grande récession, suivie par ce qu’on appelle une reprise progressive. En effet, les institutions de ce monde sont chahutées çà et là par la mer déchaînée.

La mer symbolique de troubles

Bien que la mer soit un symbole des peuples dans ce monde mauvais qui sont dans un état agité et instable, nous sommes assurés que lorsque tous seront sous le règne de justice du royaume de Dieu par Christ, cette mer cessera d’exister : « Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus » (Apocalypse 21:1).

Ensuite, il n’y aura plus de masses agitées, plus de soulèvements, et plus de vagues furieuses de troubles. La loi et l’ordre complet, juste et droit, tout comme l’obéissance de l’humanité à Dieu, seront mis en place, pour dominer sur la terre pour toujours. « Car la terre sera remplie de la connaissance de l’Eternel, comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent » (Esaïe 11:9).

Avant que ces bénédictions puissent se produire, le présent temps de détresse doit avoir accompli son œuvre, et nous continuerons à voir tous les jours les mers et les vagues rugissantes, comme indiqué dans le texte de notre thème, produites par le mécontentement, la haine, l’égoïsme et le péché.

Dans le verset suivant, nous lisons au sujet de ce trouble : « les hommes rendant l’âme de terreur dans l’attente de ce qui surviendra pour la terre ; car les puissances des cieux seront ébranlées » (Luc 21:26). Les royaumes de cet ordre actuel vont décliner, vaincus par la « mer agitée » symbolique. Les grands systèmes religieux de ce monde aussi, qualifiés de « Babylone » dans les Écritures, seront précipités jusqu’à la destruction : « Alors un ange puissant prit une pierre semblable à une grande meule, et il la jeta dans la mer … Ainsi sera précipitée avec violence Babylone, la grande ville, et elle ne sera plus trouvée » (Apocalypse 18:21).

Jésus calme la mer

Nous nous rappelons le récit de Jésus marchant miraculeusement sur l’eau vers le navire où étaient ses disciples au cours d’une violente tempête.

Comme il se dirigeait vers le navire, le Seigneur a demandé à Pierre de venir vers lui sur l’eau. Par la foi, Pierre l’a fait, mais quand le vent s’est levé, il a eu peur et a commencé à s’enfoncer dans l’eau. Jésus étendit la main et saisit Pierre, lui adressant ces paroles : « Homme de peu de foi, pourquoi as–tu douté ? Et ils montèrent dans la barque, et le vent cessa » (Matthieu 14:31,32).

La leçon de cette histoire, c’est que nous aussi, nous aurons des tempêtes et des épreuves qui viendront sur nous en tant que disciples du Christ. Ceux-ci auront besoin d’une grande foi pour les supporter et, dans certains cas, de l’intervention libératrice du Maître.

Tel a été le cas depuis la Pentecôte jusqu’à aujourd’hui. Le Seigneur a permis à diverses tempêtes de la vie de s’abattre sur ses disciples, mais il n’est jamais bien loin. Au moment opportun, il apparaît pour nous consoler de sorte que nous n’ayons plus peur, il observe en nous le développement nécessaire, il calme aussi la tempête.

Comme nous grandissons dans la foi et la confiance en Dieu et en son Fils, notre Rédempteur, nous ne devons pas être dans la crainte. Le psalmiste nous dit : « Dieu est pour nous un refuge et un appui, un secours qui ne manque jamais dans la détresse. C’est pourquoi nous sommes sans crainte » (Psaumes 46:1-2).

Les mots familiers mais puissants du Psaume 23 nous ont également été donnés : « Cantique de David. L’Eternel est mon berger : je ne manquerai de rien. Il me fait reposer dans de verts pâturages, Il me dirige près des eaux paisibles. Il restaure mon âme, il me conduit dans les sentiers de la justice, à cause de son nom. Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : Ta houlette et ton bâton me rassurent. Tu dresses devant moi une table, en face de mes adversaires ; Tu oins d’huile ma tête, et ma coupe déborde. Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Eternel jusqu’à la fin de mes jours. »

Dans le monde, mais pas du monde

Nous avons tous beaucoup de choses en commun avec l’humanité dans le monde. « Il n’y a point de juste, pas même un seul. … Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. Il n’y a point de juste, pas même un seul … Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3:10, 23).

En outre, nous sommes tous sujets aux mêmes maladies et aux autres problèmes du monde aujourd’hui. À bien des égards, le pèlerinage de la vie actuelle passe par une vallée de larmes et de souffrances. Toutefois, si nous donnons notre confiance au Père céleste et que nous sommes prêts à être dirigés par lui, notre coupe d’épreuves ne sera pas remplie que par les chagrins de la vie qui touchent tous ceux qui sont sur cette terre. Elle sera également remplie par les joies et les douces bénédictions spirituelles d’une vie guidée par sa bonne main et sa sage providence.

Il y a quatre-vingts ans, à une époque de grands bouleversements des nations, dans son premier discours inaugural, le président Franklin Roosevelt a dit : « La seule chose que nous ayons à craindre c’est nous-mêmes ».

Tout comme les Écritures nous le disent avec force nous ne devons pas être dans la crainte : « C’est pourquoi nous sommes sans crainte quand la terre est bouleversée, et que les montagnes chancellent au cœur des mers » (Psaumes 46:2). Oui, la tempête fait rage et les vagues rugissent autour de nous, mais l’épouse de Christ sera guidée, complétée, et glorifiée « au-delà du voile », parce qu’elle a mis sa foi et sa confiance dans le Père Céleste ( Apocalypse 2:10).

La Grande puissance de DIEU

Dieu s’est servi de la mer pour démontrer sa grande puissance lorsqu’il a délivré les Israélites des Egyptiens qui les poursuivaient.

Dans le récit d’Exode 14:8-31, les Israélites avaient atteint la mer Rouge et semblaient être pris au piège, avec les chars de Pharaon qui approchaient. Alors que tout espoir semblait perdu, Moïse dit au peuple : « Ne craignez rien, restez en place, et regardez la délivrance que l’Eternel va vous accorder en ce jour ; car les Egyptiens que vous voyez aujourd’hui, vous ne les verrez plus jamais » (Exode 14:13).

Le récit se poursuit : « Moïse étendit sa main sur la mer. Et l’Eternel refoula la mer par un vent d’orient, qui souffla avec impétuosité toute la nuit ; il mit la mer à sec, et les eaux se fendirent » (Exode 14:21). Après que les enfants d’Israël aient traversé en toute sécurité, Dieu a encore une fois fait étendre la main de Moïse sur la mer. Les eaux revinrent, et couvrirent les Egyptiens « et il n’en échappa pas un seul » (Exode 14:28).

C’est un événement qui a été très important dans les relations de Dieu avec les Israélites, et il y est fait référence à de nombreuses autres occasions dans les Écritures. Dans Néhémie 9:10,11, nous lisons : « Tu opéras des miracles et des prodiges contre Pharaon … Et Tu fendis la mer devant eux, … mais tu précipitas dans l’abîme, comme une pierre au fond des eaux, ceux qui marchaient à leur poursuite ».

C’est à nouveau mentionné par le prophète Esaïe, comme l’a fait le psalmiste : « Voici, par ma réprimande je dessèche la mer » (Esaïe 50:2). « Nos pères ne comprenaient pas tes merveilles en Egypte. Nos pères en Egypte ne furent pas attentifs à tes miracles, Ils ne se rappelèrent pas la multitude de tes grâces, Ils furent rebelles près de la mer, près de la mer Rouge. Mais il les sauva à cause de son nom, pour manifester sa puissance. Il menaça la mer Rouge, et elle se dessécha ; et il les fit marcher à travers les abîmes comme dans un désert » (Psaumes 106:7-9).

Ces preuves de la grande puissance de Dieu servent d’exemples à son peuple « car tout est possible à Dieu » (Marc 10:27). Grâce à son plan de rachat Dieu apportera des bénédictions à tous les peuples de la terre. Qu’ils sont beaux ces mots : « N’est-ce pas toi qui mis à sec la mer, les eaux du grand abîme, qui frayas dans les profondeurs de la mer un chemin pour le passage des rachetés ? Ainsi les rachetés de l’Eternel retourneront, ils iront à Sion avec chants de triomphe, et une joie éternelle couronnera leur tête ; l’allégresse et la joie s’approcheront, la douleur et les gémissements s’enfuiront » (Esaïe 51:10,11).

Une image des choses à venir

La traversée de la mer Rouge par le peuple d’Israël était une image pertinente de la résurrection à venir de l’humanité dans le royaume millénaire du Christ. Quand les Israélites étaient au milieu de la mer, ils étaient aussi au fond, et auraient donc dû mourir en de telles circonstances. Toutefois, par la puissance de Dieu, les eaux ont été séparées et ils ont traversé à pied sec et ont été délivrés en sécurité.

Une autre partie de cette image se trouve dans le fait que l’armée des Egyptiens a été détruite. C’était l’effet de la puissance de Dieu quand il a fait refermer les eaux alors qu’ils étaient à la poursuite des Israélites. Tout comme ceux qui sont bien disposés et obéissants dans l’humanité seront délivrés à travers le processus du royaume, tous les ennemis de Dieu seront détruits, ceux qui continuent à poursuivre le saccage de sa Parole, de son plan et de son peuple.

Il s’agira notamment de Satan et de son armée, ainsi que toute l’humanité qui coopère volontiers avec eux après avoir eu une bonne compréhension du plan de Dieu et de son caractère glorieux. En outre, avant la destruction finale des ennemis de Dieu à la fin du royaume, le système du mal, politique, social, économique et religieux de l’actuelle domination de Satan doit être renversé dans le grand temps de détresse, qui culminera à Harmagedon.

Tout au long de la domination du mal sur la terre, l’adversaire a apporté les tempêtes et les tourments de la tentation, l’opposition et la persécution aussi bien contre les fidèles à Dieu et à l’humanité en général. Dieu a permis cela pour que l’humanité toute entière apprenne à apprécier son grand amour d’avoir envoyé son Fils, notre grand Sauveur Jésus-Christ, pour être le Rédempteur de l’homme.

En effet, par le don de sa vie en rançon, il a mis les moyens par lesquels les tempêtes actuelles vont bientôt cesser, ouvrant la voie à la lumière du soleil et au calme à venir : « Le soir arrivent les pleurs, et le matin l’allégresse » (Psaumes 30:5).

Nous lisons dans le Psaume 65:5-7 : « Dans ta bonté, tu nous exauces par des prodiges, Dieu de notre salut, espoir de toutes les extrémités lointaines de la terre et de la mer ! Il affermit les montagnes par sa force, il est ceint de puissance ; il apaise le mugissement des mers, le mugissement de leurs flots, et le tumulte des peuples ». Ce psaume d’encouragement aux enfants d’Israël s’adresse à toutes les personnes qui finiront par devenir le peuple de Dieu.

Il s’agira notamment de toute l’humanité, qui, dans le royaume de Christ, sera relevée de la mort pour vivre éternellement si elle est obéissante, sur la terre parfaite restaurée, une véritable terre promise, « où coulent le lait et le miel » (Exode 3:8).

Ces paroles du psalmiste s’appliquent également à l’Israël spirituel, ceux qui, dans le présent âge de l’Evangile ont fait alliance de sacrifice et ont une foi complète et la confiance en leur Père céleste et en son Fils, Jésus-Christ. Ceux-ci sont présentés dans les Écritures comme ceux qui « surmontent » les tempêtes de ce monde mauvais, tout en vivant au milieu d’elles (Jean 16:33 ; Apocalypse 3:21).

Ceux qui s’efforcent d’être de ce « petit troupeau » doivent avoir leurs pieds fermement placés sur le roc solide de Jésus, et sur le socle ferme de la ressemblance à son caractère, afin d’être en mesure de résister aux présentes tempêtes et aux mers déchainées.

La mer ne sera plus

Comme cité précédemment, Apocalypse 21:1 promet un moment où « la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus ». Cette mer dont Jean dit qu’elle n’était « plus » est, comme déjà souligné, une mer symbolique représentant l’agitation des peuples de la terre, instable en raison du présent ordre mauvais sous la domination de Satan.

Dans le royaume de Christ, il n’y aura plus besoin de cette mer symbolique, car le présent ordre et les royaumes de la terre auront été vaincus. La « mer » aura atteint son dessein dans le plan de Dieu. Donc, nous voyons que la terre physique et les mers ne seront pas détruits. Nous en avons l’assurance par cette déclaration de l’Écriture : « la terre subsiste toujours » (Ecclésiaste 1:4).

Dans les versets suivants de l’Apocalypse 21, une image nous est donnée des puissances spirituelles dirigeantes des nouveaux cieux et de la nouvelle terre. Ces pouvoirs seront dévolus au Christ et à son épouse glorifiée. Ils régneront sur la terre, et vont superviser la restauration et la reconstruction de l’homme et de la société fondés sur la justice et l’amour. Toutes les institutions actuelles mauvaises de la terre aura disparu.

Le Christ, tête et corps, sera aussi le médiateur entre Dieu et les hommes au cours de cette période de restauration. Une fois restauré entièrement et éprouvé, l’homme juste se tiendra devant Dieu, parfait et complet, comme Adam dans le jardin d’Eden avant de pécher. Ainsi l’humanité, aura alors eu l’inestimable avantage d’une expérience antérieure avec le péché et des tempêtes et des ravages résultants. Plus jamais il n’aura le désir de revenir à de telles conditions.

« Et je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s’est parée pour son époux. Et j’entendis du trône une forte voix qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui–même sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu » (Apocalypse 21:2-4).

&


Association des Etudiants de la Bible