Aux clartés de l’Aurore |
L’espoir de résurrection de l’homme
« Mais maintenant, Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts. » — 1 Corinthiens 15:20
Le dimanche 20 avril sera observé cette année par des millions de personnes comme jour de Pâques, en commémoration de la date à laquelle la résurrection de Jésus aurait eu lieu.
Le terme français « Pâques » est la traduction du mot anglais moderne « Easter » qui provient de l’ancien mot anglais « Eastre » ou « Eostre » qui s’est développé avant le 10e siècle après Jésus-Christ. Il faisait à l’origine référence au nom de la déesse anglo-saxonne Eostre, à qui un hommage était rendu au printemps, à l’époque de la célébration de la Pâque juive.
Dans les versions anglaises, le mot que l’on traduirait en français par « Pâques » ne se trouve qu’une seule fois dans la traduction King James du Nouveau Testament, en Actes 12:4, et est traduit du mot grec « Pascha », qui signifie (la) Pâque.
Le roi Hérode avait fait tuer l’apôtre Jacques, frère de Jean, par l’épée. Voyant que cela convenait aux Juifs, il a également fait saisir Pierre.
« Après l’avoir saisi et jeté en prison, il le mit sous la garde de quatre escouades de quatre soldats chacune, avec l’intention de le faire comparaître devant le peuple après la Pâque » [la version anglaise King James dit « après Pâques » mais c’est une traduction qui n’apparaît dans aucune version française – note du traducteur] (Actes 12:4).
Il est clair que le mot « Pâques » est une mauvaise traduction anglaise de ce texte, presque tous les érudits de la Bible en sont d’accord. Cela étant, nulle part ailleurs dans la Bible, « Pâques » n’est la traduction correcte du terme.
Il n’est question nulle part dans la Bible que les chrétiens devraient célébrer la résurrection d’entre les morts du Christ, la célébration de sa mort étant le seul commandement donné par Jésus à ceux qui se considèrent comme ses disciples.
Néanmoins, il n’y a aucun autre événement qui réjouisse plus le cœur du peuple de Dieu que la résurrection triomphante de la tombe de son Fils unique. Le fait de sa résurrection lui assure de recevoir la gloire, la puissance et l’honneur, en présence de son bon Père céleste. Cela préfigure également l’acceptation par le Père céleste du sacrifice de la vie de Jésus pour toute l’humanité, et c’est la base de leur espérance d’une résurrection à venir.
Le désir de vivre de l’homme
L’espoir d’une certaine forme de vie au-delà de la courte durée de l’existence terrestre actuelle est entretenu par la plupart des gens, peu importe où ils se trouvent, quelle que puisse être leur culture.
La pensée de la mort est en abomination à l’homme, et étrangère à son être même. Il en est ainsi parce que la mort n’est pas une conséquence naturelle de l’existence de l’homme. L’homme n’est pas né pour mourir, mais pour vivre !
Adam et tous ses enfants, s’ils avaient été obéissants à la loi d’amour du Père céleste, auraient vécu éternellement sur cette glorieuse planète Terre.
Ce désir et cet espoir d’une existence au-delà de la mort prend des formes diverses. Pour beaucoup revendiquant la foi en Christ, celle-ci est liée à la croyance que l’homme possède en lui-même une entité immortelle appelée « âme » qui, à la mort - dans le cas de ceux qui ont vécu d’une façon acceptable une bonne vie - se présente à Dieu, pour y être unie à un corps convenable.
Pour ce qui est de ceux qui ont eu une mauvaise vie, évaluée selon certains critères, on croit que l’âme passe en enfer ou au purgatoire le cas échéant, pour être punie ou être purifiée.
L’homme est une âme
Cependant les Écritures ne cautionnent pas une telle interprétation. La Bible dit clairement que l’âme, plutôt que d’être quelque chose de mystérieux contenu dans le corps, est l’être lui-même sensible, ou vivant.
Il est composé de l’union du corps et du souffle de vie : « L’Eternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint un être vivant. [être sensible] » (Genèse 2:7).
En d’autres termes, l’homme ne possède pas d’âme, il est une âme. En outre, loin d’être éternel, l’homme est en effet mortel. « L’âme qui pèche, c’est celle qui mourra. » (Ezéchiel 18:20).
Comme cette vérité simple est évidente ! Tous sont nés plus ou moins dans la condition pécheresse héritée de notre père Adam et, en conséquence, tous sont morts. Aucun n’a échappé au grand ennemi, la mort.
De nombreuses cultures et religions à travers le monde croient en leur propre forme d’immortalité. Certaines parlent d’aller au paradis ou dans un endroit de béatitude éternelle, où l’âme passe soi-disant après la mort, pour y profiter éternellement des provisions abondantes pour une vie heureuse.
Pour d’autres, cette pensée de l’immortalité fait partie du concept de la transmigration ou réincarnation, selon lequel l’âme, par une succession indéfinie de vies et de morts, passe d’une forme de créature vivante à une autre, par chance supérieure.
Celles-ci, et de nombreuses autres formes de croyances en l’immortalité inhérente de l’homme, sont implicites dans la plupart des religions du monde, et viennent de ce que l’esprit de beaucoup d’êtres humains ne peut accepter la finalité de la mort.
Le mensonge de Satan
Il est particulièrement intéressant que le grand ennemi de Dieu, Satan, ait utilisé ce désir inné chez l’homme à vivre quand il a tenté nos premiers parents dans le jardin d’Eden en se servant du serpent.
Il a ouvertement contredit les instructions claires de Dieu et a menti à Eve, quand il lui dit : « Vous ne mourrez point » (Genèse 3:4). Nos premiers parents avaient beaucoup moins de raisons de croire Satan que Dieu. Dieu était leur Créateur, Satan ne l’était pas. Dieu leur avait prévu un jardin parfait comme demeure, Satan ne l’avait pas fait. Dieu leur a donné les animaux et les végétaux pour en profiter et dominer sur eux, Satan ne l’a pas fait. Dieu a fourni tout le nécessaire pour leur subsistance physique et leur bien-être, Satan ne leur a rien fourni.
Pourtant, quand Satan a parlé par l’intermédiaire du serpent, ils avaient un tel désir de continuer à vivre dans ces conditions merveilleuses qu’ils ont peut-être pensé que leur Dieu d’amour ne ferait jamais cesser leur vie. Ainsi, Satan les a tentés en utilisant exactement leur plus grand désir : celui de vivre.
Quel mensonge c’était ! Immédiatement, nos premiers parents ont commencé à subir les conséquences désastreuses de leur désobéissance, qui a finalement abouti à la mort, et non pas au maintien de la vie, comme Satan l’avait promis.
L’expérience de nos premiers parents n’était que le début de l’héritage de ce mensonge. Satan l’a utilisé tout au long de l’histoire, culture après culture, religion après religion, jusqu’à ce jour, pour instiller dans l’esprit de l’homme la pensée de son immortalité inhérente.
Nous comprenons que, comme il s’agissait d’un mensonge dans le Jardin d’Eden, c’est encore un mensonge aujourd’hui. L’homme n’est pas immortel, il continue à mourir.
La croyance en l’immortalité inhérente de l’homme est aussi en partie née des sous-entendus vagues, mais imparfaitement compris, des promesses que Dieu a faites dans les temps anciens à ses fidèles serviteurs et aux prophètes.
L’homme, comme nous l’avons noté, a été formé de la poussière de la terre, et a été animé par le souffle de la vie, devenant ainsi une âme, ou un être sensible [vivant]. Quand il a péché en désobéissant aux instructions de Dieu, il a été condamné à retourner à la poussière (Genèse 3:19).
C’est à ce moment-là que le Créateur a fait la première allusion discrète selon laquelle l’homme pourrait, à un moment futur, chercher quelque manière d’échapper à cette condition. Dieu a dit qu’il mettrait l’inimitié entre la semence du serpent, qui avait provoqué la désobéissance, et la semence de la femme qui avait cédé à la tentation de Satan en remettant en question la sagesse du Créateur et de ses commandements (verset 15).
L’espoir d’une résurrection, lié encore une fois à une semence à venir, et évoqué de nouveau vaguement, devait être vu, rétrospectivement, dans la promesse que Dieu a faite à Abraham selon laquelle dans sa postérité toutes les nations de la terre seraient bénies (Genèse 22:18).
Comme au temps d’Abraham un nombre incalculable d’humains étaient déjà redevenus poussière, la promesse de bénir toute l’humanité exigeait qu’ils soient relevés de leurs tombes pour recevoir la bénédiction promise.
Un mystère
Pendant environ quatre mille ans d’histoire de l’homme, l’identité de cette semence a été un mystère. Cependant, suite à la mort au Calvaire de Jésus et à sa résurrection ultérieure par la puissance de Dieu, la puissance et l’influence de l’Esprit saint descendirent sur les apôtres à la Pentecôte.
Le mystère de cette semence a alors commencé à être compris par l’Église primitive. Cette semence qui devait bénir toutes les familles de la terre était Christ.
« Or les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité. Il n’est pas dit : et aux postérités, comme s’il s’agissait de plusieurs, mais en tant qu’il s’agit d’une seule : et à ta postérité, c’est-à-dire, à Christ. » (Galates 3:16).
Ce Jésus était celui sur qui étaient centrés tous les espoirs du monde, bien que toujours très vaguement compris, d’échapper à la mort et d’avoir une vie future. Il a donné cet espoir pour toute l’humanité en donnant sa propre vie en sacrifice.
L’homme avait péché, et encourait la juste peine de mort. Jésus, en donnant sa propre vie parfaite comme Rédempteur de l’homme, a garanti à l’homme d’être libéré de la peine de mort. « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché… » (Romains 5:12).
« Car, comme par la désobéissance d’un seul homme (Adam) beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par l’obéissance d’un seul [Jésus] beaucoup seront rendus justes » (Romains 5:19).
En rançon pour tous
Tout au long du Nouveau Testament, la grâce infinie de Dieu envers l’homme pécheur et condamné à mourir est amplifiée.
Dans 1 Timothée 2:3-6, l’apôtre Paul dit : « Cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous. C’est là le témoignage rendu en son propre temps. »
« Tous les hommes » dont Paul parle ici, c’est l’humanité déchue. Ils doivent d’abord être relevés de la tombe, ressuscités d’entre les morts, pour que la « connaissance de la vérité » puisse leur être apportée que le Christ est mort pour leurs péchés afin qu’ils aient la possibilité d’acquérir la vie éternelle sur la terre.
En effet, Jésus a donné sa vie humaine parfaite pour l’homme pécheur. L’apôtre Paul, dans son sermon sur la colline de Mars, nous dit que Dieu « a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice, par l’homme qu’il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts… » (Actes 17:31).
Le « jour » sur lequel l’apôtre attire notre attention, c’est le jour du jugement de mille ans qui est aussi mentionné par l’apôtre Pierre, où l’humanité va sortir des tombeaux et sera jugée pour la vie sur terre (2 Pierre. 3:7,8).
Pierre parle de cette même période comme étant « les temps de rétablissement », quand ce grand prophète, la figure de Moïse, le Christ et son épouse glorifiée, sera le médiateur de la Nouvelle Alliance dans le but de donner la bénédiction par la vie éternelle à tous ceux de l’humanité qui obéissent (Actes 3:20-25).
Paul dit clairement que ces merveilleuses promesses de l’opportunité pour la vie sont sûres.
C’est Dieu, dit-il, qui a mis de côté ce futur jour du jugement d’une durée de mille ans pour la bénédiction de l’humanité.
C’est Dieu qui a envoyé son fils Jésus pour le rachat d’Adam et de sa race, et pour saisir l’opportunité d’être le restaurateur de l’homme pécheur par le sacrifice de sa propre vie humaine parfaite.
C’est ce même Dieu qui a démontré la certitude de tout cet arrangement béni en relevant son fils, Jésus, notre Sauveur, d’entre les morts, afin qu’en « temps voulu », il puisse mener à son terme le plan glorieux de salut de son Père céleste, comme juste juge lors du Royaume à venir sur la Terre.
Jésus, le Rédempteur
C’est Jésus qui a donné sa vie comme Rédempteur de l’homme, et dans son royaume, il sera son juge, restaurateur, et Père éternel. Il est la « semence » de promesse, la graine de bénédiction.
Paul révèle une autre facette du mystère de la « semence ». Il souligne que ceux qui se sont donnés entièrement à Christ comme ses disciples sont aussi une partie de la semence promise de bénédiction : « Vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Et si vous êtes à Christ (appartenez à Christ), vous êtes donc (aussi) la postérité d’Abraham, héritiers selon la promesse » (Galates 3: 27,29).
Ce sont ceux qui ont accepté humblement mais avec joie la gracieuse invitation du Seigneur à renoncer à eux-mêmes, à le suivre sur les traces du sacrifice au cours de cette vie et dans la gloire, l’honneur et l’immortalité dans les cieux au-delà du voile. Ils vivront et régneront avec Christ pendant mille ans (Apocalypse. 20:4), dans le but de ressusciter l’humanité de la mort à la vie éternelle glorieuse, heureuse, ici même sur la belle demeure-planète Terre de l’homme.
C’est l’histoire simple, mais belle, de la grâce de Dieu envers l’humanité par Jésus-Christ. C’est la glorieuse espérance qui est garantie pour l’humanité, par la mort en sacrifice et la résurrection d’entre les morts de notre cher Seigneur et Sauveur.
C’est ce grand plan de salut pour l’homme dont si peu de personnes ont une idée. Bien que la Bible promette clairement une récompense céleste pour ce fidèle « petit troupeau » de disciples consacrés du Seigneur Jésus, et qu’elle enseigne tout aussi clairement que l’espoir pour le reste de l’humanité est l’opportunité « dans la justice » de saisir la vie éternelle ici sur terre par la résurrection, cette vérité biblique de la résurrection est généralement considérée avec beaucoup de scepticisme.
La résurrection remise en question
Même à l’époque des apôtres, l’enseignement de la résurrection des morts a fait l’objet de questionnement.
Quand il a plaidé sa cause devant le roi Agrippa, c’est presque avec étonnement que Paul lui a demandé : « Quoi ! Vous semble-t-il incroyable que Dieu ressuscite les morts ? » (Actes 26:8).
C’était un point de discorde entre les principales sectes juives de l’époque. « Car les sadducéens disent qu’il n’y a point de résurrection, et qu’il n’existe ni ange ni esprit, tandis que les pharisiens affirment les deux choses » (Actes 23:8).
La résurrection des morts par Christ, le Sauveur, est le cœur et l’âme du message de l’Église primitive, mais c’est parce qu’elle annonçait ce merveilleux espoir qu’elle a été constamment persécutée.
Immédiatement après la Pentecôte, lorsque Pierre a parlé aux Juifs du « temps du rétablissement » que Dieu avait promis longtemps à l’avance par ses prophètes, il parlait de la résurrection des morts.
Ses auditeurs ont compris son message, car nous lisons : « Tandis que Pierre et Jean parlaient au peuple, survinrent les sacrificateurs, le commandant du temple, et les sadducéens, mécontents de ce qu’ils enseignaient le peuple, et annonçaient en la personne de Jésus la résurrection des morts » (Actes 4:1-2).
Pierre et Jean ont alors été saisis, amenés devant le grand prêtre, menacés et relâchés (Actes 4:1-21).
Dans l’Église primitive, il y avait aussi ceux qui doutaient de la résurrection de Jésus. Paul a vigoureusement combattu cette idée fausse. Il leur a dit : « Je vous ai enseigné avant tout, comme je l’avais aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les Ecritures ; qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Ecritures » (1 Corinthiens 15:3-4).
C’est, dit Paul, ce qui avait été prophétisé depuis longtemps, et rapporté dans les Écritures. Non seulement cela, affirme Paul, mais après la résurrection de Jésus, « il est apparu à Céphas, puis aux douze. Ensuite, il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts. Ensuite, il est apparu à Jacques, puis à tous les apôtres. Après eux tous, il m’est aussi apparu à moi, comme à l’avorton » (1 Corinthiens 15:5-8).
Ensuite, compte tenu de tout cela, Paul demande : « Comment quelques-uns parmi vous disent-ils qu’il n’y a point de résurrection des morts ? » (1 Corinthiens 15:12).
Paul montre alors combien c’est une question importante : « S’il n’y a point de résurrection des morts, Christ non plus n’est pas ressuscité. Et si Christ n’est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine » (1 Corinthiens 15:13-14).
Paul fait ensuite cette déclaration vibrante de sa foi : « Mais maintenant, Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts. Car, puisque la mort est venue par un homme, c’est aussi par un homme qu’est venue la résurrection des morts. Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ, mais chacun en son rang. Christ comme prémices, puis ceux qui appartiennent à Christ, lors de son avènement » (1 Corinthiens 15:20-23).
Y a-t-il une place?
Pour beaucoup de ceux qui ne connaissent pas les plans et desseins sages et miséricordieux de Dieu, alors qu’ils voient les conditions actuelles dans le monde, la perspective d’une résurrection sur terre peut présenter peu d’attrait.
En effet, cela pourrait même être assez effrayant. Prenez le seul problème de l’espace, par exemple. Déjà, une grande partie de la terre semble surpeuplée, surtout dans certains pays et dans les grandes villes du monde. Comment les milliards d’humains ressuscités seraient-ils logés ? Le problème devient plus grave chaque année qui passe alors que la population de la terre continue à augmenter.
Le défi sans cesse plus grand de la croissance de la population est maintenant reconnu comme étant l’un des problèmes les plus urgents du monde d’aujourd’hui par ceux qui se préoccupent de ces questions.
La population actuelle du monde atteint plus de sept milliards d’individus, après avoir augmenté d’un milliard en seulement douze ans.
Bien que les estimations varient, la plupart prévoient que la population mondiale atteindra près de neuf milliards d’ici 2050 environ.
Dans une étude réalisée par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en 2008, la surface totale des terres cultivables dans le monde - les terres propices à la culture des céréales - a été évaluée à environ 13,7 millions de kilomètres carrés, et elle est en diminution.
Sur la base de la population actuelle du monde, c’est l’équivalent d’environ 1,9 kilomètre carré par personne.
En 2050, compte tenu de l’augmentation prévue de la population, mais aussi de la diminution des terres cultivables, le ratio pourrait être réduit à 1,3 kilomètre carré par personne.
Avec cette tendance, la question se pose : la terre peut-elle continuer à subvenir aux besoins de ces milliards d’êtres humains ?
La population mondiale actuelle et sa croissance attendue est le seul problème que voient certains au moment d’envisager l’idée d’une résurrection. Si tous ceux qui sont morts sont ramenés à la vie ici sur terre par une résurrection, que pourrait être la population de la terre ?
Là encore, les estimations varient largement. Selon une estimation haute, certains ont calculé que jusqu’à 100 à 120 milliards de personnes ont vécu sur la terre. Sur une estimation basse, d’autres disent que le nombre est plus proche de 30 à 40 milliards.
Cependant, même sur la base de cette estimation la plus prudente, c’est un total qui est cinq fois la population actuelle de la Terre. Quel que soit le nombre, si tous ces milliards supplémentaires d’êtres sont relevés de la tombe pour rejoindre les vivants, comment seront-ils logés, habillés et nourris ?
Un monde pollué
On peut se demander encore : qui pourrait souhaiter être ramené à la vie dans un monde pollué ?
Avec les mentalités d’aujourd’hui où l’insouciance et l’égoïsme prévalent généralement, la population et la pollution vont de pair. Quand l’une augmente, l’autre aussi.
Nos beaux cieux, notre belle terre, nos lacs et rivières magnifiques, sont tous de plus en plus empoisonnés, menaçant l’existence même de l’homme.
On est arrivé à un point où certaines autorités ont perdu tout espoir d’éliminer à jamais le problème, et seraient apparemment contentes s’il pouvait simplement être contenu dans des limites tolérables.
Bien que des efforts courageux, avec même un résultat mesurable, aient été réalisés dans des pays comme les Etats-Unis et quelques autres, la plupart des pays du monde continuent à connaître une augmentation des pollutions de toutes sortes, avec apparemment peu d’actions entreprises pour renverser cette horrible tendance.
En dépit de la réalité de la pollution croissante de la terre, pendant des décennies, les dirigeants du monde ont, au moins en paroles, accordé une haute priorité à ce problème. Ils ont dit à maintes reprises qu’ils s’attelleraient énergiquement à faire baisser la pollution. De l’avis de certains, l’ampleur du problème a atteint un tel point qu’une solution doit être proposée « maintenant ou jamais ». En d’autres termes, si des progrès vers une solution ne sont pas rapidement découverts, le sort de la civilisation est en danger.
En effet, la pollution croissante est enfin reconnue, et a poussé certains pays et des gouvernements à agir, mais cela est encore loin d’être suffisant.
Persistance des troubles
Des troubles assaillent aussi le monde d’aujourd’hui de nombreuses autres façons. On pense à des choses telles que des conflits et des guerres interminables entre les nations, des actes de terrorisme, l’augmentation de la criminalité, le mépris de la loi et de l’ordre à la limite de l’anarchie dans certaines parties de la terre, l’utilisation croissante de drogues à tout âge, la corruption dans les hauts lieux du gouvernement et même de la religion, l’indifférence et l’insensibilité croissante envers la malhonnêteté et l’immoralité. On peut se demander quelle personne sensée pourrait souhaiter être ressuscitée dans un tel environnement ?
Ceux-là, cependant, ne parviennent pas à apprécier le caractère du Père céleste. Ils ne connaissent pas ses magnifiques plans et desseins en faveur de l’homme. Assurément, celui qui a pu créer et organiser l’univers entier, qui par sa propre puissance a créé l’homme et l’a placé sur cette belle planète, qui a envoyé son Fils unique pour être le rédempteur de l’humanité, certainement à l’aboutissement même de son plan des âges préparé pour la bénédiction de l’humanité, un tel être ne pourrait pas se tromper dans ses calculs.
Au moment même de l’établissement d’un royaume juste, Il ne serait sûrement pas dépourvu de puissance et de sagesse pour concrétiser ses promesses.
Aucune défaillance dans le plan de Dieu
Le Père céleste ne se trompe jamais. Ses plans et desseins miséricordieux se déroulent majestueusement. Celui qui a créé l’homme, et la demeure de l’homme, va en effet le ranimer de la poussière de la terre aux temps de restitution, comme il l’a promis.
Il saura comment nettoyer le ciel, la terre, les rivières et les lacs, et les restaurera à leur pureté et leur beauté originelle, de la même façon qu’il le fera avec l’homme déchu lui-même.
De même, il n’y aura pas trop de population, car « Le désert et le pays aride se réjouiront ; La solitude s’égaiera, et fleurira comme un narcisse ; Elle se couvrira de fleurs, et tressaillira de joie, Avec chants d’allégresse et cris de triomphe… Alors s’ouvriront les yeux des aveugles, S’ouvriront les oreilles des sourds, Alors le boiteux sautera comme un cerf, Et la langue du muet éclatera de joie. Car des eaux jailliront dans le désert Et des ruisseaux dans la solitude… Les rachetés de l’Eternel retourneront, Ils iront à Sion avec chants de triomphe, Et une joie éternelle couronnera leur tête ; L’allégresse et la joie s’approcheront, La douleur et les gémissements s’enfuiront » (Esaïe 35:10:1,2,5,6,10).
La domination juste du Christ va bientôt débarrasser le monde des conflits, des guerres, du terrorisme, de la criminalité, de l’anarchie, de la corruption, de la malhonnêteté, de l’immoralité et de tous les autres maux qui assaillent l’humanité d’aujourd’hui.
Bien qu’il y ait maintenant près de deux mille ans que notre Seigneur Jésus a donné sa vie pour l’humanité, la promesse de la résurrection reste sûre. Il attend que soit complète la classe des semences, ceux qui suivent les traces de Jésus, qui sont encore en train d’achever aujourd’hui « ce qui manque aux souffrances de Christ » (Colossiens 1:24).
C’est avec joie que nous répétons les mots : « Mais maintenant, Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts » (1 Corinthiens 15:20).
Nous croyons que le petit troupeau est presque complet, et que le temps de la bénédiction est imminent.
Quel privilège nous avons, de participer avec le grand apôtre Paul à l’annonce de l’appel actuel de l’église et du message de la résurrection et de la bénédiction prochaine de toutes les familles de la terre !
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