Etudes de la Bible |
Unis en Jésus-Christ
Verset clé : « En lui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint dans le Seigneur » – Ephésiens 2 : 21
Texte choisi : Ephésiens 2 : 11 - 22
Avant la première venue de Jésus, Dieu s’est occupé en priorité de la nation d’Israël pendant environ deux mille ans. Israël était entré dans une relation d’alliance avec Lui par les dispositions de la loi de Moïse, tandis que d’autres nations et d’autres peuples - les païens - n’étaient pas directement en relation avec Dieu. Or la mort de Jésus en rançon pour Adam et pour sa descendance n’a pas seulement racheté les Israélites mais aussi l’humanité tout entière, car tous étaient « en Adam » (1 Corinthiens 15 : 22).
La vie de Jésus, sa mort et sa résurrection qui suivit, inaugurèrent également de nouvelles dispositions – « un chemin nouveau et vivant » (Hébreux 10 : 20). Par ce chemin, non seulement les Juifs mais aussi les païens purent désormais avoir l’opportunité d’entrer en relation avec le Père Céleste. Juifs et païens pouvaient être considérés « unis en Jésus-Christ », comme mentionné dans notre titre. Ceci était possible parce que Jésus est mort « en rançon pour tous » (1 Timothée 2 : 6). C’est le point central de notre étude tel qu’on le trouve dans les paroles de l’Apôtre Paul aux Ephésiens.
Selon ce que Paul souligne, auparavant, les frères d’Ephèse étaient « païens dans la chair », « étrangers d’Israël », « étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance », et donc « sans Dieu » (Ephésiens 2 : 11, 12). Paul continue : « Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ. Car il est notre paix, lui qui des deux n’en a fait qu’un, et qui a renversé le mur de séparation, l’inimitié, ayant anéanti par sa chair la loi des ordonnances dans ses prescriptions, afin de créer en lui-même avec les deux un seul homme nouveau, en établissant la paix, et de les réconcilier, l’un et l’autre en un seul corps, avec Dieu par la croix, en détruisant par elle l’inimitié » (versets 13 -16).
Paul explique qu’avant l’œuvre rédemptrice de Jésus les païens étaient considérés comme « éloignés ». Un « mur de séparation » les séparait des Juifs, et les deux groupes se considéraient en « inimitié » l’un avec l’autre. Cependant ce fut le sang de Christ qui fit disparaître ces divisions ; « par la croix », il réconcilia les deux groupes avec Dieu. C’était la foi dans le sang de Jésus qui était exigée à la fois des Juifs et des païens pour être réconciliés avec Dieu, et donc pour être « un » avec Lui et les uns avec les autres. Cette même foi continue, aujourd’hui encore, à être le moyen par lequel doivent venir tous ceux qui désirent acquérir une relation avec Dieu. « Etant donc justifiés [rendus justes aux yeux de Dieu] par la foi, nous avons la paix [l’unité] avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ » (Romains 5 : 1).
En poursuivant, Paul dit aux frères d’Ephèse que par Jésus, les croyants, qu’ils soient juifs ou païens, avaient accès au Père céleste par la puissance et l’influence de son saint Esprit. Les païens qui entraient ne seraient plus considérés comme des « étrangers, ni des gens du dehors », mais comme des « concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu » (Ephésiens 2 : 18, 19). La vérité de la déclaration de Paul est soulignée par son assurance que l’organisation de ce nouvel Age de l’Evangile repose sur une fondation sûre, savoir les paroles des prophètes, des apôtres, et de Jésus-Christ lui-même en tant que « pierre angulaire » (verset 20). D’après le verset mémoire de notre leçon, ce temple spirituel symbolique, composé à la fois de Juifs et de païens, doit être « bien coordonné » et « s’élève pour être un temple saint dans le Seigneur » (versets 21 et 22).
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