Le portrait d’un homme parfait par Luc

« Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme » — 1 Timothée 2 : 5

Chacun des quatre évangélistes décrit Jésus selon des aspects très différents :

Matthieu l’a décrit comme le roi d’Israël, le Messie. Il a mentionné les mages et les cadeaux coûteux qu’ils ont apportés à Jésus, mais n’a rien dit au sujet de la visite des bergers.

Marc a vu Jésus comme le parfait serviteur de Dieu, celui qui agissait rapidement et parlait rarement.

Jean a décrit Jésus comme le Fils de Dieu, le représentant personnel de Dieu sur terre. Il a rapporté les enseignements de Jésus au lieu de décrire sa vie, et a surtout retranscrit les paroles qu’il a prononcées.

Luc a présenté Jésus comme un homme parfait. Son Evangile est le plus complet, comprenant un prologue, une période de développement, et comporte un compte rendu de son ascension au ciel après sa résurrection.

Luc a remonté la généalogie de Jésus jusqu’à Adam, le premier homme parfait. Son portrait de Jésus insiste sur les relations que Jésus avait avec les autres, y compris son Père céleste.

En tant que disciples du Maître, nous devrions étudier le portrait de Luc pour voir ce que nous pouvons en apprendre, pour voir comment nous pouvons mettre nos propres vies en conformité avec cette image de Jésus comme homme parfait.

C’est Paul qui a écrit : « Car ceux qu’il a connus d’avance [les vrais disciples du Christ], il les a aussi prédestinés à être semblables à l’image de son Fils » (Romains 8 : 29).

RELATIONS AVEC LES AUTRES

Dans le portrait de Luc, Jésus se révèle être compatissant envers les pauvres, les méprisés, les enfants, les femmes et même les Samaritains détestés.

À l’occasion, il a été en relation avec les riches, les puissants, et ceux d’un statut social élevé, mais peu d’entre eux l’intéressaient vraiment. Nous obtenons une explication plus claire des raisons pour il en était ainsi par le récit de Luc, chapitre 7, en commençant au verset 36 :

« Un pharisien pria Jésus de manger avec lui. Jésus entra dans la maison du pharisien, et se mit à table. Et voici, une femme pécheresse qui se trouvait dans la ville, ayant su qu’il était à table dans la maison du pharisien, apporta un vase d’albâtre plein de parfum, et se tint derrière, aux pieds de Jésus. Elle pleurait ; et bientôt elle lui mouilla les pieds de ses larmes, puis les essuya avec ses cheveux, les baisa, et les oignit de parfum. » (Luc 7 : 36-38).

Le pharisien qui recevait à ce dîner se nommait Simon. Bien qu’il n’ai rien dit rien ouvertement, il est évident d’après le verset 39 que dans son cœur, il n’approuvait pas que Jésus ait laissé cette femme pécheresse agir comme elle l’avait fait.

Jésus savait ce qu’il y avait dans son cœur, et il parla ainsi en parabole : « Un créancier avait deux débiteurs : l’un devait cinq cents deniers, et l’autre cinquante. Comme ils n’avaient pas de quoi payer, il leur remit à tous deux leur dette. Lequel l’aimera le plus ? Simon répondit : Celui, je pense, auquel il a le plus remis. Jésus lui dit : Tu as bien jugé.

C’est pourquoi, je te le dis, ses nombreux péchés ont été pardonnés: car elle a beaucoup aimé. Mais celui à qui on pardonne peu aime peu. » (Luc 7 : 41-43, 47).

A l’époque de Jésus, les femmes étaient presque des personnes inexistantes. Elles étaient rarement instruites, et n’avaient presqu’aucun droit. Alors, comme aujourd’hui, celles qui se prostituaient étaient étiquetées pécheresses. Les dirigeants civils et religieux passaient leur temps avec d’autres hommes, pas avec des femmes. Cependant, Jésus n’a pas limité sa communion fraternelle aux hommes : il était aussi à l’aise avec les femmes qu’avec les hommes.

Nous lisons : « Comme Jésus était en chemin avec ses disciples, il entra dans un village, et une femme, nommée Marthe, le reçut dans sa maison. Elle avait une sœur, nommée Marie, qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. » (Luc 10 : 38,39).

Jésus était aussi à l’aise avec les publicains, ou les collecteurs d’impôts, comme nous le voyons d’après une critique dans Luc 5:29,30 : « Lévi lui donna un grand festin dans sa maison, et beaucoup de publicains et d’autres personnes étaient à table avec eux. Les pharisiens et les scribes murmurèrent, et dirent à ses disciples : Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les publicains et les gens de mauvaise vie ? »

Qui étaient les publicains ? Voici ce qu’un commentateur de la Bible dit à leur sujet : « Les publicains étaient haïs et considérés comme des instruments qui perpétuaient l’assujettissement des Juifs à l’empereur romain. Ils étaient connus pour leurs extorsions et étaient tentés d’opprimer le peuple par des exactions illégales afin qu’ils puissent s’enrichir le plus rapidement possible. Les publicains étaient considérés comme des traîtres et des apostats, … des outils volontaires de l’oppresseur. Ils étaient classés comme les pécheurs, les prostituées, et les païens. Les scribes et le peuple les haïssaient également. »

Les Samaritains étaient encore plus mal considérés que les publicains. Un autre commentateur de la Bible dit ceci à leur sujet : « Les Juifs n’avaient pas de relations avec les Samaritains, s’ils pouvaient ils les évitaient. « Tu es un Samaritain, et tu as un démon » était la façon des Juifs de s’exprimer à leur égard par un reproche amer. Le Samaritain était publiquement maudit dans leurs synagogues, ne pouvait être entendu comme témoin devant les tribunaux juifs, ne pouvait pas être admis à aucune sorte de prosélytisme, et était donc - autant que le Juif pouvait l’affecter dans sa position - exclu de l’espérance de la vie éternelle. »

Jésus, cependant, refusait d’accepter les préjugés communs de ceux qui l’entouraient. Loin d’éviter les Samaritains, à certaines occasions appropriées, Jésus les a loués.

Dans Luc 10 : 30-37, nous lisons la parabole de Jésus bien populaire du bon Samaritain. Dans Luc 17 : 16, il est écrit qu’après que Jésus ait guéri dix lépreux, un seul, un Samaritain, est revenu pour le remercier.

La meilleure façon pour nous de vivre est de copier ceux qui nous entourent, mais ce n’est pas de cette façon que l’homme parfait, Jésus, se comportait. Nous apprenons d’après le portrait qu’a fait Luc que Jésus considérait que tous les êtres humains avaient de la valeur et qu’ils étaient dignes de son temps et de son attention.

Il ne se livrait à aucun des préjugés courants de son époque. Il passait volontairement du temps avec les femmes, les enfants, les collecteurs d’impôts, et même avec les non-Juifs comme les Samaritains.

Puisque nous voulons suivre l’exemple de Jésus, nous ferions bien de nous poser la question : Comment vivons-nous aujourd’hui ? Partageons-nous les préjugés de ceux qui nous entourent ? Est-ce que nous pensons qu’il vaut mieux que nous passions du temps avec des personnes qui nous ressemblent ? Sommes-nous prêts, plutôt, à suivre l’exemple de notre Maître et à passer du temps avec des pauvres, avec des enfants, avec des personnes défavorisées, et même avec ceux qui sont ouvertement pécheurs ou pourraient ne pas être considérés comme acceptables par les dirigeants de la société ? Nous devons nous rappeler que Dieu nous a prédestinés à être semblables à l’image de son Fils.

RELATIONS AVEC DIEU

Si nous n’avions pas un avis différent au regard de ce que nous apprenons dans les Écritures au sujet de Jésus, nous pourrions penser qu’un homme parfait n’a pas besoin d’un soutien extérieur. On pourrait supposer qu’il avait une énergie inépuisable, et pouvait puiser dans ses propres ressources à tout moment.

Cependant, ce n’est pas de cette façon que Luc dépeint Jésus, l’homme parfait. Du Jourdain à la croix, Luc a rapporté de nombreux épisodes non mentionnés par les autres évangélistes, qui confirment le fait que Jésus a passé beaucoup de temps en prière, à demander conseil et de la force à son Père céleste.

Voici quelques exemples:

« Tout le peuple se faisant baptiser, Jésus fut aussi baptisé ; et, pendant qu’il priait, le ciel s’ouvrit » (Luc 3 : 21). Le baptême de Jésus a été décrit par d’autres, mais seul Luc mentionne qu’il priait son père à ce moment-là. Au tout début de son ministère comme nouvelle créature, nous le voyons prier son Père céleste !

« Sa renommée se répandait de plus en plus, et les gens venaient en foule pour l’entendre et pour être guéris de leurs maladies. Et lui, il se retirait dans les déserts, et priait. » (Luc 5:15,16). Avec le temps, Jésus avait rassemblé un grand nombre de disciples, mais il ne s’est pas s’attribué le mérite de ce succès. Il savait que c’était grâce à son père, et il continuait donc à s’approcher de lui dans la prière.

« Jésus se rendit sur la montagne pour prier, et il passa toute la nuit à prier Dieu. Quand le jour parut, il appela ses disciples, et il en choisit douze, auxquels il donna le nom d’apôtres » (Luc 6 : 12,13). La sélection des douze était une décision extrêmement importante, et Jésus n’a pas eu la prétention de faire un choix sans les conseils de son père. Il a passé toute la nuit en prière, et le lendemain, il était prêt à prendre les mesures nécessaires.

Après que les douze apôtres aient eu beaucoup de succès dans leurs prédications et les efforts de guérison parmi le peuple, un jour que Jésus priait à l’écart, ayant avec lui ses disciples, il leur posa cette question : « Qui dit–on que je suis ? » (Luc 9 : 18). Encore une fois, il s’est adressé à son Père céleste par la prière pour le remercier car le ministère de ses apôtres avait été béni.

« Pendant qu’il priait, l’aspect de son visage changea, et son vêtement devint d’une éclatante blancheur » (Luc 9 : 29). Matthieu et Marc rapportent tous deux la scène de la transfiguration, mais aucun d’eux n’a spécifié que Jésus a prié à cette occasion. Là, tandis que les trois apôtres particulièrement favorisés ont reçu une vision transcendante du royaume en gloire, Jésus a prié.

« Jésus priait un jour en un certain lieu. Lorsqu’il eut achevé, un de ses disciples lui dit : Seigneur, enseigne-nous à prier. » (Luc 11 : 1). Les disciples étaient conscients de la communication constante de Jésus avec son père, et ils savaient que sa relation avec Dieu était de celles dont ils n’avaient pas le privilège de jouir. Ils ont demandé à apprendre comment prier comme il le faisait, afin qu’ils puissent jouir d’une communion semblable avec Dieu.

« Puis il s’éloigna d’eux à la distance d’environ un jet de pierre, et, s’étant mis à genoux, il pria, disant : Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe ! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne ». (Luc 22 : 41,42).

Jusqu’à la fin de son ministère terrestre, Jésus est allé à plusieurs reprises vers son Père dans la prière pour avoir la communion, et recevoir des conseils, de l’assurance, et de la force.

Il est clair qu’il tirait la force de son Père, non pas de lui-même. Si lui ou ceux qui le suivaient avaient du succès, il priait à ce sujet. S’il avait une décision à prendre, il priait à cette occasion. Lors de son baptême et à la croix, il a prié pour être éclairé et avoir des conseils.

C’est par son exemple que nous voyons combien la prière est essentielle à notre santé spirituelle : c’est en effet le fondement même de notre relation avec Dieu.

RICHESSE

Luc estimait qu’il n’y avait pas de meilleur test pour un homme que de regarder comment il utilise son argent. Jésus lui-même est né dans une famille excessivement pauvre. Ceci est confirmé par le fait qu’au moment de la circoncision de Jésus, Marie a apporté deux tourterelles, une pratique que la loi n’autorisait qu’à ceux qui étaient trop pauvres pour apporter un agneau (voir Lévitique 12 : 8). Paul a écrit au sujet de Jésus « qui pour vous s’est fait pauvre, de riche qu’il était … ». (2 Corinthiens 8 : 9).

Luc a été le seul auteur de l’évangile qui a rapporté une parabole de Jésus qui opposait les fausses richesses et les vraies.

En Luc 12:16, nous lisons : « Les terres d’un homme riche avaient beaucoup rapporté. Et il raisonnait en lui–même, disant : Que ferai-je ? car je n’ai pas de place pour serrer ma récolte. Voici, dit-il, ce que je ferai : j’abattrai mes greniers, j’en bâtirai de plus grands, j’y amasserai toute ma récolte et tous mes biens ; et je dirai à mon âme : Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour plusieurs années ; repose-toi, mange, bois, et réjouis-toi. Mais Dieu lui dit : Insensé ! Cette nuit même ton âme te sera redemandée ; et ce que tu as préparé, pour qui cela sera-t-il ? Il en est ainsi de celui qui amasse des trésors pour lui-même, et qui n’est pas riche pour Dieu. » (Luc 12 : 16-21).

Clairement la parabole indique que cet homme riche n’a pas compris la différence entre les richesses terrestres et les véritables richesses. Comme indiqué quelques versets plus loin, Jésus a dit à ses disciples de s’inspirer de la leçon de cette parabole. Il dit : « Ne crains point, petit troupeau ; car votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume. Vendez ce que vous possédez, et donnez-le en aumônes. Faites-vous des bourses qui ne s’usent point, un trésor inépuisable dans les cieux, où le voleur n’approche point, et où la teigne ne détruit point. Car là où est votre trésor, là aussi sera votre cœur. » (Luc 12 : 32-34).

Où est notre trésor ? Nous le saurons en découvrant où sont nos cœurs. Il se peut que ce soit nos entreprises, nos investissements, nos carrières, nos maisons, ou toute une variété d’endroits où « la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent ». Ces paroles semblent impliquer que dans la mesure où nous nous intéressons aux trésors de la terre, à ce point, nous aurons moins de trésors dans le ciel.

Dans une autre parabole, un bon samaritain, sans aucune hésitation, a donné de son temps et de son argent pour aider une autre personne, un homme qu’il ne connaissait pas, et qui n’était à l’évidence pas de sa nationalité.

Dans le récit que fait Luc de la parabole de l’homme riche et de Lazare, nous voyons l’insensibilité d’un homme riche qui n’a rien fait pour aider quelqu’un dans le grand besoin qui était « couché à sa porte » (Luc 16 : 20). Les éloges et reproches exprimés par Jésus indiquent clairement l’attitude qui a sa faveur.

Ceux qui possèdent beaucoup de biens de ce monde peuvent être amenés à rencontrer plus de difficultés à cause de cela. Vont-ils aimer des choses terrestres au point de rater une occasion pour des choses spirituelles, ou vont-ils sacrifier volontiers ce qu’ils ont dans l’intérêt des autres ?

Peu importe la grandeur du sacrifice, rien ne peut se comparer au sacrifice de Jésus, quand il a abandonné sa position de prééminence et d’autorité dans le ciel en tant que Fils unique de Dieu. Il était l’archange sur toutes les créatures du ciel, et il est pourtant venu sur terre en tant qu’homme pour mourir pour nous.

Paul a exprimé combien Jésus avait compris cela quand il écrit : « Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes. Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et ayant paru comme un simple homme, (2–8) il s’est humilié lui–même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:3-8).

RÉFLEXIONS FINALES

Le portrait qu’a fait Luc d’un homme parfait est amplifié par sa description de la manière dont Dieu a montré son amour pour l’humanité tout entière. Le but du ministère de Jésus est résumé dans Luc 19 : 10, qui dit : « Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. »

Luc a alimenté son récit comme un historien par des entretiens avec ceux qui ont été témoins des événements. Tout au long de son récit, il a insisté sur les événements qui prouvent que l’amour de Dieu ne se limite pas aux Juifs.

Il a cité les paroles de Siméon selon lesquelles Jésus sera « une lumière pour éclairer les nations ». Il a cité Jésus, en donnant des exemples de la faveur de Dieu envers les non-Juifs : une veuve de Sidon, et Naaman le Syrien. Il a cité Jésus admirant la foi d’un non-Juif qui surpassait toute autre foi en Israël.

Il a cité Jésus disant, juste avant son ascension, en Luc 24 : 47 : « la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés en son nom à toutes les nations, à commencer par Jérusalem » (Luc 2 : 32 ; 4 : 25-27 ; 7 : 9 ; 24 : 47).

Pourquoi donc Luc a-t-il insisté sur ces points alors que les autres évangélistes ne l’ont pas fait ?

Contrairement aux autres auteurs, il était un païen, un étranger, méprisé par les Juifs. Il était un converti à Christ, celui qui a accompagné Paul pour apporter l’Evangile aux autres nations.

Nous savons que c’est vrai, parce que dans Colossiens 4:10-14, il est indiqué que Aristarque, Marcus, et Justus « sont du nombre des circoncis. » Epaphras, Luc et Demas, mentionnés après, ne figuraient pas parmi ceux qui sont cités comme « du nombre des circoncis » et, par conséquent, n’étaient pas juifs.

Comme Luc, nous avons reçu la connaissance de la volonté de Dieu parce que quelqu’un a été fidèle à la mission de prêcher au nom de Jésus parmi toutes les nations. Tirons les leçons du portrait de Luc d’un homme parfait et appliquons-les à nos propres vies. Puisque nous devons devenir conformes à l’image de notre Maître, efforçons-nous :

1°) de ne pas établir entre nous ou avec autrui des distinctions arbitraires, fondées sur l’âge, le sexe, la fortune, ou le statut social. Comme l’a dit Jacques, en Jacques 2:5 : « Ecoutez, mes frères bien-aimés : Dieu n’a-t-il pas choisi les pauvres aux yeux du monde, pour qu’ils soient riches en la foi, et héritiers du royaume qu’il a promis à ceux qui l’aiment ? »

2°) de reconnaître l’importance de la prière dans notre relation avec notre Père céleste. Suivant l’exemple de Jésus, nous devrions nous approcher du Père par la prière et des actions de grâce en tout temps, surtout quand il nous accorde la réussite à son service, quand il accorde la réussite à d’autres, quand nous devons prendre des décisions importantes, ou lorsque nous devons endurer une épreuve particulière.

3°) de porter une attention particulière à la façon dont nous utilisons notre argent. Le jeune homme riche qui voulait hériter la vie éternelle pensait qu’il avait suivi d’une manière raisonnable les commandements. Pourtant, il lui était impossible de faire ce que Jésus a dit : « Jésus, ayant entendu cela, lui dit : Il te manque encore une chose : vends tout ce que tu as, distribue-le aux pauvres…Qu’il est difficile à ceux qui ont des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! » (Luc 18 : 22,24).

« Pierre dit alors : Voici, nous avons tout quitté, et nous t’avons suivi. Et Jésus leur dit : Je vous le dis en vérité, il n’est personne qui, ayant quitté, à cause du royaume de Dieu, sa maison, ou sa femme, ou ses frères, ou ses parents, ou ses enfants, ne reçoive beaucoup plus dans ce siècle-ci, et, dans le siècle à venir, la vie éternelle. » (Luc 18 : 28-30).

&


Association des Etudiants de la Bible