Etudes de la Bible |
Le chemin, la vérité et la vie
Verset clé : « Jésus lui dit : Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi » – Jean 14 : 6
Texte choisi : Jean 14 : 1 à 14
Nous pouvons bien imaginer le sentiment de tristesse et de crainte qui, pendant la dernière nuit sur terre de Jésus, s’empara du cœur des onze apôtres qu’il avait choisis. Le Maître avait commencé en leur donnant une leçon d’humilité quand il leur lava les pieds. Puis, après avoir donné le morceau trempé à Judas, il sortit et quitta leur petit groupe. Ensuite, Jésus annonça à chacun d’entre eux qu’ils auraient à endurer des offenses à cause de lui ; en particulier, il informa Pierre qu’il renierait son Seigneur trois fois avant le chant du coq.
Jésus commença aussi à dire de nombreuses paroles de réconfort et de consolation à ses apôtres, lesquelles sont rassemblées dans l’évangile de Jean. « Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place ; et, lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi. Vous savez où je vais, et vous en savez le chemin ». (Jean 14:1-4)
Le mot « chemin » doit être interprété dans le sens que Jésus fournit le prix de la rançon par le sacrifice de sa vie parfaite. Ensuite, il offre aux pécheurs la possibilité d’imputer ses propres mérites en leur faveur, condition nécessaire pour qu’ils soient rendus acceptables pour le Père. Non seulement il fut la « vérité » parce que seules ses paroles d’instruction purent donner l’espérance d’entrer en harmonie durable avec Dieu, mais il fut aussi la « vie ».
A cause de la désobéissance d’Adam, l’humanité tout entière fut condamnée à mourir. Il était impossible qu’elle obtienne un quelconque espoir d’une vie future sauf si elle se rendait compte que le Christ, grâce à son sacrifice, devait devenir celui qui donne la vie, d’abord pour l’église, et plus tard pour le monde pendant le royaume de Dieu.
Christ promit aussi d’envoyer l’esprit saint pour guider ses apôtres après les avoir quittés ; ainsi nous lisons dans les versets 16 à 18 : « Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous ».
Le jour de la Pentecôte, les apôtres reçurent des dons particuliers et furent particulièrement chargés de proclamer la résurrection du Christ. Ils furent aussi instruits d’annoncer au peuple juif que, par le repentir et le baptême, ils pourraient obtenir le saint Esprit que les apôtres eux-mêmes avaient reçu auparavant ce jour-là (Actes des Apôtres 2:4 et v. 22-41).
Les croyants qui sont engendrés de l’Esprit aujourd’hui sont exhortés à développer le fruit de l’Esprit. En Galates 5: 22-23, l’apôtre Paul explique en quoi il consiste : « Mais le fruit de l’Esprit est : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur, maîtrise de soi ; la loi n’est pas contre de telles choses ».
Puis il ajoute (versets 24 et 25): « Ceux qui sont au Christ Jésus ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit ». Combien devrions-nous être reconnaissants pour l’opportunité d’être transformés d’une telle manière ; notre désir devrait être de nous révéler acceptables par notre Père céleste et de pouvoir avoir part au privilège de régner avec Christ dans le royaume (voir Romains 12:1,2 et chapitre 8, versets 14 à 17).
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