La résurrection et la vie

Verset clé : « Jésus lui dit : Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort » – Jean 11 : 25

Texte choisi : Jean 11 : 1 à 27

Vers la fin de son ministère terrestre, Jésus reçut de Marthe et Marie de Béthanie un message l’informant que leur frère Lazare, qui était un très cher ami du Maître, était malade. Après avoir attendu deux jours, jusqu’à ce que Lazare fût mort, Jésus proposa de retourner à Béthanie en Judée. Or ses disciples étaient inquiets pour sa sécurité, parce que ses ennemis avaient essayé de le lapider (Jean 11:1 à 8).

Notre Seigneur connaissait d’avance toutes les circonstances relatives à sa visite à Béthanie. Il indiqua qu’il procéderait conformément à ses plans. En agissant ainsi, Jésus comprenait parfaitement que le miracle qu’il avait l’intention d’accomplir déconcerterait encore davantage ses ennemis.

Quand Jésus arriva enfin à Béthanie, Marthe alla à sa rencontre pour le saluer, remplie de chagrin et probablement déçue qu’il ne fût pas arrivé plus tôt. « Marthe dit à Jésus : Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais maintenant même, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te le donnera » (Versets 21 et 22).

En réponse, Jésus affirma que son frère Lazare ressusciterait (verset 23). En attirant l’esprit de Marthe sur la résurrection, il est important de noter que le Seigneur ne dit pas que Lazare n’était pas réellement mort. La compréhension générale parmi tous les juifs croyants à cette époque était l’espérance d’une résurrection dans une ère future à venir qui serait accomplie par la puissance divine (verset 24). Ceci est un message important que les croyants devraient annoncer aussi de nos jours, compte tenu en particulier de la théorie humaine prévalant suivant laquelle les morts sont plus vivants que jamais.

Concernant la mort, les Ecritures affirment simplement que c’est la cessation de la vie. La Bible déclare explicitement que les morts ne savent rien (Ecclésiaste 9:11). Si Dieu n’avait pas inclus dans son plan que Jésus devait fournir le prix de la rançon pour Adam et toute la race humaine, la mort aurait été une condition éternelle sans aucun espoir d’être libéré.

Le verset mémoire explique que notre espérance pour la vie repose sur Christ. La puissance de la rançon provenant de son sacrifice expiatoire est l’unique moyen par lequel tous les morts doivent être réveillés et parvenir à la vie. Cela est vrai au cours de cet Age de l’Évangile pour l’église de même que pendant le Royaume de Dieu pour l’humanité tout entière.

Jésus révéla le point d’orgue de cette leçon quand il démontra pourquoi il ne s’était pas rendu à Béthanie avant la mort de Lazare. « Après avoir dit cela, il cria d’une voix forte : Lazare, sors ! Et le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandelettes, et le visage enveloppé d’un linge ». (Jean 11:43-44).

Si la résurrection de Lazare convainquit beaucoup de Juifs sur la puissance divine en cette occasion, pensons à la joie lors de l’établissement du royaume de Dieu, quand des miracles semblables se produiront à l’échelle du monde entier ! (Esaïe 35:10)

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Association des Etudiants de la Bible