Le Bon Berger

Verset clé : « Lorsqu’il a fait sortir toutes celles qui lui appartiennent, il marche devant elles ; et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix » – Jean 10 : 4

Texte choisi : Jean 10 : 1 à 18

Dans cette leçon, notre Seigneur utilise un langage symbolique pour reprendre les pharisiens à cause de leur incapacité d’aider et encourager ceux qui sont décrits comme des brebis afin d’accepter le Messie comme leur vrai berger et d’hériter le royaume de Dieu promis depuis longtemps (Matthieu 23:13).

Jésus s’adressa aux pharisiens à ce sujet et déclara : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n’entre point par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par un autre côté, celui–là est un voleur et un brigand. Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix ; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent et les mène dehors » (Jean 10:1-3).

Dans ce passage le « portier » semble être une bonne représentation de ce que Dieu a conçu avec l’Alliance de la Loi. Les exigences rigoureuses qu’elle contenait furent entièrement satisfaites par le Messie et se terminèrent par sa mort en sacrifice.

Notre verset clé donne une image appropriée de la belle intimité du Messie avec son Église tout au long de l’Age évangélique. Les brebis qui obéissent à sa voix sont décrites dans cette parabole comme étant guidées en suivant la voix du Maître comme le révèlent les Écritures. Il dit que le berger les connaît toutes individuellement ; c’est pourquoi il les appelle par leur nom et les guide.

Dans le monde, beaucoup de voix mensongères ont cherché à imiter l’appel du Berger et à éloigner les brebis par des théories trompeuses qui n’étaient pas en harmonie avec les enseignements de Jésus ou des apôtres. Toute tentative de parvenir au salut en se justifiant soi-même ou par l’accomplissement de grandes œuvres et en ignorant la valeur du sacrifice rédempteur du Christ pour toute l’humanité est une déformation du plan conçu par Dieu pour le salut de l’homme.

La Bible déclare sans équivoque qu’aucun individu ne peut avoir une relation avec le Père sans venir d’abord à Christ, lequel a été accepté par Dieu comme « victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour … [ceux de l’église], mais aussi pour ceux du monde entier » (Jean 14:6 ; 1 Jean 2:2).

Tout au long de cet Age de l’Évangile, Christ a pris soin de ses brebis et les a bénies. Elles sont décrites comme un « petit troupeau » (Luc 12:32). Les individus de cette classe sont généralement considérés avec mépris suivant le point de vue du monde, mais, selon ce qui est écrit en Jean 10 : 16, Dieu a prévu pour le futur de redresser et rétablir même ceux qui s’opposent actuellement aux vraies brebis du présent Age de l’Évangile: « J’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie ; celles–là, il faut aussi que je les amène ; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger ».

Le Bon Berger a donné sa vie « en rançon pour tous ; c’est le témoignage rendu en temps voulu ». Il a pris des dispositions pour donner la rédemption à ceux qui, dans la réalisation terrestre du Royaume de Dieu, deviendront ses brebis (1 Timothée 2:4-6).

Quand le Christ viendra dans sa gloire, il jugera avec son église, c’est-à-dire la bergerie du présent Age de l’Evangile, la famille humaine avec justice (Matthieu 25:31-33). Tous ceux qui, dans la pratique, feront preuve d’une obéissance volontaire aux dispositions divines en vigueur à ce moment-là, quand la connaissance du Seigneur remplira la terre, prospéreront ; à la fin, ils obtiendront la vie éternelle. « L’Esprit et l’épouse disent : Viens ! Que celui qui entend, dise : Viens ! Que celui qui a soif, vienne ; que celui qui veut, prenne de l’eau de la vie gratuitement ! » (Apocalypse 22:17).

&


Association des Etudiants de la Bible