Le pain de vie

Verset clé : « Jésus leur dit : Moi, je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif » – Jean 6 : 35

Texte choisi : Jean 6

L’autorité et la puissance du Christ furent manifestées d’une manière particulière lorsqu’il donna à manger à partir de cinq pains d’orge et de deux poissons à une grande multitude.

« Jésus dit : Faites asseoir ces gens. Il y avait à cet endroit beaucoup d’herbe. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes. Jésus prit les pains, rendit grâces et les distribua à ceux qui étaient là ; il fit de même des poissons, autant qu’ils en voulurent.

Lorsqu’ils furent rassasiés, il dit à ses disciples : Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne se perde » (Jean 6:10-12).

Après ce miracle, les gens désirèrent prendre le Maître par la force et faire de lui un roi. Réalisant que ce n’était pas le dessein du Père, Jésus se retira de la foule et resta dans une montagne un certain temps en communion avec Dieu (versets 14 et 15).

Une autre preuve du choix divin de Christ fut donnée quand ses disciples se trouvèrent pris au milieu d’une tempête au cours d’une sortie en barque, et qu’alors, il marcha sur la mer de Galilée pour aller à leur rencontre (versets 19-21).

Cet événement fut peut-être une opportunité de plus qui stimula l’intérêt du peuple pour Jésus. Pour la majorité, cet intérêt ne semble toutefois pas avoir été motivé par le fait qu’ils estimaient que Jésus était le représentant de Dieu sur terre mais plutôt par une détermination croissante de le propulser dans une position dominante dont ils escomptaient que l’aboutissement serait qu’ils soient libérés de l’asservissement romain. Comme le Seigneur pouvait lire dans leurs pensées, il les incita à ne pas se contenter de simplement reconnaître ses miracles. Son désir était en effet qu’ils l’acceptent comme leur Messie et qu’ils deviennent ses disciples (versets 25-27).

La foule n’ayant pas saisi l’opportunité que Christ lui donnait, n’apprécia pas le sens de ses paroles ; elle lui demanda un signe pour avoir une raison de le croire et compara les cinq mille d’entre eux que Jésus venait de rassasier avec toute la nation d’Israël qui avait été entièrement rassasiée par la manne qui fut envoyée du ciel et permit à ses ancêtres de subsister pendant quarante ans au cours de son expérience dans le désert. Mais Jésus corrigea l’interprétation de la foule en soulignant que ce fut Dieu, et non pas Moïse qui fut à l’origine de cette disposition spéciale. Il déclara également que le véritable pain de Dieu qui était venu du ciel donnerait la vie au monde (versets 30 et 33).

Dans notre verset mémoire, Jésus lui-même s’identifie au « pain de vie » ; il dit que quiconque vient à lui n’aura jamais faim ni soif. Dans ce contexte, le Seigneur laisse entendre que venir à lui, c’est s’approcher de lui avec un désir de justice.

Au cours de l’Age de l’Évangile présent, une invitation spéciale a été lancée. Elle est allée vers ceux qui sont prêts à consacrer leur vie pour suivre l’exemple d’abnégation de Jésus et porter leur croix à son image, pour devenir une partie de son Église qui vivra au ciel (Matthieu 16:24).

Combien nous sommes reconnaissants d’avoir l’assurance que l’humanité dans son ensemble aura une occasion future de recevoir la vie éternelle sur la terre en croyant et en obéissant à son Seigneur et Roi ressuscité.

« Voici, en effet, la volonté de mon Père: que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:40).