Une leçon de la vie de Daniel

« Car il est le Dieu vivant, et il subsiste éternellement ; son royaume ne sera jamais détruit, et sa domination durera jusqu’à la fin. C’est lui qui délivre et qui sauve, qui opère des signes et des prodiges dans les cieux et sur la terre. C’est lui qui a délivré Daniel de la puissance des lions ». — Daniel 6 : 26,27

Le sixième chapitre du livre de Daniel montre comment le prophète, à cause de sa sagesse et de sa prudence, a été élevé à une position d’une grande importance dans le royaume des Mèdes et des Perses.

Nous lisons dans les premiers versets que le roi Darius a établi 120 princes dans le royaume. Certaines traductions parlent de ‘satrapes’, nom qui était donné au gouverneur d’une province. Au-dessus de ces 120 gouverneurs de province, il y avait trois intendants, ministres de confiance, parmi lesquels Daniel était le premier.

Les gouverneurs des provinces devaient rendre compte à ces intendants, de telle sorte que le roi « ne souffrît aucun dommage » ou aucune perte.

Le roi était si content de Daniel car il « surpassait les chefs et les satrapes, parce qu’il y avait en lui un esprit supérieur ; et le roi pensait à l’établir sur tout le royaume » (Daniel 6:3). Nous ne sommes pas tout à fait sûrs que le roi ait agi en conformité avec cette pensée, mais il est intéressant de noter que certains de ces anciens rois savaient reconnaître le caractère et les mérites d’un homme.

Ce bon jugement a été montré par Nabuchodonosor, quand il a reconnu Schadrac, Méschac et Abed-Nego comme serviteurs du vrai Dieu et leur a donné des positions encore plus élevées dans l’empire (Daniel 3:30).

Balthazar aussi n’a pas pris ombrage de l’interprétation de l’écriture sur le mur faite par Daniel, mais l’a bien honoré et récompensé pour ses paroles fidèles, simples et explicites (Daniel 5:29).

Lorsque Darius, roi des Mèdes et des Perses, a vaincu Babylone, loin de détruire tous les dirigeants, y compris Daniel, il les aurait tous épargné, excepté le roi, et a donné à Daniel une position très élevée dans l’empire. Sans aucun doute, comme Daniel était un prophète, là aussi la providence de Dieu est intervenue, mais le roi a manifestement apprécié ses bonnes qualités.

Occupant une telle fonction en tant qu’un des trois dirigeants de l’empire, il est évident que Daniel se trouvait sur le chemin de ceux qui aspiraient à cette fonction.

De plus, comme c’était un homme au caractère irréprochable, il devait être en mesure de déjouer de nombreuses tentatives d’enrichissement et d’évolution personnels, car ces pays de l’Orient étaient connus pour le pillage et la malhonnêteté.

Ainsi, Daniel était sûr de s’être fait de nombreux ennemis secrets qui cherchaient à le faire chuter. D’après le récit, il semble que ces ennemis, dont beaucoup étaient au premier plan dans la vie officielle, avaient fouillé en vain pour trouver un vrai motif de plainte.

Ils en ont finalement conclu que s’il fallait trouver une faute, ce ne pouvait être qu’à cause de sa religion. Le témoignage de ses ennemis était : « Nous ne trouverons aucune occasion contre ce Daniel, à moins que nous n’en trouvions une dans la loi de son Dieu ». (Daniel 6:5)

JUSTES PERSÉCUTÉS

Nous nous rappelons ici les paroles de Jésus dans Jean 3:19 : « Et ce jugement c’est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. »

Plus tard, en Jean 15:19, il dit à ses disciples : « Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait. »

Paul donne un témoignage similaire dans 2 Timothée 3:12 : « Or, tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés. »

Il a vraiment été dit : « Quiconque fait bien et est fidèle et véritable tandis que d’autres sont malhonnêtes et faux, doit s’attendre à être opposé et haï ; tous les efforts seront faits pour blesser son caractère et le traîner dans la boue, et pour montrer qu’il n’est pas meilleur que ceux qui l’assaillent ».

C’était certainement vrai dans le cas de Daniel. Les ennemis qui cherchaient sa perte étaient en effet remplis de l’esprit de Satan, dont les plans et les desseins semblaient venir naturellement vers eux.

Très habilement ils ont conseillé au roi que le peuple devrait reconnaître sa position exaltée. S’appuyant sur la loi des Mèdes et des Perses, en vertu de laquelle aucun décret que le roi avait mis en place ne pourrait être modifié ou annulé, ces comploteurs ont réussi à convaincre le roi de décréter que pendant trente jours il serait considéré comme un crime d’offrir une vénération à toute personne ou à d’autre dieux que Darius lui-même.

Il est certainement improbable que le roi avait une idée aussi fausse de son importance personnelle, ou que les ministres croyaient qu’il était infaillible. Il s’agissait plutôt d’une affaire qu’ils ont suggérée comme un stratagème dans l’art de gouverner, une manipulation du peuple.

C’était justifié, selon leur jugement perverti, sur la base de la paix et de la sécurité nationale. En d’autres termes, cela servirait à imposer des restrictions souhaitables au peuple.

On retrouve son équivalent dans le principe de l’enseignement de certaines fausses doctrines, comme les tourments éternels. Beaucoup de prédicateurs intelligents ne croient pas en cet enseignement. Cependant, ils ne dissuadent pas leurs auditeurs de croire au feu de l’enfer, selon le principe qu’un mensonge est justifié s’il peut apporter des résultats positifs.

DES ENNEMIS HEUREUX

Après avoir obtenu la signature du roi relative à la nouvelle loi, les conspirateurs se réjouissaient à l’idée que Daniel était enfin à leur portée et, dans leur esprit, déjà pratiquement détruit.

Ils connaissaient si bien son caractère qu’ils n’avaient aucun doute qu’il serait fidèle à ses convictions religieuses, et que cela leur donnerait ainsi l’occasion de précipiter sa chute.

En cela, ils avaient tout à fait raison, car le récit rapporte : « Lorsque Daniel sut que le décret était écrit, il se retira dans sa maison, où les fenêtres de la chambre supérieure étaient ouvertes dans la direction de Jérusalem ; et trois fois le jour il se mettait à genoux, il priait, et il louait son Dieu, comme il le faisait auparavant. » (Daniel 6:10).

Cela faisait partie de ses habitudes d’ouvrir la fenêtre en direction de Jérusalem et de s’agenouiller en prière et en actions de grâce devant son Dieu.

Nous pouvons en tirer une leçon pour nous-mêmes. Le Psaume 95:6 dit : « Venez, prosternons-nous et humilions-nous, Fléchissons le genou devant l’Eternel, notre créateur ! » Il y a un commentaire à ce sujet dans la manne céleste qui dit : « Il est impossible pour un chrétien de maintenir une bonne et cohérente marche de sa vie, et de construire une telle structure de caractère et de foi comme l’a fait l’apôtre, structure composée ‘‘d’or, d’argent et de pierres précieuses » sans la prière ; et qui plus est, sans prier régulièrement - nous aurions presque tendance à dire, sans s’agenouiller pour prier. »

Une bonne attitude respectueuse envers notre Père céleste nous invite dans nos dévotions privées à nous prosterner et nous agenouiller « devant le Seigneur qui nous a faits. »

Dans la tourmente de la vie actuelle, se mettre à genoux n’est pas toujours possible, et nous devons apprendre à prier, même si nous ne nous mettons pas à genoux pour le faire.

Il a été dit que prier c’est adresser une pensée vers Dieu. Éphésiens 5:19 dit « chantant et célébrant de tout votre cœur les louanges du Seigneur », et cela peut être fait dans de nombreuses situations de la vie quotidienne.

En marchant dans la rue, nous pouvons penser à Dieu, pris dans les bouchons de la circulation nous pouvons penser à Dieu. Prier, c’est agir en toute circonstance comme si nous agissions pour lui et si notre prière faite en pensée couvre toutes les activités quotidiennes, nous pouvons alors appliquer le verset en 1 Thessaloniciens 5:17 : « Priez sans cesse. »

On ne nous dit pas pourquoi Daniel avait pris l’habitude que la pratique privée de son culte soit rendue publique et généralement connue par la population.

C’est une manière tout à fait différente de celle que Jésus a enseignée à ses disciples au cours de cet âge. « Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. » (Matthieu 6:6)

Probablement, la coutume de Babylone était de nature à montrer plus ouvertement la pratique raisonnable et appropriée de Daniel.

Le culte païen autour de lui était plus ou moins public et visible, et Daniel n’avait pas honte de faire savoir qu’il tournait son visage vers Jérusalem, la ville typique de Dieu. Il illustrait sa fidélité au vrai Dieu et sa séparation d’avec l’idolâtrie. Il n’était pas satisfait de juste fermer les yeux quand il priait après s’être retiré pour se reposer. Il s’est rendu compte qu’il avait un Dieu grand qui était digne de vénération et de culte. Il reconnaissait que c’était un privilège de communiquer et d’être en communion avec son Créateur.

Nous aussi, nous reconnaissons que c’est un merveilleux privilège d’adorer le Dieu céleste. Il nous a en outre été accordé la faveur merveilleuse de nous tourner vers lui et de s’adresser à lui comme notre Père. Nous sommes aussi encouragés à venir à lui en temps utile pour être secourus dans nos besoins (Hébreux 4:15,16).

Jésus nous a donné la méthode pour une prière réussie quand il a dit : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé » (Jean 15:7).

L’Apôtre Jean a ajouté : « Nous avons auprès de lui cette assurance, que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute » (1 Jean 5:14).

Selon un plan préétabli, les conspirateurs se sont réunis au bon moment pour assister aux dévotions de Daniel. Ils sont ensuite allés vers le roi pour lui annoncer que le premier à désobéir à son décret, et donc passible de sa peine, était celui qui avait la confiance et l’honneur, le premier ministre de l’empire : Daniel.

Ils ont rappelé au roi ce qu’il avait dit, que tout homme qui vénérait quelque dieu ou homme autre que lui-même serait jeté dans la fosse aux lions. Quand le roi se rendit compte qu’il avait été abusé pour promulguer ce décret dans le but précis de détruire son conseiller le plus précieux, il « fut très affligé quand il entendit cela » et « il prit à cœur de délivrer Daniel » (Daniel 6:14).

Le roi chercha tous les moyens possibles pour faire annuler le décret, ou disculper Daniel de sa peine. Cependant, les conspirateurs ne cessaient d’argumenter pour prouver qu’une telle démarche était tout à fait impossible.

Ils dirent : « Sache, ô roi, que la loi des Mèdes et des Perses exige que toute défense ou tout décret confirmé par le roi soit irrévocable » (Daniel 6:15). Darius n’avait aucun moyen de s’échapper. Son décret devant être maintenu, il ordonna alors que Daniel soit arrêté et jeté dans la fosse aux lions. La conduite de Daniel en tout temps avait été remarquable et avait eu un tel effet sur le roi qu’il ne pouvait qu’exprimer l’espoir : « Puisse ton Dieu, que tu sers avec persévérance, te délivrer ! » (Daniel 6:16)

Il savait que Daniel vénérait Dieu sincèrement et qu’il lui faisait entièrement confiance, et cela l’impressionnait tellement qu’il avait l’espoir que le Dieu que Daniel servait pourrait en quelque sorte le délivrer.

La vie de Daniel a été un témoignage non seulement de sa fidélité et de son caractère, mais aussi de la fidélité et du caractère du Dieu qu’il adorait. Nous sommes exhortés par ces paroles : « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. » (Matthieu 5:16)

Nos vies devraient être des épîtres vivantes. Beaucoup de nos amis et voisins ne connaissent Dieu que parce qu’ils sont capables de voir et d’apprécier en nous le caractère du chrétien ainsi que son mode de vie.

Les ennemis de Daniel ne se contentèrent pas de l’avoir jeté dans la fosse aux lions. Ils étaient déterminés à ce que rien ne puisse entraver leurs mauvais desseins, et ils firent donc poser une pierre à l’ouverture de la fosse, scellée des sceaux du roi et de ses seigneurs.

Ces hommes méchants ne pouvaient tolérer dans leur milieu un individu dont la vie était irréprochable, ou qui les avait peut-être en certaines occasions empêché de mener à bien d’autres plans diaboliques.

On ne nous dit pas comment Daniel a passé la nuit, mais nous savons en qui il avait confiance. Nous sommes également convaincus qu’il pouvait prier avec autant de ferveur dans la fosse aux lions qu’il le faisait dans sa propre chambre.

Le roi Darius fut troublé en son esprit, et son sommeil le quitta. Il passa la nuit à jeuner, et il est évident que Daniel a eu une nuit plus paisible dans la fosse que le roi dans son lit.

Très tôt le matin, Darius alla précipitamment à la fosse, et s’écria : « Daniel, serviteur du Dieu vivant, ton Dieu, que tu sers avec persévérance, a-t-il pu te délivrer des lions ? » La réponse est venue : « Mon Dieu a envoyé son ange et fermé la gueule des lions, qui ne m’ont fait aucun mal. » (Daniel 6:20,22)

UN « LION RUGISSANT »

Il nous est fait part en 1 Pierre 5:8 d’un péril qui menace les chrétiens : « Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera ». Daniel s’était engagé envers le Dieu qu’il servait, et c’est exactement ce que nous sommes invités à faire.

« Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous » (Pierre 5:7) L’Ecriture nous assure : « L’ange de l’Eternel campe autour de ceux qui le craignent, Et il les arrache au danger » (Psaume 34:8).

Le pouvoir modérateur de Dieu est au-dessus de tout ce qui est destructeur et nuisible. Comme la providence de Dieu sur Daniel lui permit de vaincre la puissance naturelle des bêtes sauvages, Il permet parfois que ses fidèles aujourd’hui soient exposés à la haine et aux fausses déclarations.

Il en a été ainsi dans le cas de Jésus. Il a averti ses disciples qu’ils devraient partager les mêmes expériences, en disant : « Mais, avant tout cela, on mettra la main sur vous, et l’on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues, on vous jettera en prison, on vous mènera devant des rois et devant des gouverneurs, à cause de mon nom » (Luc 21:12).

Etre auprès de Christ c’était être près du feu de la persécution. Le livre des Actes nous parle de Jacques, Etienne, Pierre et Paul, et nous en connaissons beaucoup d’autres de cette époque et depuis qui ont souffert et sont morts à cause de leur foi.

Pierre, écrivant à une époque où beaucoup de persécutions cruelles faisaient rage, a dit : « Bien-aimés, ne soyez pas surpris, comme d’une chose étrange qui vous arrive, de la fournaise qui est au milieu de vous pour vous éprouver. Réjouissez-vous, au contraire, de la part que vous avez aux souffrances de Christ, afin que vous soyez aussi dans la joie et dans l’allégresse lorsque sa gloire apparaîtra » (1 Pierre 4:12, 13).

« Et c’est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces » (1 Pierre 2:21).

Dieu est puissant, et il a effectivement délivré Daniel. Il est aussi capable d’envoyer son « ange » pour fermer la gueule des « lions » qui blesseraient son peuple aujourd’hui. Paul a témoigné de la grande puissance protectrice de Dieu en disant : « Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. » (Romains 8:38,39)

Toutes choses sont soumises à celui que nous avons choisi de servir en faisant nos vœux de consécration. Dans certains cas, il se peut qu’il plaise au Seigneur d’accorder une merveilleuse délivrance, comme dans le cas de Daniel, tandis que dans d’autres cas, sa providence peut s’exercer autrement.

Il a permis qu’Etienne soit tué par lapidation et que Jacques soit décapité par Hérode. Toutefois, lorsque Pierre était en prison dans l’attente de subir le même sort, un ange a été envoyé pour le délivrer.

C’est Dieu qui décide quand nous devrions être délivrés et quand l’ennemi devrait paraître triomphant. C’est par la foi que nous devons accepter sa providence dans notre vie, en étant assurés qu’il accordera la force et la grâce nécessaires chaque fois que nous serons dans le besoin.

Au milieu de sa persécution, Etienne a eu dans son cœur la paix de Dieu à tel point que son visage devint comme le visage d’un ange. Il était calme, serein et imperturbable : « Mais Etienne, rempli du Saint-Esprit, et fixant les regards vers le ciel, vit la gloire de Dieu et Jésus debout à la droite de Dieu. » (Actes 7:55)

Nous devons apprendre que la piété, la droiture et la vertu ne dispensent pas de l’adversité et des maux. En effet, il est fréquent que plus le dévouement et la fidélité à Dieu sont profonds et complets, plus dures sont les épreuves.

Toutes ces souffrances pour la justice sont utiles au développement d’un être digne de vivre éternellement. Ceux qu’a utilisés le Seigneur pour nous instruire ont souligné que « c’est par beaucoup de tribulations qu’il nous faut entrer dans le royaume de Dieu » (Actes 14:22).

LA VOLONTE DE DIEU

Dans quelle mesure peut-on rechercher et s’attendre à une intervention divine lorsque nous sommes en difficulté, dans l’épreuve, ou en danger ?

Les Écritures déclarent clairement que les véritables enfants de Dieu peuvent avec confiance avoir recours à son aide en cas de besoin.

« L’Eternel affermit les pas de l’homme, et il prend plaisir à sa voie ; s’il tombe, il n’est pas terrassé car l’Eternel lui prend la main » (Psaume 37:23,24).

« Car l’Eternel aime la justice, et il n’abandonne pas ses fidèles ; ils sont toujours sous sa garde, mais la postérité des méchants est retranchée » (Psaume 37:28).

« Remets ton sort à l’Eternel, et il te soutiendra, Il ne laissera jamais chanceler le juste » (Psaumes 55:23).

Jésus a dit : « Considérez comment croissent les lis des champs, … Si Dieu revêt ainsi l’herbe des champs, …ne vous vêtira-t-il pas à plus forte raison ? » (Matthieu 6:28,30).

« Votre Père céleste sait que vous en avez besoin… Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus » (Matthieu 6:32,33).

Jésus a également dit que Dieu se souvient même de la mort d’un passereau, et il a continué en disant : « Vous valez plus que beaucoup de passereaux » (Matthieu 10:31).

Le Seigneur dirige toutes les affaires de ceux qui se sont véritablement engagés pour lui, et sa promesse est la suivante : « Je ne te délaisserai point, et je ne t’abandonnerai point » (Hébreux 13:5).

LES DESSEINS DE DIEU ONT ETE SERVIS

Chaque fois que des miracles ont été opérés pour la délivrance du peuple de Dieu, il y a toujours eu un but divin à accomplir. Ce but a été la poursuite de sa bonne cause dans le monde.

Daniel était un représentant du vrai Dieu et avait fait connaître, tant par ses paroles que par sa vie, la grandeur du Dieu qu’il adorait. Il a semblé préférable à l’Eternel à ce moment particulier de préserver la vie de son serviteur.

L’œuvre de sa vie n’était pas encore terminée. Des visions et des révélations devaient lui être données au sujet de l’avenir. Il devait être encore utilisé pour encourager et motiver son peuple à retourner dans la terre de ses pères, à reconstruire sa ville et le Temple, et à de nouveau adorer Jehova dans le lieu convenable.

Ce miracle était la manière de Dieu de leur témoigner que, même en étant en captivité dans d’autres nations, Il était leur Dieu et qu’Il était avec eux.

Après la délivrance de Daniel, le roi fit jeter tous les conspirateurs dans la fosse aux lions, et ils ont été détruits. Ceci illustre un principe de justice divine selon lequel ceux qui creusent des fosses pour les autres tombent eux-mêmes dedans. « Voici, le méchant prépare le mal, il conçoit l’iniquité, et il enfante le néant. Il ouvre une fosse, il la creuse, et il tombe dans la fosse qu’il a faite » (Psaume 7:15,16).

S’il est vrai que « Maintenant nous estimons heureux les hautains ; Oui, les méchants prospèrent ; Oui, ils tentent Dieu, et ils échappent ! » (Malachie 3:15), nous sommes assurés que dans l’âge futur, ce sera différent.

En ce qui concerne le royaume à venir, l’Eternel dit : « Je ferai de la droiture une règle, et de la justice un niveau ; et la grêle emportera le refuge de la fausseté, et les eaux inonderont l’abri du mensonge. » (Esaïe 28:17)

Daniel était tellement assailli par ses ennemis qu’il semblait n’avoir aucun moyen d’échapper à une mort violente. Cependant, en raison de sa fidélité et de la providence de Dieu, il a été délivré.

Le récit de Daniel a été écrit pour que nous puissions tirer de précieux enseignements relatifs aux soins et à la protection de Dieu sur ceux qui placent leur confiance en lui seul.

Le roi Darius lui-même craignait le Dieu de Daniel, et disait : « C’est lui qui délivre et qui sauve, qui opère des signes et des prodiges dans les cieux et sur la terre. C’est lui qui a délivré Daniel de la puissance des lions » (Daniel 6:27).

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Association des Etudiants de la Bible