Vie chrétienne et doctrine |
Dieu et la création – 12ème partie
Le don de Dieu
Malgré la grande tromperie de Satan par le mensonge « Vous ne mourrez point » (Genèse 3:4), la chrétienté actuelle a adopté les concepts de tourments éternels et de purgatoire. Ces deux doctrines ne sont cependant pas enseignées par la Parole de Dieu.
Elles enseignent au contraire que l’homme doit choisir entre la vie ou la mort. La mort est la punition du péché et la vie est le don de Dieu. Ce don merveilleux fut offert à nos premiers parents et leur fut accessible à la condition d’obéissance à la loi de Dieu. Ils désobéirent et s’attirèrent la punition de mort.
LE DON DE DIEU
Le don de Dieu, la vie, est accessible à tous. Jésus dit : « Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:16). Notons que Jésus utilise le mot « périsse », qui veut dire destruction complète et non torture. S’il n’y avait pas eu le don de la vie par Christ le Rédempteur, la race humaine aurait péri, mais n’aurait jamais été soumise à des tourments.
La tromperie de Satan a été si grande qu’elle a dépouillé le langage de son sens. Normalement chacun connait la signification des mots mourir et mort, mais le mensonge de Satan a été si trompeur que dans les milieux théologiques, ces mots sont tordus et expriment la séparation d’avec Dieu et pour certains, cette séparation d’avec Dieu veut dire torture dans un enfer de feu.
Les Ecritures ne font pas de distinction entre la mort des animaux et celle des humains. La Bible dit: « Comme meurt l’un, ainsi meurt l’autre, ils ont tous un même souffle, et la supériorité de l’homme sur la bête est nulle ; car tout est vanité. Tout va dans un même lieu ; tout a été fait de la poussière, et tout retourne à la poussière » (Ecclésiaste 3:19,20).
LE DESIR DE VIVRE
C’est bien le désir légitime de vivre qui a rendu l’homme si susceptible de croire à la tromperie de Satan. Même sous les conditions anormales de péché, de maladie et de guerre, la vie est considérée par la plupart des gens comme une chance, une bénédiction et il est difficile de croire (des millions refusent de le croire) que quand le cœur arrête de battre, il n’y a plus de vie. Avec cette détermination à vivre, l’humanité est en proie au mensonge de Satan « vous ne mourrez point » et « il n’y a pas de mort ».
Cette attitude humaine à l’égard de la vie est l’une des choses qui distingue l’homme des animaux. Dieu créa l’homme avec l’intention de vivre, non temporairement, mais pour toujours (Deutéronome 30:19).
La mort, par conséquent, était la punition la plus sévère attachée au péché. Il n’est pas étonnant que nous devions en avoir peur ; et il n’est pas surprenant que beaucoup insistent sur le fait qu’elle n’est pas réelle, mais plutôt que ce qu’on appelle mort est un moyen d’échapper dans une autre vie.
Mais quelque sévère que puisse être la punition de mort, les Ecritures insistent sur sa réalité. Cependant, la Bible maintient l’espoir d’une vie future. Cet espoir n’est pas prédit sur l’illusion vaine que personne ne meurt réellement, mais sur la promesse de Dieu de restaurer les morts à la vie.
Les disciples de Jésus ont la promesse d’une demeure céleste avec lui, pas parce que cela constitue une échappatoire quand le corps meurt et est envoyé au ciel, mais parce que la puissance de Dieu les restaurera à la vie par la résurrection et les exaltera à « la gloire, l’honneur et l’immortalité » (Romains 2:7).
Quand le prophète Job eut souffert au-delà du point d’endurance humaine ordinaire, il demanda à Dieu de le laisser mourir. Ayant prié pour la mort, Job posa la question « si un homme meurt, revivra-t-il ? » (Job 14;14).
Job ne demanda pas « si un homme meurt, est-il réellement mort ? ». Job savait que ceux qui meurent sont morts. Il demanda à Dieu de le laisser mourir. Cela, croyait-il, était le seul moyen de le libérer de la souffrance. Ce qui préoccupait Job était si Dieu lui rendrait la vie après un certain temps.
Job parlait sous l’inspiration du Saint Esprit, ou puissance de Dieu, et répondant à sa propre question, il dit : « Si l’homme une fois mort pouvait revivre, j’aurais de l’espoir tout le temps de mes souffrances, jusqu’à ce que mon état vînt à changer. Tu appellerais alors, et je te répondrais, tu languirais après l’ouvrage de tes mains » (versets 14,15).
Dans le Nouveau Testament Jésus confirme cet espoir d’être rappelé de la mort au temps fixé par Dieu, comme dans l’exemple de la mort de Lazare, le frère de Marthe et Marie de Béthanie. Ce récit se trouve au chapitre 11 de Jean, versets 1 à 46.
LE SOMMEIL DE LA MORT
Quand Jésus était au nord de la Galilée, Lazare tomba malade et ses sœurs envoyèrent dire à Jésus : « Seigneur, celui que tu aimes est malade » (verset 3).
A l’évidence, les sœurs pensaient que quand leur Maitre recevrait cette information, il viendrait à chez eux à Béthanie à l’instant. Au lieu de cela, il attendit deux jours, puis annonça à ses disciples « notre ami Lazare dort ; mais je vais le réveiller ».
Les disciples ne comprirent pas le sens de cette remarque. Ils pensaient que Jésus se référait au « repos du sommeil ». Puis Jésus leur dit clairement « Lazare est mort » (versets 11-14).
Une vérité fondamentale des Ecritures est exprimée dans cette conversation entre Jésus et ses disciples. En fait, comme Jésus l’avait dit, Lazare était mort ; mais comme il pensait le ramener à la vie, Jésus parla de la mort comme étant plutôt un sommeil.
Et c’est vrai pour toute l’humanité (les morts et ceux qui vont mourir); tous SONT morts. Satan mentit quand il dit « vous ne mourrez pas » . Cette punition pour le péché aurait été un oubli éternel pour tous les enfants d’Adam, s’il n’y avait eu l’amour de Dieu par Christ, qui vint mourir lui-même en lieu et place d’Adam qui avait péché. Paul écrit « car comme tous meurent en Adam, tous revivront en Christ » (1 Corinthiens 15;22).
Ils ne seront pas rendus vivants avant le moment choisi par Dieu pour les restaurer de la mort à la vie. Mais Dieu considère ceux qui sont morts comme s’ils étaient endormis. Tous ceux qui dorment s’attendent à se réveiller, et Dieu a promis que par Christ ceux qui sont endormis dans la mort seront également réveillés.
L’ESPOIR DE LA RESURRECTION
Jésus retourna à Béthanie, et comme il approchait de la maison de cette petite famille qu’il aimait beaucoup, Marthe vint à sa rencontre et lui dit « Seigneur, si tu avais été présent, mon frère ne serait pas mort ». Jésus répondit « Ton frère ressuscitera » (Jean 11:21,23).
Jésus ne dit pas à Marthe que son frère n’était pas réellement mort, qu’il était à cet instant en fait plus vivant que jamais. Le message de réconfort de Jésus était que quoique Lazare était effectivement mort, il serait ramené à la vie. C’est le grand espoir de vie que la Bible révèle pour toute l’humanité.
Marthe dit ensuite à Jésus: « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour » (verset 24). La Bible révèle que ce « dernier jour » est l’âge final dans le plan de Dieu pour le rétablissement de l’homme du péché et de la mort.
Une fois ce programme de rétablissement complet, il y aura, pour la race humaine restaurée, des âges de paix et de joie sans fin. Marthe savait que son frère serait ramené à la vie au moment de la résurrection générale, mais cela ne pouvait enlever de son cœur cette amertume liée à la perte d’un être cher.
Jésus répondit de nouveau à Marthe, disant : « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais » (versets 25 et 26).
De ce merveilleux passage nous avons la propre assurance de Jésus qu’à la fois les croyants et ceux qui n’ont pas eu une pleine opportunité de croire pendant cette vie seront réveillés de la mort, les croyants à une perfection immédiate de vie, et les non-croyants à une opportunité de croire et de vivre pour toujours.
Un peu plus tard, Jésus réveilla Lazare de la mort ce qui était une illustration du plan divin pour toute l’humanité. Il est dit en Jean 5:28,29 : « Ne vous étonnez pas de cela ; car l’heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix et en sortiront. Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement ».
Il y a beaucoup de textes de la Bible pour montrer que par la résurrection les fidèles croyants en Christ de cet âge seront récompensés par l’immortalité, et Paul utilise même les termes « gloire, honneur et immortalité » (Romains 2:7).
Mais ceux qui seront réveillés de la mort et appelés au « jugement », s’ils passent ce jugement avec succès, seront ramenés à la perfection de la vie humaine.
Le mot jugement dans ce texte est la traduction du mot grec ‘krisis’. Il veut dire test ou épreuve, ce qui fait qu’au temps de la résurrection générale, toute l’humanité sera mise à l’épreuve, comme Adam et Eve furent mis à l’épreuve en Eden.
La grande différence entre la période d’épreuve future de toute l’humanité et l’épreuve de nos premiers parents sera que les hommes ne seront plus trompés par Satan, comme Eve le fut, ainsi que toute l’humanité le fut dès lors.
Puis ils sauront que Dieu dit la vérité quand il affirmait que la mort serait la punition du péché, parce qu’ils l’auront vécue et expérimentée.
Quand ils auront été réveillés du sommeil de la mort et auront appris combien de temps s’est passé sans qu’ils en aient eu conscience, ils sauront qu’ils étaient réellement morts.
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A suivre …