La sortie d’Egypte

Verset clé : « Car les chevaux de Pharaon, ses chars et ses cavaliers sont entrés dans la mer, et l’Eternel a ramené sur eux les eaux de la mer ; mais les enfants d’Israël ont marché à sec au milieu de la mer » – Exode 15:19

Texte choisis : Exode 1:8-14 ; 15:1-27

Beaucoup d’années s’étaient passées depuis l’époque de Joseph. Ce dernier avait développé une bonne relation entre les enfants d’Israël et le Pharaon qui était au pouvoir à son époque. Cependant, « il s’éleva sur l’Egypte un nouveau roi qui n’avait pas connu Joseph » (Exode 1:8).

Ce nouveau Pharaon craignait que les Israélites deviennent un peuple si grand qu’il pourrait être plus puissant que les Egyptiens. Il ordonna que soient établis des chefs de corvées afin de les accabler de travaux pénibles, mais les Israélites continuèrent à se multiplier.

Pharaon ordonna que des fardeaux supplémentaires leur soient attribués. « Ils leur rendirent la vie amère par de rudes travaux en argile et en briques, et par tous les ouvrages des champs : et c’était avec cruauté qu’ils leur imposaient toutes ces charges » (verset 14). Mais les enfants d’Israël se multipliaient, malgré leur servitude qui devenait plus dure.

« Les enfants d’Israël gémissaient encore sous la servitude, et poussaient des cris. Ces cris, que leur arrachait la servitude, montèrent jusqu’à Dieu. Dieu entendit leurs gémissements, et se souvint de son alliance avec Abraham, Isaac et Jacob. Dieu regarda les enfants d’Israël, et il en eut compassion » (Exode 2:23-25).

Les dix plaies qui vinrent sur l’Egypte, en particulier la dernière pendant laquelle tous les premiers-nés furent tués, constituèrent le moyen par lequel Dieu agit par sa puissance, par l’intermédiaire de Moïse et Aaron, pour accomplir la délivrance promise.

L’humanité également a été dans la servitude depuis la chute de nos premiers parents dans le jardin d’Eden. D’une manière semblable, nous avons souffert ‘cruellement’ entre les mains du grand chef de corvée, Satan, et avons été enfermés dans la prison de la mort.

Cette condition de l’homme déchu est bien décrite par le prophète Esaïe : « Et c’est un peuple pillé et dépouillé ! On les a tous enchaînés dans des cavernes, plongés dans des cachots ; ils ont été mis au pillage, et personne qui les délivre ! Dépouillés, et personne qui dise : Restitue ! » (Esaïe 42:22).

L’Apôtre Paul décrit cet ensemble de circonstances à son époque par ces paroles : « Nous savons que, jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement » (Romains 8:22).

Mais, comme ce fut le cas avec Israël, le plan de Dieu est de délivrer l’homme de la servitude, de la prison, de ses gémissements provoqués par Satan et par le péché. Ceci s’accomplira sous l’autorité du royaume millénaire de justice de Christ ici sur la terre.

Nous voyons actuellement les ‘plaies’ de la détresse venant sur ce présent monde mauvais et ceci donne le signal de l’établissement proche de ce royaume et des bénédictions qui en résulteront sur toutes les familles de la terre.

Comme le verset clé le montre, Pharaon et ses cavaliers furent détruits dans la mer tandis que les enfants d’Israël marchaient à sec au milieu de la mer. De même, dans le royaume de Christ à venir, Satan et ses anges seront rendus impuissants et finalement détruits, incapables d’accabler plus longtemps l’humanité.

En parlant de manière prophétique de ce temps futur, et de Christ dirigeant le royaume, Esaïe dit : « L’Esprit du Seigneur, l’Eternel, est sur moi [Christ], car l’Eternel m’a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux ; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers la délivrance » (Esaïe 61:1).

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Association des Etudiants de la Bible