Aux clartés de l’Aurore |
Jésus, fidèle jusqu’à la mort
« Et c’est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces, lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est point trouvé de fraude ; lui qui, injurié, ne rendait point d’injures, maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement. » (1 Pierre 2:21 à 23)
C’est l’époque de l’année où les personnes consacrées à Dieu se rassemblent pour commémorer la mort de notre Seigneur. Quand nous le faisons, il convient que nous nous rappelions l’exemple parfait qu’il nous a montré sous tous les aspects de la vie et du caractère. Des aperçus significatifs attirent notre attention sur la fidélité de Jésus pendant son bref ministère terrestre, et particulièrement au cours de son procès, d’abord devant les chefs religieux de son époque, et ensuite devant les autorités civiles.
Suite à l’arrestation du Maître à Gethsémané, celui-ci fut conduit devant le souverain sacrificateur. Ce dernier interrogea Jésus sur ses disciples, puis sur sa doctrine. Le souverain sacrificateur pensait sans doute que pour répondre à ses questions, il allait dire quelque chose qui pourrait être interprété comme un blasphème.
La réponse de Jésus à ses questions est révélatrice. Il dit : « J’ai parlé ouvertement au monde ; j’ai toujours enseigné dans la synagogue et dans le temple, où tous les Juifs s’assemblent, et je n’ai rien dit en secret. Pourquoi m’interroges-tu ? Interroge sur ce que je leur ai dit ceux qui m’ont entendu ; voici, ceux–là savent ce que j’ai dit » (Jean 18:19-21).
Jésus n’avait pas attendu la fin de sa vie pour rendre témoignage à la Vérité. Un témoin fidèle devant le souverain sacrificateur n’aurait pas, en soi, prouvé la fidélité du Maître, même si c’était un point particulier important de son ministère de la vérité où il fut entièrement fidèle.
Jésus vint sur terre pour être « la lumière du monde ». Pour remplir cette fonction, il était essentiel qu’il laisse briller sa lumière en enseignant au peuple les grandes vérités du plan de son Père, ce qu’il fit fidèlement depuis le début de son ministère. Une minorité de ceux à qui Jésus rendit témoignage acceptèrent son enseignement et agirent en conformité avec lui ; ils l’avaient si bien assimilé que Jésus croyait que le souverain sacrificateur pouvait obtenir une réponse à sa question en le demandant tout simplement aux gens du peuple, ce qui serait sans doute le plus réaliste. Le psalmiste, dans une prophétie concernant Jésus, met ces paroles dans sa bouche : « Je veux faire ta volonté mon Dieu ! Et ta loi est au fond de mon cœur. J’annonce la justice dans la grande assemblée ; Voici, je ne ferme pas mes lèvres, Eternel, tu le sais ! » (Psaumes 40:9,10).
Le souverain sacrificateur n’étant pas satisfait de la réponse de Jésus, posa d’autres questions : « Jésus garda le silence. Et le souverain sacrificateur, prenant la parole, lui dit : Je t’adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si tu es le Christ, le Fils de Dieu. Jésus lui répondit : Tu l’as dit. De plus, je vous le déclare, vous verrez désormais le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel » (Matthieu 26: 63,64).
C’est le type de réponse que le souverain sacrificateur voulait entendre du Maître, ce qui à son avis, le rendait coupable de mort pour cause de blasphème. Jésus le savait, mais il n’hésita pas à rendre témoignage de la vérité dans ces circonstances difficiles, après avoir témoigné fidèlement au sujet du royaume tout au long de son ministère.
DEVANT PILATE
Quand Jésus fut ensuite amené devant Pilate, il lui fut demandé de témoigner sur ce qu’avaient été ses activités. »Qu’as-tu fait ? » demanda Pilate (Jean 18:35). Pilate n’était pas concerné par les aspects religieux de la question. Il y avait un degré considérable de liberté religieuse dans l’empire romain à cette époque. Tout allait bien selon Pilate, même si Jésus prétendait être le Fils de Dieu. Cependant, l’accusation portée par Pilate était que Jésus prétendait être un roi. En effet, si Jésus aspirait à être roi, ce serait une trahison contre César, ce que Pilate ne pouvait pas tolérer.
Lorsque Pilate demanda à Jésus : « Qu’as-tu fait ? », la question était destinée à savoir si Jésus avait cherché à se proclamer roi des Juifs. Jésus le comprit et répondit à Pilate : « Mon royaume n’est pas de ce monde, répondit Jésus. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin que je ne fusse pas livré aux Juifs ; mais maintenant mon royaume n’est point d’ici–bas » (Jean 18:36). Ce raisonnement était clair, et il était évident pour Pilate que Jésus n’était pas une menace pour la cohésion de l’Empire romain.
Pilate poursuivit donc son interrogatoire, en demandant : « Tu es donc roi ? » (verset 37). Comme Jésus avait expliqué que son royaume n’était pas de ce monde, il affirma sans crainte sa royauté. Il répondit à Pilate : « Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix » (verset 37).
Jésus affirmant sans hésitation qu’il était né pour être roi, Pilate ne pouvait rien faire pour le sauver, même s’il avait déclaré ne trouver aucune faute en cet homme.
Là encore, nous voyons le point culminant de la vie de fidélité de Jésus avec ce dernier témoignage dont il savait qu’il le conduirait à la croix. Alors que Jésus n’avait pas levé d’armée ni n’avait cherché d’aucune manière à se proclamer roi, il avait fait beaucoup pour préparer son royaume et illustrer ce que le royaume, une fois créé, signifierait pour l’humanité. Tout autre prévenu à la barre, si on lui avait demandé ce qu’il avait fait, aurait probablement répondu : « Je n’ai rien fait ». Telle ne fut pas la réponse de Jésus à Pilate. Il expliqua simplement que son royaume n’était pas de ce monde. En réalité, Jésus avait passé trois ans et demi à faire le travail préparatoire pour ce royaume futur.
Jésus n’avait commis aucun crime qui pourrait lui être reproché selon la justice. Au contraire, il avait été actif dans le bien. Il avait guéri les malades, purifié les lépreux, chassé les démons, ouvert les yeux des aveugles et ressuscité les morts. Les messages bienveillants de la vérité qu’il avait prononcés étaient tout aussi louables. Ce sont des messages qui contribuèrent à rompre les chaînes de la superstition qui avaient été fixées sur les Israélites par leurs dirigeants hypocrites.
Ces actions de grâce et de bonté avaient été appréciées par la plupart des gens du peuple, lesquels l’écoutaient avec plaisir. En effet, sa popularité augmenta à un point tel que les Pharisiens eurent peur que tous les gens du peuple deviennent des disciples de Jésus (Mattieu 4:23-25 ; Jean 11:47,48 ; 12:19).
C’est pourquoi Jésus fut détesté par ceux qui, aux postes de pouvoir dans le pays, furent mis en cause par ses enseignements et ses œuvres de justice. En tant que membres de la race déchue, motivés par l’égoïsme et les ambitions perverses, ils furent incapables de comprendre et d’apprécier le point de vue altruiste du Maître et son zèle infatigable pour déverser des bénédictions aux autres. Pour eux, Jésus était un marginal, celui dont les préceptes et l’exemple, révélait leur iniquité, et qui, si on le laissait faire, pourrait empêcher leurs pratiques égoïstes. Ils voulaient mettre un terme à son prêche à faire le bien, car ils souhaitaient égoïstement poursuivre leur propre pratique à faire le mal. Leur cri était : « Crucifie-le, crucifie » (Jean 19:6).
LA SIMPLICITÉ DANS LE SERVICE
L’esprit d’égoïsme qui motiva les dirigeants d’Israël se manifesta en outre par leur effort pour s’assurer que le peu de bien qu’ils faisaient égoïstement soit vu et entendu des hommes. Ce n’était pas le cas de Jésus. L’Esprit de Dieu qui remplissait sa vie révélait une belle simplicité et une droiture dans tout ce qu’il faisait. C’était une attitude délibérée pour détourner l’attention de lui-même et pour la diriger vers son Père céleste, dispensateur de tout don parfait.
Quand un centurion s’approcha de Jésus pour l’informer que son serviteur était « à la maison, atteint de paralysie », Jésus fit cette simple réponse : « Je vais aller le guérir » (Matthieu 8:6,7). Il n’y eut aucune négociation, aucune demande que le miracle soit rendu public, aucune allusion au fait que le centurion, en acceptant cette faveur, lui en serait redevable. Il n’y eut aucune tentative pour lui arracher une promesse de soutien ultérieur. La promesse de Jésus de guérir le serviteur du centurion était une expression de son désir de faire le bien pour la gloire de Dieu.
Matthieu dit : « Jésus se rendit ensuite à la maison de Pierre, dont il vit la belle–mère couchée et ayant la fièvre » (Matthieu 8:14). Une fois encore il n’y eut pas de spectacle, pas de bruit inutile. Il y avait là une femme qui avait besoin d’aide, et Jésus l’aida. En effet, le Maître était venu dans le monde pour que finalement, grâce à lui, tous aient la vie et la santé. Pourquoi la guérison de la belle-mère de Pierre devait-elle être quelque chose d’extraordinaire à faire pour lui ? Il ne le considéra pas ainsi, c’est pourquoi nous lisons : « Il toucha sa main, et la fièvre la quitta ; puis elle se leva, et le servit. » (Matthieu 8:15).
IL NE CHERCHA PAS LA POPULARITÉ
Dans Matthieu 8:16,17, nous lisons : « Le soir, on amena auprès de Jésus plusieurs démoniaques. Il chassa les esprits par sa parole, et il guérit tous les malades, afin que s’accomplît ce qui avait été annoncé par Esaïe, le prophète : Il a pris nos infirmités, et il s’est chargé de nos maladies ». Il semble que bien que Jésus n’ait fait aucun effort pour faire connaître aux gens sa puissance miraculeuse, sa renommée grandit. À la fin de cette journée, il se trouva être le centre d’attraction et sa popularité croissait. Le fait que le Maître ne cherchait pas ce résultat à partir du bien qu’il avait fait, apparaît à partir du verset 18 : « Jésus, voyant une grande foule autour de lui, donna l’ordre de passer sur l’autre bord » (Matthieu 8:18).
Le plan de Dieu révèle qu’en temps voulu, tous les hommes seront attirés vers Jésus car il est la véritable lumière qui doit encore éclairer tout homme venant dans le monde. Jésus ne désirait pas que des multitudes soient attirées par lui à ce moment-là. Il ne voulait pas qu’elles soient attirées simplement à cause des bénédictions temporelles qu’il avait pu verser sur elles. C’est quand Jésus sera élevé en tant que Rédempteur de l’humanité, qu’au temps marqué tous les hommes se tourneront vers lui.
Cet exemple suprême de l’amour, même le sacrifice de sa vie pour que le monde puisse avoir le pardon du péché, sera le véritable pouvoir d’attraction pour tous ceux qui s’approcheront de Dieu par Jésus. Pour avoir la faveur divine, il est nécessaire non seulement d’apprécier le sacrifice désintéressé du Maître, mais de partager l’esprit d’amour tout aussi désintéressé qui l’a incité.
UN SERVICE INFATIGABLE
Les bonnes œuvres du maître n’étaient pas occasionnelles, mais habituelles dans sa vie. Il n’était jamais trop occupé pour prêter attention aux besoins de ceux qui venaient à lui pour avoir son aide. Non seulement il utilisa la puissance miraculeuse de Dieu dont il disposait pour guérir les malades et ressusciter les morts, mais il donna ainsi de sa propre force. Il donna donc, d’une manière désintéressée et généreuse, à tel point que son corps humain parfait était pratiquement épuisé à la fin de son ministère de trois ans et demi.
D’une manière générale, le ministère de Jésus s’adressait à tout Israël. À cet égard, il considéra comme un privilège de faire du bien à tous comme rapporté plus tard par l’apôtre Paul (Galates 6:10). Cependant, il était particulièrement intéressé par ses proches disciples. Ceux-ci étaient prêts à poursuivre le travail de l’Age de l’Évangile après que le Maître soit retourné au ciel. Une partie de leur consécration consistait à imiter la vie d’abnégation où il s’était entièrement engagé, prêtant attention et donnant son l’énergie à autrui.
DANS SES PAS
Jésus dit à ses disciples : « Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes » (Jean 14:12). Ceux qui sont remplis de l’esprit de sacrifice du Maître et sont fidèles jusqu’à le suivre dans la mort en sacrifiant leur vie pour d’autres, partageront avec lui, dans le royaume, le travail de guérison de tous les malades et de résurrection de tous les morts. En ce jour, la guérison des malades sera permanente. Ceux qui seront réveillés du sommeil de la mort auront la possibilité de vivre éternellement s’ils obéissent aux lois de Dieu. Ainsi, tous les vrais disciples de Jésus partageront avec lui la pratique d’œuvres bien supérieures à celles qu’il a réalisées à sa première venue.
Même maintenant, et afin que nous puissions montrer l’esprit par lequel nous sommes dirigés, Dieu nous donne la possibilité en tant que ministres de la Parole de faire tout notre possible pour ouvrir spirituellement les yeux aveugles et les oreilles sourdes. A présent, nous avons aussi à notre disposition la parole de la réconciliation pour purifier la lèpre du péché. Ceux qui sont considérés comme morts par leurs offenses et leurs péchés peuvent, même maintenant, en acceptant le message de l’Evangile proclamé par les membres du corps de Christ, être réveillés à la justice et voir leurs corps mortels vivifiés par l’Esprit saint pour servir le Dieu vivant.
Comme à l’époque de Jésus, ceux qui à l’heure actuelle donnent leur vie avec zèle pour tenter de bénir leurs semblables ne sont pas tenus en haute estime par les religions influentes de notre temps. Il vaut mieux que le serviteur de Dieu soit accablé par les reproches du monde parce qu’il fait le bien plutôt que d’avoir à avouer qu’après avoir été appelé des ténèbres à la lumière glorieuse de l’Évangile de Jésus-Christ, il n’a rien fait en ce qui concerne la proclamation du message à d’autres personnes.
Jésus fut appelé devant Pilate parce qu’il avait passé sa vie à faire du bien à la manière du Père. Il avait prêché la vérité impopulaire et avait exposé l’erreur populaire. A présent, l’animosité accumulée des chefs religieux d’Israël pesait sur lui. Il fut amené au Calvaire, non pas parce qu’il avait fait le mal, mais parce qu’il avait passé sa vie à faire le bien.
A CAUSE DE LA JUSTICE
Ce serait une tragédie, en effet, pour tout disciple du Christ, de souffrir à cause de ses mauvaises actions. La souffrance chrétienne est une preuve de la faveur de Dieu, l’un des témoignages de l’Esprit. Cependant, nous ne devons pas confondre la souffrance chrétienne avec la souffrance due aux choses folles que nous pouvons faire. La souffrance chrétienne est le résultat de notre fidélité à louer le Seigneur en proclamant des grandes vérités du plan de Dieu.
Il serait tout aussi tragique pour un chrétien de vouloir éviter l’animosité du monde ou maintenir une position respectable dans sa communauté en s’abstenant de proclamer avec fidélité la bonne nouvelle du royaume. Il n’y a pas d’autre moyen convenable pour les disciples du Maître que d’imiter son exemple de fidélité. Jésus était consumé par le zèle de la maison de son père, un zèle à faire le bien. C’était un zèle manifestant le même exemple d’amour divin qui avait motivé le Père à l’envoyer dans le monde, pour que le monde ait la vie par lui. Pour nous, ne pas être dirigés de ce point de vue serait la preuve d’un manque d’Esprit saint ; l’influence divine et l’énergie par laquelle les fidèles du Maître agissent, doit les rendre de plus en plus conformes à son image.
L’apôtre Pierre, grâce à sa collaboration avec le Maître, pratiqua le désintéressement d’une vie de sacrifice. Il vit la sagesse de ses méthodes et apprit la leçon d’amour qui conduit à sacrifier sa vie pour les autres. Pierre s’exprima lui-même sur le sujet, en disant : « En effet, quelle gloire y a–t–il à supporter de mauvais traitements pour avoir commis des fautes ? Mais si vous supportez la souffrance lorsque vous faites ce qui est bien, c’est une grâce devant Dieu. Et c’est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces, lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est point trouvé de fraude » (1 Pierre 2:20-22).
SOUFFRANT AVEC LUI
Notons également les nombreux passages qui mettent l’accent sur le fait que nous ne régnerons avec Christ que si nous souffrons avec lui. Rappelons-nous aussi que la seule souffrance qui soit acceptable est la souffrance pour faire le bien, non pour faire le mal, ni pour simplement ne rien faire. Quand nous souffrons pour la cause du Seigneur et que nous supportons cette souffrance patiemment et avec joie, nous démontrons ainsi notre attachement sans réserve à Dieu et à l’esprit d’amour divin qui doit suprêmement diriger tous ceux qui seront bénis en recevant la vie éternelle.
Ce sera un privilège de l’Eglise pendant le royaume millénaire de Christ d’instruire le monde dans la voie de la sainteté. Par conséquent, tous ses membres doivent se qualifier à l’avance pour participer à un tel programme glorieux d’éducation, un dessein par lequel la connaissance de la gloire de Dieu sera amenée à remplir la terre comme les eaux couvrent la mer. L’humanité, tout en étant restaurée à la perfection, ne sera pas appelée à souffrir pour faire le bien. Tous auront, cependant, besoin d’apprendre et de pratiquer le principe d’amour dans leurs relations avec les autres.
C’est ce que révèle l’explication du Maître de la parabole des brebis et des boucs. Pour ceux qui sont qualifiés de « brebis » dans cette parabole, il est dit : « Venez, vous qui êtes bénis de mon Père ; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde. » (Matthieu 25:34).
Jésus explique que ceux qui seront acceptés en tant que « brebis », auront manifesté un intérêt pour les autres. Ils ne se seront pas investis dans des actions de bonté dans l’espoir de recevoir une récompense, mais auront coopéré à l’œuvre du rétablissement en cours parce qu’ils auront recherché l’esprit de Dieu qui l’avait planifié.
Ces « brebis » auront été si sincères dans la manifestation de l’amour dirigeant leur cœur, qu’elles auront été surprises d’apprendre que ce qu’elles avaient fait avait obtenu l’approbation de Dieu et le privilège de la vie éternelle dans le paradis restauré. Bien que nous disions ‘gagnée’, la vie a effectivement été ‘pourvue’ par le biais de la rançon. Cependant, par leur fidélité à démontrer les caractéristiques de l’amour divin dans leur vie, ces « brebis » se seront montrées dignes d’entrer dans la vie qui avait été rachetée pour elles par le sang du Christ.
QUE FAISONS-NOUS ?
En rapportant l’exemple de la fidélité de Jésus à nous-mêmes, la question de Pilate au Maître, « Qu’as-tu fait ? » sert à rappeler que nous aussi, devons faire quelque chose de bon. En nous engageant à le faire, nous nous montrerons dignes de souffrir avec Christ maintenant, pour vivre et régner plus tard avec lui.
Nous ne pouvons pas espérer faire certaines des choses que Jésus a faites. Nous ne pouvons pas faire de miracles. Nous ne pouvons pas ressusciter les morts. Nous ne pouvons même pas enseigner et parler comme il l’a fait. Certes, nous ne pouvons être des exemples parfaits dans tous les sens tel qu’il l’était. Nous pouvons, cependant, avoir le même dévouement de cœur qu’il a eu. Nous pouvons dire avec lui : « Je veux faire ta volonté, mon Dieu ! Et ta loi est au fond de mon cœur. » (Psaumes 40:8).
Les Écritures nous parlent aussi des œuvres que nous pouvons faire et qu’il acceptera. « Ainsi donc, pendant que nous en avons l’occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi. ». « Nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères ». « Vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres » (Galates 6:10 ; 1 Jean 3:16 ; Jean 13:14).
Ces exemples et bien d’autres passages des Écritures nous rappellent qu’il y a encore beaucoup de travail à réaliser, que nous pouvons nous engager à faire ce qui est agréable à Dieu avec l’aide et l’influence directrice de son Esprit Saint. C’est à nous de chercher des manières de nous engager. Quand la question nous sera posée : « Qu’as-tu fait ? », soyons en mesure de témoigner qu’au meilleur de notre capacité, nous avons fait de bon cœur ce que le Seigneur nous a demandé de faire.
A cette époque de la commémoration, rappelons-nous avec une reconnaissance solennelle le grand exemple de Jésus, notre agneau pascal, et le privilège que nous avons de suivre ses traces jusqu’à la mort. « Alléluia ! Quel Sauveur ! ».
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