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Les fêtes traditionnelles de fin d’année et le solstice d’hiver
« Mais l’ange leur dit : Ne craignez point ; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie : c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur ». — Luc 2:10,11
Ces paroles joyeuses ont été prononcées par l’ange de Dieu pour les bergers qui étaient venus adorer la naissance de notre Seigneur Jésus, il y a plus de deux mille ans. Elles annonçaient le plus grand don de Dieu à sa pauvre création humaine mourante, malade du péché.
Cependant le plein effet et la réalisation du ministère terrestre de Jésus et de la rédemption de l’humanité ne sera rendu manifeste au monde que lors de son futur royaume de justice qui sera bientôt établi sur toute la terre.
IL NOUS EST NE UN SAUVEUR
Plusieurs siècles avant que notre Seigneur Jésus ne naisse dans le monde comme un enfant humain parfait, le prophète Esaïe a été inspiré par le Saint Esprit de Dieu pour prédire ce grand événement à venir. Il a écrit : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, Et la domination reposera sur son épaule ; On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. Donner à l’empire de l’accroissement, Et une paix sans fin au trône de David et à son royaume, L’affermir et le soutenir par le droit et par la justice, Dès maintenant et à toujours : Voilà ce que fera le zèle de l’Eternel des armées. » (Esaïe 9:6,7).
La prophétie parle de Jésus - comme l’image du roi David - qui assumera en temps voulu les différents offices de son royaume encore à venir tel qu’il est décrit dans la prophétie. A cette époque future, notre Bon Père céleste confiera à Jésus glorifié, l’exercice du pouvoir et de l’autorité qui lui seront donnés pour bénir toutes les familles de la terre, comme promis à la véritable et fidèle ‘semence’ d’Abraham (Genèse 22:15-18).
LA PÉRIODE DES FÊTES
Alors que nous approchons d’une nouvelle période de fêtes, et que l’attention du monde est une fois de plus attirée sur la naissance de notre cher Seigneur Jésus, nous devons reconnaître qu’il ne nous a laissé aucune instruction pour célébrer sa date de naissance.
Cependant, il nous a donné des instructions explicites pour ne pas oublier sa mort. C’est par la mort de Jésus en sacrifice que son Père céleste a pu mener à bien son plan et le but ultime pour la réconciliation de l’espèce humaine.
Jésus nous a donné les instructions pour commémorer sa mort quand il était réuni avec ses disciples dans la chambre haute pour célébrer la Pâque. Ce sont les dernières heures de son ministère terrestre, juste avant qu’il ne donne sa vie en rachat pour les péchés du monde.
C’est à ce moment-là qu’il a substitué sa propre vie à celle de l’agneau sacrifié et a institué la Commémoration. Il a ensuite invité ses disciples à prendre part aux emblèmes et à se rappeler sa mort comme rapporté par Luc dans son évangile.
Nous lisons : « Et, ayant pris une coupe et rendu grâces, il dit : Prenez cette coupe, et distribuez-la entre vous ; car, je vous le dis, je ne boirai plus désormais du fruit de la vigne, jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu. Ensuite il prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant : Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi » (Luc 22:17-19).
LA NAISSANCE ET LA MORT DE JESUS
Bien que de nombreux chrétiens continuent à observer le 25 Décembre comme la date correcte de la naissance de Jésus, il n’existe aucune preuve scripturaire pour étayer cette hypothèse. Beaucoup d’étudiants de la Bible en sont venus à la conclusion que l’événement béni a eu lieu vers le début de notre actuel mois d’Octobre, ce que nous croyons être plus juste.
Pour remettre cela dans son contexte, Jésus commença son ministère quand il était âgé de trente ans, conformément à la loi (Luc 3:23). Son ministère a duré 3 ans et demi, sur la base de la prophétie des 70 semaines de Daniel (Daniel 9:24-27). L’apparition du Messie devait avoir lieu au début de la soixante-dixième semaine d’années. Sa mort sacrificielle dans le milieu de la dernière semaine de sept ans a fixé la période de 3 ans et demi.
La mort de Notre Seigneur a eu lieu lorsque les Juifs préparaient la fête de Pâque pendant le mois juif de Nisan. Cela se produit au moment de l’équinoxe de printemps, et correspond à nos mois de Mars ou Avril, en fonction de la phase de la lune. L’agneau typique devait être choisi le 10e jour de Nisan, et tué le 14e jour (Exode 12:1-6).
Selon ce qui est rapporté dans les Ecritures, la mort de Jésus a eu lieu le vendredi, le 14 de Nisan, vers la neuvième heure, ou 15h00 (Luc 23:44-46). Le jour suivant était toujours un jour de sabbat, mais cette année-là il a également coïncidé avec un ‘grand Sabbat’ (Jean 19:31), ce qui confirme que sa mort a eu lieu au printemps. Ainsi, un compte à rebours de 33 années et 6 mois fixe sa naissance au début d’Octobre.
LE SOLSTICE D’HIVER
De nombreuses cultures anciennes ont choisi le solstice d’hiver comme moment privilégié de célébration. Cette période particulière de l’année était importante parce qu’elle marquait le changement entre les jours les plus sombres de l’année et le moment où la lumière du soleil commence à augmenter.
En utilisant des méthodes très primitives et imprécises, le temps du solstice d’hiver était souvent déterminé en mesurant la longueur de l’ombre créée par un bâton ou une pierre dressée. Cela dépendait aussi du temps clair pour pouvoir créer une ombre et faire des calculs aussi précis que possible.
Aux temps des païens, le solstice d’hiver était considéré comme faisant partie d’un cycle annuel des saisons de la terre connues sous le nom de ‘la roue de l’année’. Ils célébraient huit fêtes, dont le printemps, l’été, l’automne, et les fêtes de Noël. Quatre autres ont été intercalées à mi-période entre chacune d’elles. Ces fêtes ont leurs origines dans des fêtes préchrétiennes germaniques et celtiques.
Le mot ‘solstice’ signifie littéralement ‘le soleil est encore debout’. Pendant le solstice d’hiver, la course du soleil a atteint sa position la plus méridionale, ce qui a pris six mois par rapport à sa position au point le plus septentrional. Il en résulte la plus courte période d’ensoleillement de toute l’année, avant que la course du soleil ne tourne à nouveau au nord.
Pour ceux qui vivent dans l’hémisphère sud, c’est l’inverse qui se produit et cela correspond à la plus longue période d’ensoleillement dans l’année. Pour les régions au nord du cercle polaire arctique, le soleil ne se lève pas ce jour-là. Ceux qui vivent près du cercle arctique ne verront qu’une lueur crépusculaire dans le ciel de midi, et au pôle Nord le jour correspond à minuit.
La date pour la célébration de l’anniversaire de notre Seigneur le 25 Décembre, a été officiellement établie par l’empereur romain au IVe siècle de l’ère chrétienne. Elle coïncidait donc avec des rituels païens et des célébrations entourant le solstice d’hiver, et le moment où le soleil avait atteint son point d’inflexion.
La lumière symbolise la vie et le bonheur. Elle éloigne la mélancolie et réveille l’esprit des hommes. L’obscurité ayant été arrêtée, le jour du solstice d’hiver marque donc le début d’une nouvelle année solaire.
CELEBRATIONS DES FETES DE NOEL
Les fêtes de Noël étaient celles des anciennes traditions qui ont été observées dans de nombreuses régions d’Europe, des îles britanniques et d’ailleurs. Ces fêtes de la période de Noël ont lieu au moment où le soleil reprend sa trajectoire ascendante et commence à briller plus longtemps chaque jour.
En réalité ce moment peut varier de quelques jours suivant les années, mais c’est généralement entre le 21 et le 23 Décembre.
Le rituel des fêtes de Noël consistait à brûler une grosse bûche dans l’âtre, appelée la bûche de Noël. Elle était amenée dans une maison où on chantait des chansons et où on racontait des histoires. Des offrandes de nourriture, de vin et des décorations étaient souvent placées dessus. Les fautes et les erreurs personnelles des habitants de la maison étaient brûlées au feu afin qu’ils puissent commencer la nouvelle année en effaçant la liste de leurs manquements. Le feu représentait la lumière du Sauveur du monde.
La bûche était l’élément central de la célébration annuelle de Noël, et était généralement allumée la veille du solstice d’hiver. Elle devait continuer à brûler pendant une période de temps préalablement déterminée. Dans certaines cultures, elle était gardée pour faire partie de l’ensemble de la célébration des ‘douze jours de Noël’ qui commençaient le jour du réveillon de Noël et continuaient jusqu’à la soirée du 5 Janvier. Elle était suivie par la ‘Fête de l’Epiphanie’, qui était célébrée le 6 Janvier.
On ne brûlait jamais complètement la bûche de Noël, et une partie de celle-ci était soigneusement conservée dans la maison pour commencer le feu de l’année suivante. La bûche était censée apporter bonne chance aux occupants de l’habitation. Les cendres de la bûche étaient placées dans des puits pour garder l’eau pure et également sur les racines des arbres fruitiers et des vignes pour favoriser une récolte abondante au cours de l’année suivante.
Le respect de la tradition de Noël était lié aux célébrations païennes parmi les peuples scandinaves, germaniques, et d’autres qui vivaient dans l’hémisphère nord. Elle avait aussi un caractère religieux, et il est signalé comment certains aspects de la tradition de l’époque païenne ont été progressivement absorbés dans les traditions chrétiennes qui entourent également le 25 Décembre et la célébration de Noël. Il existe certaines similitudes avec l’observance de la ‘Renaissance du Soleil’ et la ‘Naissance du Fils de justice’.
MITHRAISME
Même avant la naissance de Jésus, certains rites païens étaient déjà observés pendant la période du solstice d’hiver. Il y avait beaucoup de variantes, mais ils représentaient généralement la mort de l’ancienne vie et la naissance d’une nouvelle.
Certaines fêtes étaient associées à la naissance d’un dieu particulier qui devait apporter la vie au monde dans la nouvelle année. Dans certains cas, l’observance était prolongée jusqu’au printemps, lorsque la vie et une vigueur nouvelles étaient effectivement produites par la lumière et la chaleur croissante du soleil.
La célébration de Mithra était l’une de ces fêtes du solstice d’hiver, et elle était observée chaque année par les habitants de l’ancienne Perse. La célébration était en l’honneur du dieu perse Mithra, qui était la divinité de la lumière, de la sagesse et de la pureté morale. C’était l’une des trois principales divinités païennes dont les attributs ont été plus tard absorbés par une divinité suprême, Ahura-Mazda, dont l’anniversaire était également célébré le 25 Décembre.
La célébration de Mithra était un rituel populaire païen de l’est, et a ensuite été introduite en Europe à partir de la Perse et d’autres régions de l’Asie Mineure. Cela a eu lieu plus rapidement après les conquêtes d’Alexandre le Grand. L’influence du mithraïsme s’est également propagée dans tout l’Empire romain au début de l’ère chrétienne. Elle a atteint son point culminant au cours du troisième siècle après la première venue de notre Seigneur Jésus, mais elle a commencé à perdre beaucoup de son importance à la fin du quatrième siècle.
Avec l’accession de Constantin le Grand au IVe siècle, le christianisme a alors atteint une position de premier plan comme religion officielle de l’Empire romain. Par conséquent, les anciennes traditions et les différentes observances de l’ancienne ère préchrétienne ont fait place à la nouvelle religion chrétienne et à ses fêtes.
L’ERE CHRETIENNE
Durant les premiers siècles de l’ère chrétienne, de nombreuses tentatives avaient été faites pour parvenir à un consensus sur la date exacte de la naissance de notre Seigneur Jésus. Les chefs religieux de l’époque voulaient établir une date fixe pour célébrer la messe du Christ, qui est appelée aujourd’hui en français messe de Noël. La traduction littérale de l’anglais est : ‘messe du Christ’ (Christmas).
Il a été décidé que les calendriers devraient également tenir compte de la naissance de Jésus comme un tournant majeur dans l’histoire du monde. Les termes « avant JC » et « après JC » devaient désigner si un événement avait eu lieu avant ou après la naissance du Christ.
Un cycle festif a progressivement émergé autour de l’observation d’une journée spéciale de la nativité, incluant la nuit de la veille de Noël. Ces célébrations sont devenues importantes parce qu’elles établissaient la période officielle désignée pour la naissance de notre Seigneur.
Ils savaient que c’était arrivé pendant la nuit, conformément à l’évangile de Luc. « Il y avait, dans cette même contrée, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux » (Luc 2:8).
Les quatre dimanches avant Noël étaient connus comme les dimanches de l’Avent, en préparation des fêtes particulières à venir.
LES POUVOIRS MAGIQUES DES CONIFERES
Les arbres sont les plus grandes plantes de la terre, et ils ont été au centre de certaines cultures religieuses de l’Antiquité. Ils ont été investis dans toutes les cultures, et avec une dignité unique selon leur propre espèce. Dans certains cas, un seul arbre (ou un bosquet d’arbres) est l’objet de culte. Les arbres à feuilles caduques, les buissons et les cultures meurent, ou hibernent, pendant les mois d’hiver, mais les arbres à feuilles persistantes sont uniques parce qu’ils continuent à rester verts.
Parce qu’ils restaient verts toute l’année et pouvaient supporter les rigueurs d’un hiver extrême, on croyait qu’ils avaient des pouvoirs magiques pour conjurer les pouvoirs maléfiques des ténèbres et du froid. On imaginait aussi qu’ils possédaient des pouvoirs sur les esprits des ténèbres et du froid. Certaines civilisations païennes qui habitaient les régions septentrionales de l’Europe croyaient que le solstice d’hiver apportait avec lui de nombreux maux et des esprits malveillants qui traquaient les ombres étranges des forêts en hiver.
Par conséquent, beaucoup de gens protégeaient leurs maisons des ténèbres et des mauvais esprits en suspendant des couronnes à feuilles persistantes et d’autres formes de verdure à leurs portes et leurs fenêtres. Dans de nombreux cas, les décors à feuillage persistant étaient apportés à l’intérieur pendant les mois d’hiver. Le parfum des branches devait rafraîchir les habitations sombres et lugubres de l’odeur de battage et de paille qui sans cela auraient stagné.
Parfois, on apportait même des grands conifères à l’intérieur pour habiter la maison et bénir ses occupants. Les aiguilles et les pommes de pin pouvaient également être brûlées comme une sorte d’encens. La fumée et les parfums remplissaient ainsi leurs demeures, croyaient-ils, avec l’esprit protecteur et magique des conifères pendant la période la plus sombre de l’année.
ARBRES DE NOËL
L’origine de l’arbre de Noël trouve ses racines dans l’antiquité, et a parfois été reliée à des rituels religieux. De nombreuses cultures anciennes vénéraient les arbres à feuilles persistantes, qui restent verts en hiver alors que les autres arbres sont nus. Ainsi, les conifères servaient à rappeler que les rigueurs de l’hiver passeraient et que la terre serait de nouveau fructueuse.
Aussi loin que dans la Rome antique, les conifères ont été utilisés comme une partie des fêtes Saturnales, qui étaient une célébration du Nouvel An. Les Romains échangeaient des branches et des rameaux de conifères comme une promesse de bonne chance. Beaucoup d’historiens croient que les peuples païens de Scandinavie ont été parmi les premiers à rapporter effectivement à l’intérieur des arbres à feuilles persistantes, qui symbolisaient au milieu de l’hiver la promesse de la chaleur à venir du printemps.
On pense que les Saxons allemands ont été les premiers à illuminer leurs arbres avec des bougies, et à les orner de décorations et de babioles pour la bonne fortune. La tradition d’avoir un conifère à l’intérieur de la maison est devenue populaire en Allemagne, et on pense que la première utilisation d’arbres de Noël par les chrétiens s’est développée dans cette partie de l’Europe. Certains historiens ont suggéré que son origine pourrait remonter jusqu’au huitième siècle.
En Angleterre, le premier arbre de Noël a été remarqué en 1841. A cette époque, la reine Victoria était mariée au prince Albert d’Allemagne, qui a apporté la tradition avec lui et installé le premier arbre de Noël au château de Windsor. Les immigrants allemands en Amérique ont aussi apporté la tradition avec eux et célébraient Noël avec des arbres à feuilles persistantes dès les années 1830.
Il a fallu plusieurs décennies pour que la coutume se développe aux États-Unis. Au cours de cette période, la plupart des personnes religieuses considéraient à juste titre que cette tradition avait des origines païennes. Toutefois, à partir des années 1890, l’arbre de Noël décoré à l’intérieur était devenu populaire dans la majorité des foyers américains.
UNE PERIODE DE JOYEUSES FETES
La période des fêtes de Noël est le moment le plus agréable de l’année pour beaucoup de gens. C’est un moment de fête où les familles se réunissent pour échanger des cadeaux et manger un repas somptueux.
L’attention d’un grand nombre de personnes se tourne vers notre Seigneur Jésus comme étant un don particulier pour l’humanité, mais son œuvre rédemptrice est peut-être rarement appréciée dans son véritable sens. Notre Seigneur Jésus a quitté sa position céleste, il est né en tant qu’être humain parfait dans le but de donner sa vie en sacrifice pour les péchés de l’humanité tout entière.
UNE RANCON POUR TOUS
La véritable raison de la naissance de Jésus est qu’il devait donner sa vie comme prix de la rançon pour le péché. Paul écrit à Timothée : « J’exhorte donc, avant toutes choses, à faire des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâces, pour tous les hommes, pour les rois et pour tous ceux qui sont élevés en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. Cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus–Christ homme, qui s’est donné lui–même en rançon pour tous. C’est là le témoignage rendu en son propre temps » (1 Timothée 2:1-6).
LA VRAIE MISSION DE CHRIST
Lorsque Jésus eut atteint l’âge de trente ans, il se présenta à son Père céleste dans un esprit de consécration totale et d’obéissance à sa volonté. Après son baptême, il a été oint du Saint Esprit de Dieu, et chargé d’une mission pour le grand travail qui l’attendait.
En référence à l’épître aux hébreux, il a trouvé ce que le psalmiste David avait écrit à son sujet. « Alors je dis : Voici, je viens Avec le rouleau du livre écrit pour moi. Je veux faire ta volonté, mon Dieu ! Et ta loi est au fond de mon cœur. J’annonce la justice dans la grande assemblée ; Voici, je ne ferme pas mes lèvres, Eternel, tu le sais ! Je ne retiens pas dans mon cœur ta justice, Je publie ta vérité et ton salut ; Je ne cache pas ta bonté et ta fidélité Dans la grande assemblée. Toi, Eternel ! tu ne me refuseras pas tes compassions ; Ta bonté et ta fidélité me garderont toujours » (Psaumes 40:7-11).
A la synagogue de Nazareth, où il était allé prêcher le jour du sabbat, Jésus a lu la prophétie d’Esaïe concernant sa mission de prêcher le message merveilleux de la Vérité. Il a dit à ceux qui étaient réunis pour l’entendre, « Aujourd’hui cette parole de l’Ecriture, que vous venez d’entendre, est accomplie. » (Luc 4:21).
De la prophétie, il a lu : « L’Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, Pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés, Pour publier une année de grâce du Seigneur » (Luc 4:18,19).
Divers aspects du pouvoir que Dieu a donné à notre Seigneur sont décrits dans cette prophétie. Il devait prêcher l’Évangile aux « pauvres » et, dans son sermon sur la montagne, il a dit, « Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux ! » (Matthieu 5:3).
Il devait guérir ceux qui avaient le cœur meurtri, et il a dit, « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos » (Matthieu 11:28).
Jésus avait pour mission de « prêcher aux captifs la délivrance ». Esaïe déclare : « Pour proclamer aux captifs la liberté, Et aux prisonniers la délivrance » (Esaïe 61:1). Quand il a cité la prophétie d’Esaïe, il a utilisé le mot ‘meurtri’ qui signifie écrasé, comme dans la mort. La référence aux ‘captifs’ illustre la prison de la mort.
Dans son sermon sur la résurrection des morts, il a dit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, l’heure vient, et elle est déjà venue, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu ; et ceux qui l’auront entendue vivront » (Jean 5:25).
L’onction pour prêcher ‘l’année de grâce du Seigneur’ parle de l’invitation spéciale qui a été élargie à ceux qui sont appelés par Dieu au cours du présent Age de l’Évangile. Ils donnent leur vie en sacrifice, ce qui est agréable à Dieu.
Dans sa lettre à l’église de Rome, l’apôtre Paul a écrit : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait » (Romains 12:1,2).
NOTRE MISSION
L’onction de l’Esprit saint de Dieu est également disponible pour ceux qui ont accepté le chemin étroit du sacrifice et qui sont membres du corps de notre Seigneur.
Nous aussi, nous sommes chargés de prêcher l’Evangile à la pauvre création qui gémit. Si nous sommes fidèles jusqu’à la mort, nous aurons le grand privilège de prendre part avec notre Seigneur glorifié à son futur royaume de justice pour tous les peuples de la terre. Renouvelons nos efforts pour le servir alors que nous approchons d’une nouvelle année.
Puissions-nous continuer à rendre grâce à notre bon Père céleste pour son don de Jésus, en qui toute l’humanité sera bénie, en vertu des dispositions de son futur royaume de vie et de justice.
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