Dieu et la création – 8ème partie

Dieu pourvoit le nécessaire à l’homme

En créant l’homme, Dieu l’adapta par tous les moyens pour vivre sur la terre. Dans sa sagesse, le Créateur agença une portion de terre à un stade de préparation plus avancé que le reste de sa surface, de façon que les humains nouvellement créés et sans expérience puissent y trouver une demeure convenable.

Le récit nous dit : « Puis l’Eternel Dieu planta un jardin en Eden, du côté de l’orient, et il y mit l’homme qu’il avait formé. L’Eternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l’arbre de la vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal » (Genèse 2:8-9).

Dans cette merveilleuse disposition faite pour le bonheur de l’homme et pour se sustenter, il semble significatif que la première constatation est que tout était « agréable à voir ». L’homme pourrait se rendre compte à tout moment que la nature luxuriante qui l’entourait était la création de son Dieu ; ainsi, vivre dans un tel environnement devrait être une raison continuelle de lui rendre grâce et de l’adorer.

Il serait en effet difficile d’oublier Dieu quand, quelle que soit la direction où l’on regarde, la beauté ravissante de l’œuvre de Dieu apparait devant les yeux.

Mais contempler la beauté de la création de Dieu ne pourrait suffire à l’homme pour vivre. Le jardin fournissait également de la nourriture, d’une perfection telle qu’elle aurait pu maintenir l’homme en bonne santé et jeune indéfiniment depuis que « l’arbre de vie » y était inclus. Le mot hébreu traduit ici par arbre aurait pu être traduit au pluriel par arbres, le terme « arbre de vie » étant un groupe d’arbres fournissant de la nourriture variée, équilibrée et d’une perfection nutritionnelle.

DES NOMS POUR LES ANIMAUX

Le verset 19 du second chapitre dit : « L’Eternel Dieu forma de la terre tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel, et il les fit venir vers l’homme, pour voir comment il les appellerait, et afin que tout être vivant portât le nom que lui donnerait l’homme. »

Comme nous l’avons noté, le second chapitre du récit de la création est plutôt une récapitulation, quoique plus détaillée, de quelques faits évoqués au premier chapitre. La pensée de ce texte est que les animaux que Dieu avait créés furent amenés devant Adam pour être nommés. Et tous ces animaux, comme Adam, furent formés « à partir de la poussière de la terre ».

La description par Dieu des animaux comme « êtres vivants » est une traduction du même mot hébreu « âme vivante » utilisé pour la description de l’homme (Genèse 2:7). Ils étaient des créatures vivantes, des êtres vivants ou des âmes vivantes, puisqu’ils avaient des organismes rendus vivants par le souffle de vie.

Au verset 20 nous lisons : « Et l’homme donna des noms à tout le bétail, aux oiseaux du ciel et à tous les animaux des champs ; mais, pour l’homme, il ne trouva point d’aide semblable à lui ». Le fait qu’Adam ait été suffisamment en contact avec les animaux, surtout les bêtes des champs, d’étudier leurs caractéristiques et de leur donner des noms appropriés met en valeur le fait que Dieu lui donna la domination sur eux. Ils n’avaient visiblement pas peur de lui, pas plus que lui d’eux.

Il lui fallut du temps pour donner un nom à tous les animaux. Adam fit manifestement des études de leurs caractéristiques puisqu’il est dit qu’il « ne trouva point d’aide semblable » pour lui-même. Dieu, dans sa sagesse, avait permis à Adam de pourvoir lui-même à ce qui lui était nécessaire, avant d’y suppléer. Toutes les œuvres de Dieu concernant celles qu’il avait créés à sa propre image sont sensées éveiller en eux un désir naturel et volontaire de recevoir ses bénédictions. Dieu ne force pas l’esprit ou la volonté humaine.

UNE AIDE FOURNIE A ADAM

« Alors l’Eternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l’homme, qui s’endormit ; il prit une de ses côtes, et referma la chair à sa place. L’Eternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise de l’homme, et il l’amena vers l’homme. Et l’homme dit : Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair ! On l’appellera femme, parce qu’elle a été prise de l’homme. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair » (Genèse 2:21-24).

Plusieurs ont interprété ce passage sacré des Ecritures à la lettre, le considérant comme absurde. Les sages de ce monde pensent qu’il s’agissait d’un moyen irrationnel pour Dieu de créer la femme, disant : pourquoi Dieu n’a-t-il pas créé Eve de la même manière qu’Adam ? Nous ne pouvons pas comprendre les raisons biologiques de cette méthode de création, pas plus que nous ne pouvons discuter la sagesse de celui qui a créé l’univers entier à partir de rien.

La méthode de Dieu implique cependant que la femme devint littéralement une partie de l’homme. Nous ne comprendrons sans doute pas la joie ineffable qui a résulté de ce divin arrangement de l’union de l’homme et de la femme. Dieu explique que c’est parce que la femme fut faite à partir de l’homme que, lors de l’union par le mariage, ils deviennent « une seule chair ». C’est cela que Dieu avait prévu et dans sa sagesse il agença la création de la meilleure méthode qui soit.

Ayant à présent reçu du Seigneur une « aide semblable à lui », la joie d’Adam dans ce jardin ne dut point connaître de limites. Tout ce qui l’entourait était beau et source d’inspiration. Il avait à sa disposition de la nourriture le maintenant en vie et il avait à présent une compagne avec laquelle il pouvait partager ses joies.

Parmi les quelques instructions qui lui avaient été données, il y avait le commandement de garder ce jardin que le Seigneur lui avait fourni (Genèse 2:15). Considérant l’environnement idéal d’Adam et la perfection dans laquelle il avait été créé, garder le jardin ne devait pas être une corvée, mais une joie.

REMPLISSEZ LA TERRE

Ces créatures faites à l’image de Dieu, auxquelles il avait été donné la domination terrestre, devaient également se multiplier et « l’assujettir » (Genèse 1:28). Ce commandement n’avait pas été uniquement donné pour peupler la terre, mais pour l’assujettir.

Il est évident que le beau jardin que Dieu avait préparé pour l’homme « du côté de l’orient, en Eden » était plutôt un modèle de ce que la terre devait finalement être. Dieu allait cependant laisser l’homme compléter ce travail de création, pour son bien final.

La terre aurait pu être remplie par une famille humaine parfaite, ne connaissant rien du péché, de la tristesse, de la douleur, des guerres et des mille et unes autres choses qui sont les plaies du monde actuel ; de plus, tous auraient été en communion avec le Créateur, le Dieu du ciel et de la terre.

Même si les ténèbres couvrent actuellement la terre et que le péché et la mort assombrissent le bonheur des hommes, cette nuit de ténèbres, de peur et de souffrance se terminera, et comme l’a magnifiquement dit le prophète David, la joie viendra « au matin » (Psaume 30:5).

Alors pour l’homme, ses rêves les plus fous d’un âge d’or deviendront réalité. Dieu qui, au commencement, par sa sagesse et son pouvoir, créa les cieux et la terre, nous assure que la puissance divine sera à nouveau utilisée pour restaurer le paradis et donner à tous l’opportunité de profiter de ses bénédictions pour toujours.

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A suivre …


Association des Etudiants de la Bible