Les caractéristiques des disciples

« Nous rappelant sans cesse l’œuvre de votre foi, le travail de votre charité, et la fermeté de votre espérance en notre Seigneur Jésus-Christ, devant Dieu notre Père »
— 1 Thessaloniciens 1:3

Les disciples de Christ sont ceux qui ont accepté Jésus comme leur Rédempteur et Sauveur et qui ont consacré leur vie à la cause divine représentée en lui, en acceptant l’invitation à prendre leur croix et à suivre ses traces jusqu’à la mort.

Le mot ‘disciple’ signifie ‘celui qui reçoit l’instruction d’un autre’, et les disciples du Christ reçoivent leurs instructions de Jésus qu’ils acceptent comme leur maître, et dont les instructions reflètent la volonté de leur Père céleste.

Jésus a dit de Nathanaël, « Voici vraiment un Israélite, dans lequel il n’y a point de fraude » (Jean 1:47). Cela implique qu’à l’époque de Jésus il y avait ceux qui étaient considérés comme des Israélites, mais qui en réalité ne l’étaient pas, en ce que leur vie n’était pas suffisamment en harmonie avec la volonté du Dieu d’Israël. De ce fait, ils n’acceptaient pas Jésus comme le Messie promis.

Il en va de même avec l’Israël spirituel de l’âge de l’Evangile, composé des disciples du Christ. Il y a ceux qui sont vraiment des disciples, et puis il y a ceux qui acceptent ce nom en prétendant être des disciples de Jésus, et qui sont des disciples de nom seulement, dans la mesure où ils ne satisfont pas aux enseignements du maître.

La sincérité de cœur est une des qualités fondamentales pour être un vrai disciple, et ceux qui sont sincères s’efforceront de manifester leur profession, non pas simplement par des mots, mais aussi par des actes. L’apôtre Jean a écrit : « Petits enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité. Par là nous connaîtrons que nous sommes de la vérité, et nous rassurerons nos cœurs devant lui » (1 Jean 3:18, 19).

Les frères de Thessalonique, à qui s’adresse notre texte, étaient manifestement très fidèles « en actions et avec vérité » démontrant l’authenticité de leur profession en tant que disciples car Paul les félicite pour leur œuvre d’amour et de foi, et leur patience dans l’espérance. Chaque véritable disciple du Christ doit être rempli d’amour, posséder une foi à déplacer des montagnes, être patient, et accepter de souffrir dans son service pour le Seigneur, la vérité et les frères et sœurs.

Les œuvres de l’amour

Il existe plusieurs façons de manifester de l’amour. Aux frères Hébreux, Paul a écrit : « Car Dieu n’est pas injuste, pour oublier votre travail et l’amour que vous avez montré pour son nom, ayant rendu et rendant encore des services aux saints » (Hébreux 6:10).

Ici il s’agit de « l’amour » pour les frères et sœurs : c’est en agissant conformément aux instructions du Maître que nous devrions aimer les autres comme il nous a aimés, et c’est son amour pour nous qui l’a incité à donner sa vie pour nous.

« Nous devons donner notre vie pour les frères » a écrit Jean dans son exhortation à être remplis d’amour (1 Jean 3:16).

L’amour se manifeste volontairement. L’amour est désintéressé et vient de Dieu. En Dieu, nous avons l’exemple exceptionnel de l’amour. Toutes les œuvres de Dieu sont des preuves de son amour. Il n’avait pas besoin des choses qu’il a créées. Elles étaient pour le bien de sa création.

La démonstration la plus remarquable de l’amour de Dieu est le don de son seul fils engendré pour être le Rédempteur et Sauveur du monde. « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:16).

Dans un certain nombre de cas dans le Nouveau Testament, le mot grec agape signifiant amour est traduit par ‘charité’. Alors que la plupart des étudiants de la Bible préfèrent le mot ‘amour’ plutôt que ‘charité’, la charité pure est pourtant plus proche du sens que donnent les Ecritures de l’amour divin.

La charité est l’action de donner à ceux dont on n’espère rien en retour. Ainsi, Dieu nous fit don de son Fils. Nous acceptons ce cadeau tout en sachant qu’il n’y a rien que nous puissions faire en retour. Tout ce que nous pouvons faire est d’exprimer notre gratitude en acceptant ce don, et de consacrer notre vie sans réserve à celui qui l’a donné.

L’amour agit, l’amour donne, et l’amour se manifeste donc dans le service du Seigneur, de la vérité et des frères et sœurs. Là où l’amour remplit les cœurs, il y a des œuvres d’amour. Il y aura des sacrifices quotidiens pour autrui, notamment pour les frères. Il y aura un zèle ardent à servir le Seigneur et à exprimer vivement ses louanges.

Quand il n’y a aucune de ces preuves d’amour, cela signifie simplement qu’il n’y a pas d’amour.

Paul mentionne d’autres manifestations d’amour, qui doivent être dans le cœur et la vie des disciples du Seigneur. « La charité [l’amour] est patiente, elle est pleine de bonté ; la charité n’est point envieuse ; la charité ne se vante point, elle ne s’enfle point d’orgueil, elle ne fait rien de malhonnête, elle ne cherche point son intérêt, elle ne s’irrite point, elle ne soupçonne point le mal, elle ne se réjouit point de l’injustice, mais elle se réjouit de la vérité ; elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout. La charité ne périt jamais » (1 Corinthiens 13:4-8).

Il ne faut pas s’attendre à ce que, dans notre chair déchue, nous puissions être suffisamment remplis d’amour pour prendre pleinement la mesure de ces différentes qualités mais, si nous avons le désir de le faire, elles seront largement manifestées dans notre communion avec les frères et sœurs et aussi avec ceux que nous rencontrons dans le monde.

Les œuvres de la foi

Paul a également félicité les frères de Thessalonique pour les œuvres de leur foi. C’est une expression tout à fait appropriée, car en réalité là où la vraie foi existe il y aura inévitablement des manifestations de cette foi.

Jacques a très bien résumé ceci quand il a écrit, « Il en est ainsi de la foi : si elle n’a pas les œuvres, elle est morte en elle-même. Mais quelqu’un dira : Toi, tu as la foi ; et moi, j’ai les œuvres. Montre-moi ta foi sans les œuvres, et moi, je te montrerai la foi par mes œuvres. » (Jacques 2:17, 18).

L’illustration qu’a donnée Jacques est le cas d’un homme pauvre qui vient aux réunions des frères. Si le pauvre est ignoré, cela révèle un manque d’œuvres qui devraient procéder d’une vraie foi.

Il existe divers moyens par lesquels la foi manifeste ses œuvres. Dans sa lettre aux frères hébreux, Paul en mentionne plusieurs. « C’est par la foi qu’Abel offrit à Dieu un sacrifice plus excellent que celui de Caïn ; … C’est par la foi que Noé, divinement averti des choses qu’on ne voyait pas encore, et saisi d’une crainte respectueuse, construisit une arche pour sauver sa famille ; … C’est par la foi qu’Abraham, lors de sa vocation, obéit et partit pour un lieu qu’il devait recevoir en héritage, et qu’il partit sans savoir où il allait ; … C’est par la foi que Sara elle–même, malgré son âge avancé, fut rendue capable d’avoir une postérité, … C’est par la foi qu’Abraham offrit Isaac, lorsqu’il fut mis à l’épreuve, et qu’il offrit son fils unique, … C’est par la foi que Jacob mourant bénit chacun des fils de Joseph, et qu’il donna des ordres au sujet de ses os ; … C’est par la foi que Moïse, devenu grand, refusa d’être appelé fils de la fille de Pharaon, aimant mieux être maltraité avec le peuple de Dieu que d’avoir pour un temps la jouissance du péché. » (Hébreux 11:4-25).

Il ne s’agit que de certaines manifestations de foi que Paul a glanées dans l’expression de la fidélité de nombreux personnages de l’ancien Testament. Puis il ajoute, « Et que dirai-je encore ? Car le temps me manquerait pour parler de Gédéon, de Barak, de Samson, de Jephthé, de David, de Samuel, et des prophètes, qui, par la foi, vainquirent des royaumes, exercèrent la justice, obtinrent des promesses, fermèrent la gueule des lions, éteignirent la puissance du feu, échappèrent au tranchant de l’épée, guérirent de leurs maladies, furent vaillants à la guerre, mirent en fuite des armées étrangères. Des femmes recouvrèrent leurs morts par la résurrection ; d’autres furent livrés aux tourments, et n’acceptèrent point de délivrance, afin d’obtenir une meilleure résurrection. » (Hébreux 11:32-35).

Ici, Paul mentionne les œuvres de la foi dans des cas où le Seigneur a récompensé les fidèles d’une façon qui a démontré son plaisir en eux. Puis il continue, « d’autres subirent les moqueries et le fouet, les chaînes et la prison ; ils furent lapidés, sciés, torturés, ils moururent tués par l’épée, ils allèrent çà et là vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités, eux dont le monde n’était pas digne, errants dans les déserts et les montagnes, dans les cavernes et les antres de la terre. » (Hébreux 11:36-38).

D’autres, comme cela est illustré ici, ont fait l’expérience de procès et de persécutions parce que, par leur foi, ils défendaient la cause du Seigneur et ne se compromettaient pas avec les puissances du mal dont ils étaient entourés.

L’épisode des trois amis de Daniel, qui ont refusé de se prosterner devant la statue qui avait été érigée sur l’ordre de Nébucadnetsar, en est une bonne illustration. Ceux qui refusaient d’adorer cette image étaient jetés dans une fournaise ardente et détruits.

Lorsqu’une seconde chance leur a été donnée et après une mise en garde de Nébucadnetsar, ces vaillants fidèles ont déclaré, « Voici, notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ta main, ô roi. Sinon, sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as élevée. » (Daniel 3:17, 18).

Ici, la foi a été manifestée par le refus d’adorer la statue d’or que Nébucadnetsar avait élevée. Ces trois Hébreux avaient suffisamment de foi pour croire que leur Dieu était capable de les délivrer d’une mort cruelle dans une fournaise ardente. En revanche, ils ne savaient pas quelle serait sa volonté envers eux.

Cependant, la foi a opéré afin de leur donner la victoire sur la tentation en dépit de ce qui pourrait arriver. Par leur foi, ils étaient convaincus que, s’ils mouraient, c’est parce que leur Dieu avait vu que ce serait mieux pour eux. Leur espoir était la délivrance afin d’obtenir une « meilleure résurrection » (Hébreux 11:35).

Proclamer le message

Dans notre passage de l’écriture en référence, l’apôtre Paul a félicité les frères de Thessalonique pour leurs œuvres de la foi et fait allusion à leur activité pour proclamer l’Évangile du Christ (1 Thessaloniciens 1:3).

C’est ce qui apparaît d’après le contexte dans lequel ce verset est sélectionné. Nous lisons : « Nous savons, frères bien-aimés de Dieu, que vous avez été élus, car notre Évangile n’est pas venu jusqu’à vous en paroles seulement, mais aussi avec puissance, avec l’Esprit Saint et une pleine certitude. Vous savez, en effet, ce que, à cause de vous, nous avons été parmi vous. Vous êtes devenus nos imitateurs et ceux du Seigneur, en recevant la parole au milieu de beaucoup de tribulations, avec la joie de l’Esprit Saint. Ainsi vous êtes devenus un modèle pour tous les croyants en Macédoine et en Achaïe. Car la parole du Seigneur a retenti de chez vous, non seulement en Macédoine et en Achaïe, mais votre foi en Dieu s’est fait connaître en tout lieu, à tel point que nous n’avons pas besoin d’en parler. » (1 Thessaloniciens 1:4-8).

C’est une déclaration remarquable. Paul parle de la manière dont il a apporté le témoignage de l’Evangile à ceux qui étaient devenus des disciples à Thessalonique. Son zèle et sa fidélité leur avaient été manifestés. Il mentionne qu’ils étaient devenus ses disciples tout comme lui-même était celui de Christ, imitant le zèle de sa vocation en proclamant la bonne nouvelle.

De ce fait, ils sont devenus à leur tour des modèles « pour tous les croyants en Macédoine et en Achaïe ». Puis il explique pourquoi : « Car la parole du Seigneur a retenti de chez vous, non seulement en Macédoine et en Achaïe, mais votre foi en Dieu s’est fait connaître en tout lieu ».

Jésus, notre maître et instructeur, dont nous professons être les disciples, a laissé des instructions pour que nous soyons ses témoins sur toute la terre. Si nous avons foi en lui et en son aptitude à nous diriger, nous obéirons à ses instructions.

Echouer à obéir sans réserve serait la preuve d’un manque de foi, car cette œuvre particulière de foi serait absente de notre vie quotidienne. Soyons plutôt comme les frères thessaloniciens, qui ont proclamé la parole du Seigneur en tout lieu et ont donc prouvé leur fidélité en suivant l’exemple que leur avait donné Paul, le suivant comme il suivait lui-même le Seigneur Jésus, en lui restant fidèle pour proclamer l’Évangile du Royaume.

Espérer patiemment

Paul mentionne aussi « la patience dans l’espérance en notre Seigneur Jésus-Christ » des frères de Thessalonique. Il a écrit : « Car c’est en espérance que nous sommes sauvés. Or, l’espérance qu’on voit n’est plus espérance : ce qu’on voit, peut-on l’espérer encore ? » (Romains 8:24).

En tant que disciples de Christ, nous avons l’espérance des choses que le Seigneur a promises, les choses que nous ne voyons pas encore. La principale d’entre elles dans l’Église primitive est le retour du Christ et la mise en place de son royaume dans lequel ils espéraient vivre et régner avec lui.

Nous nous réjouissons à l’idée que la seconde présence de Christ est maintenant une réalité, mais nous attendons toujours la réalisation de l’espérance de vivre et de régner avec Christ. Comme les disciples de l’Église primitive, nous attendons patiemment la réalisation de notre espérance.

Cette attente nécessite patience et endurance, parce que, tandis que nous attendons, il y a des épreuves à endurer. Paul a aussi écrit : « Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l’affliction produit la persévérance, la persévérance la victoire dans l’épreuve, et cette victoire l’espérance. Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint Esprit qui nous a été donné. » (Romains 5:3-5).

Dans Hébreux, nous lisons au sujet du retour promis du Christ qu’il est directement lié à la nécessité de patience [persévérance] de la part des disciples : « Car vous avez besoin de persévérance, afin qu’après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis. Encore un peu, un peu de temps : celui qui doit venir viendra, et il ne tardera pas. Et mon juste vivra par la foi ; mais, s’il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui » (Hébreux 10:36-38).

De nouveau, nous lisons : « Soyez donc patients, frères, jusqu’à l’avènement du Seigneur. Voici, le laboureur attend le précieux fruit de la terre, prenant patience à son égard, jusqu’à ce qu’il ait reçu les pluies de la première et de l’arrière-saison. Vous aussi, soyez patients, affermissez vos cœurs, car l’avènement du Seigneur est proche. » (Jacques 5:7, 8).

Le Seigneur, par sa providence, a souvent laissé supposer à son peuple que les développements dans l’accomplissement de son plan étaient plus proches qu’ils ne se sont souvent avérés. C’est particulièrement vrai pour le retour du Christ et l’établissement de son royaume.

Plusieurs des disciples de l’Église primitive estimaient que le retour de Christ était très proche. Pierre et d’autres ont pu voir avant de terminer leur course que cela ne se produirait pas de leurs jours, mais ils ne se sont sans doute pas du tout rendu compte que tant de siècles s’écouleraient avant que cette réalisation remarquable du plan de Dieu ait lieu.

Pour autant, cet espoir glorieux était tellement précieux que chaque jour ils attendirent sa réalisation en faisant preuve de patience et d’endurance. Il en était donc ainsi des frères de Thessalonique et selon le jugement de Paul observé dans notre texte de référence, ils ont patiemment et convenablement attendu l’accomplissement de leur espérance, en continuant à être actifs dans le service. Ils ont attendu activement.

La même épreuve aujourd’hui

Tandis qu’au cours de la moisson de ce présent âge de l’Evangile nous sommes beaucoup mieux informés au sujet du développement du plan de Dieu que ne l’étaient ceux de l’Église primitive, néanmoins l’épreuve d’attendre patiemment nous concerne aussi.

Nous aimerions tous voir une réalisation rapide de notre espérance du Royaume, mais nous n’avons aucune certitude si ce sera bientôt ou non. Nous sommes également appelés à poursuivre le sacrifice de notre vie au service du Seigneur sans savoir combien de temps nous serons ainsi appelés pour le servir, nous sacrifier et souffrir.

C’est pourquoi nous avons besoin de la patience de l’espérance, c’est-à-dire la patience qui nous permettra de garder notre espérance en dépit de la durée du temps d’attente, et ceci quelle que soit la gravité de nos épreuves au service du Seigneur tandis que nous attendons activement.

Il s’agit en effet d’un test d’endurance. Ne perdons pas l’enthousiasme ‘de notre premier amour’ pour la vérité et ce que cela implique comme services, juste parce qu’il y a un retard apparent dans la réalisation de nos espoirs. Dieu maîtrise parfaitement le temps, et tous les détails de son plan avancent exactement au temps qu’il a décrété.

Si la vision nous semble tarder, admettons que ce n’est pas réellement le cas, mais que le Seigneur teste notre patience dans l’espérance et observe combien nous continuerons à être zélés pour le servir quel que soit le temps d’attente.

Lorsque Paul a assuré aux frères hébreux que Dieu n’était pas injuste pour oublier leur « travail et l’amour montré pour son nom », il a ajouté, « Nous désirons que chacun de vous montre le même zèle pour conserver jusqu’à la fin une pleine espérance » (Hébreux 6:10,11). Il ne suffit pas que notre amour et nos œuvres de la foi continuent pendant une courte période ou pendant de nombreuses années. Le test du véritable disciple est la fidélité jusqu’au bout du chemin étroit, jusqu’à la mort. « Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie » (Apocalypse 2:10).

Dans la parabole du semeur, Jésus a enseigné : « Voici ce que signifie cette parabole : La semence, c’est la parole de Dieu. Ceux qui sont le long du chemin, ce sont ceux qui entendent ; puis le diable vient, et enlève de leur cœur la parole, de peur qu’ils ne croient et soient sauvés. Ceux qui sont sur le roc, ce sont ceux qui, lorsqu’ils entendent la parole, la reçoivent avec joie ; mais ils n’ont point de racine, ils croient pour un temps, et ils succombent au moment de la tentation. Ce qui est tombé parmi les épines, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole, s’en vont, et la laissent étouffer par les soucis, les richesses et les plaisirs de la vie, et ils ne portent point de fruit qui vienne à maturité. Ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole avec un cœur honnête et bon, la retiennent, et portent du fruit avec persévérance. » (Luc 8:11-15).

La graine qui est tombée parmi les épines est un avertissement spécial à tous les disciples du Seigneur. Nous devons être sur le qui-vive, de peur que les soucis de cette vie ne gênent trop nos œuvres de la foi et notre amour. L’endurance patiente à bien faire est le meilleur garde-fou contre ce danger, associée à la prière pour continuer à œuvrer avec une énergie sans faille jusqu’à ce que notre course s’achève.

Nous lisons : « Son maître lui dit : C’est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. Celui qui avait reçu les deux talents s’approcha aussi, et il dit : Seigneur, tu m’as remis deux talents ; voici, j’en ai gagné deux autres. Son maître lui dit : C’est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. » (Matthieu 25:21-23).

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Association des Etudiants de la Bible