Etudes de la Bible |
Guéris par ses meurtrissures
Verset clé : « Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris » – Esaïe 53:5
Texte choisi : Esaïe 53
La prophétie d’Esaïe 53 est l’une des plus introspectives dans la Bible, car elle détaille les souffrances et l’ignominie que Jésus endura durant sa vie sur terre, pendant tout le chemin le menant jusqu’à sa mort sur la croix du Calvaire.
O combien est important le verset d’introduction dans lequel sont posées les questions : « Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? Qui a reconnu le bras de l’Eternel ? » (Esaïe 53:1).
Les versets suivants donnent l’impression que la vie de Jésus a été en fait un échec. Peu, semble-t-il, auraient le désir de croire un tel récit, et de suivre celui qui paraissait être sans attrait pour les hommes. « Il n’a ni forme, ni éclat ; quand nous le voyons, il n’y a point d’apparence en lui pour nous le faire désirer. Il est méprisé et délaissé des hommes, homme de douleurs, et sachant ce que c’est que la langueur, et comme quelqu’un de qui on cache sa face ; il est méprisé, et nous n’avons eu pour lui aucune estime » (Traduction Darby des versets 2 et 3).
Dieu souligne par l’intermédiaire du prophète que, bien que pour la majorité, Jésus eût peu d’attrait, ce fut en fait lui qui porta leurs fardeaux, leurs deuils et leurs chagrins. « Certainement, lui, a porté nos langueurs, et s’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous l’avons estimé battu, frappé de Dieu, et affligé » (Traduction Darby du verset 4).
Bien qu’il ne fût peut-être pas nécessaire que Jésus portât toutes ces choses afin de fournir la rançon, ou le prix correspondant, comme moyen de racheter Adam et sa race, Dieu dans sa sagesse vit qu’il était nécessaire que son Fils passe par de telles expériences difficiles afin qu’il puisse vraiment sympathiser avec les nombreux problèmes de l’homme. « Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses ; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché » (Hébreux. 4: 15).
Notre verset clé fournit une importante vérité, à savoir que Jésus fut « blessé » non pas à cause d’un quelconque péché de sa part, mais à cause de nos transgressions. « Ses » blessures « furent » pour nos iniquités, non pas pour les siennes, car en lui il n’y avait pas la moindre iniquité. Jésus était « saint, innocent, immaculé, séparé des pécheurs » (Hébreux 7:26).
Par le châtiment qu’il a enduré il est permis d’obtenir « la paix avec Dieu » (Romains 5: 1) pour ceux qui ont accepté les mérites de son sacrifice. Ses souffrances fournissent un moyen de guérison à ceux qui placent leur confiance en lui.
Cette prophétie montre aussi l’attitude humble de Jésus, même au milieu des rudes épreuves. « Il a été maltraité et opprimé, Et il n’a point ouvert la bouche, semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent ; Il n’a point ouvert la bouche » (Esaïe 53: 7).
Quel bel exemple de soumission tranquille à la volonté de Dieu nous est donné ici ! Le peuple consacré du Seigneur devrait constamment se rappeler que le caractère de son maître était semblable à celui d’un agneau, surtout dans les moments d’épreuve, de persécution et de souffrance pour l’amour de la vérité.
Dieu fournit une conclusion glorieuse à cette vision prophétique du ministère terrestre de son Fils et à ses conséquences finales. « …Il verra une postérité et prolongera ses jours ; Et l’œuvre de l’Eternel prospérera entre ses mains. A cause du travail de son âme, il rassasiera ses regards ; Par sa connaissance mon serviteur juste justifiera beaucoup d’hommes, et il se chargera de leurs iniquités. C’est pourquoi je lui donnerai sa part avec les grands ; Il partagera le butin avec les puissants, parce qu’il s’est livré lui-même à la mort,… » (Versets 10-12). Vraiment, nous pouvons dire en vérité, comme les paroles d’un cantique l’expriment : « Hallelujah, Ah ! quel Sauveur ! »
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