Je suis votre rédempteur

Verset clé : « J’efface tes transgressions comme un nuage, et tes péchés comme une nuée ; Reviens à moi, car je t’ai racheté. » – Esaïe 44:22

Texte choisi : Esaïe 44

Dans la leçon d’aujourd’hui, le prophète Esaïe enseigne à Israël - le peuple choisi de Dieu - à se rappeler le fait que leur position devant Dieu n’existe qu’en vertu de sa providence et de ses soins divins.

Comme le dit Esaïe, c’est « l’Eternel qui t’a fait, et qui t’a formé dès ta naissance. » (Esaïe 44:2). C’est également Dieu qui les a bénis et a pourvu à leurs besoins : « Car je répandrai des eaux sur le sol altéré, et des ruisseaux sur la terre desséchée ; Je répandrai mon esprit sur ta race, et ma bénédiction sur tes rejetons. » (verset 3).

Ce qui est particulièrement digne d’être mentionné dans ce chapitre d’Esaïe est le fait que le prophète parle quatre fois de Dieu en tant que Rédempteur d’Israël. La première de ces références se trouve au verset 6 : « Ainsi parle l’Eternel, roi d’Israël et son rédempteur, L’Eternel des armées : Je suis le premier et je suis le dernier, Et hors moi il n’y a point de Dieu. »

Etre rédempteur signifie racheter, donc payer la dette de celui qui ne peut pas la payer lui-même. Dans ce verset, le prophète rappelle à Israël que leur première responsabilité en reconnaissant Dieu comme leur rédempteur est de comprendre qu’il n’existe pas d’autre Dieu que lui. Etant celui qui les avait achetés en établissant son alliance avec eux, lui seul pouvait être leur roi, et ils devaient n’en servir aucun autre.

Par l’intermédiaire du prophète, Dieu poursuit sur ce sujet en parlant de la vanité et de l’inutilité d’avoir d’autres dieux, et de faire des images taillées. « Y a-t-il un autre Dieu que moi ? Il n’y a pas d’autre rocher, je n’en connais point. Ceux qui fabriquent des idoles ne sont tous que vanité, et leurs plus belles œuvres ne servent à rien ; elles le témoignent elles-mêmes : Elles n’ont ni la vue, ni l’intelligence, Afin qu’ils soient dans la confusion. Qui est-ce qui fabrique un dieu, ou fond une idole, pour n’en retirer aucune utilité ? Voici, tous ceux qui y travaillent seront confondus… » (vs 8 à 11) . Esaïe ajoute que ceux qui désobéissent de cette manière « n’ont ni intelligence ni entendement… Nul en son cœur ne fait retour à la compréhension » (versets 18 et 19).

Dieu désirait de son peuple Israël qu’il fasse mieux et, au verset 21, il leur rappelle qu’ils sont ses serviteurs, que c’est lui qui les a formés, et qu’Il ne les oublierait pas. Dans notre verset mémoire, nous trouvons la deuxième référence à Dieu en tant que Rédempteur d’Israël. Ici, il déclare que son pouvoir rédempteur était tel que leurs péchés, au sens typique dans l’image qu’il représente, avaient été effacés, et il les a encouragés à revenir à lui.

Les versets 23 et 24 contiennent deux références supplémentaires à Dieu, en tant que Rédempteur d’Israël. « Chantez, cieux ! Car l’Eternel a agi ; (…) Car l’Eternel a racheté Jacob, Il a manifesté sa gloire en Israël. Ainsi parle l’Eternel, ton rédempteur, Celui qui t’a formé dès ta naissance : Moi, l’Eternel, j’ai fait toutes choses, Seul j’ai déployé les cieux, Seul j’ai étendu la terre. »

Bien que le royaume d’Israël, dans l’image d’origine, eût été mis à l’écart à cause de son infidélité continuelle, Dieu renouvela la promesse par le prophète, annonçant qu’il allait susciter un berger, « et il accomplira toute ma volonté ; Il dira de Jérusalem : Qu’elle soit rebâtie ! Et du temple : Qu’il soit fondé ! » (verset 28).

Bien que ce verset identifie Cyrus comme ce ‘berger’, il était simplement une image d’un berger beaucoup plus grand - Jésus, fils de Dieu - qu’Il envoya pour procéder à la plus grande œuvre rédemptrice en faveur des deux Israël, et de l’humanité toute entière. Par conséquent, non seulement Israël, mais aussi « toutes les nations de la terre seront bénies » (Genèse 22:18).