Dieu et la création – 3ème partie

Les premiers jours de la Création

« Dieu vit tout ce qu’il avait fait et voici, cela était très bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le troisième jour. » — Genèse 1:31,13

Dans le livre d’Esaïe au chapitre 55 verset 9, le grand Dieu et Créateur de l’univers dit : « Autant les cieux sont élevés au–dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au–dessus de vos voies et mes pensées au–dessus de vos pensées ».

Une brève réflexion éclaire encore davantage la véracité de ce verset. Certes, quand nous considérons la sagesse manifestée dans les œuvres de Dieu dont nous sommes entourés, et comme démontré dans toutes les parties de l’univers, nous réalisons que ses pensées doivent être plus élevées que les nôtres. Dans son infinie sagesse et par sa grande capacité, il est capable de mettre dans nos pensées humaines au moins quelques pensées sur sa création de l’homme.

Dieu nous parle avec notre propre langage, car autrement, comment pourrions-nous comprendre ce qu’il dit ? Parlant des auteurs de l’Ancien Testament, l’Apôtre Pierre explique qu’ils ont écrit en étant inspirés par le saint esprit, c’est-à-dire la puissance de Dieu (2 Pierre 1:21).

La manière dont le Tout-puissant donna à ses prophètes ce qu’il souhaitait voir inscrit est au-delà de la compréhension de nos esprits limités.

Nous ouvrons cette leçon avec ces pensées parce qu’elles concernent un chapitre de la Bible qui, en 31 courts versets, nous révèle une séquence d’étapes où le Créateur prépara la terre pour la vie des plantes et des animaux afin qu’elle devienne une habitation pour l’homme. Les géologues et les astronomes ont écrit des livres sur le même sujet et ne nous ont rien dit qui ne soit contenu dans ces 31 versets. Au contraire, ils ont tout fait pour rendre confus les faits tels qu’ils deviennent de plus en plus reconnus.

Notre compréhension est par conséquent, que seul Dieu, qui comprenait tous les faits de la Création parce qu’il en était le maître d’œuvre, pouvait les faire écrire en si peu de mots, mais si significatifs.

Un géologue bien connu dit avec beaucoup d’emphase que la sagesse montrée dans ce chapitre ne peut pas être comprise autrement qu’inspirée par Dieu, le grand Architecte de la Création, dont il décrit le travail.

Le commencement

Le premier verset de ce chapitre est l’exposé d’un simple fait « Au commencement Dieu créa les cieux et la terre ». Peu nieront que « les cieux et la terre » eurent un commencement, et on nous apprend ici que le Créateur en était l’auteur. Il ne nous dit pas comment.

Les forces de la création mises en avant par Dieu, qui donnèrent naissance aux innombrables millions de mondes et les mirent en mouvement à travers l’espace dans un ordre immuable, dépassent notre entendement. D’ailleurs aucun homme de notre époque réputé intelligent n’a découvert d’autre information concernant la création que ces simples mots contenus dans ce verset.

Il y a plusieurs théories de la création, mais ce ne sont que des théories. Les astronomes pensent à présent que l’univers est en perpétuelle expansion, mais ils n’en sont pas sûrs. Ce qui semble être un univers en expansion, c’est la propension élastique des astronomes à le voir ainsi.

L’homme moderne a acquis un grand niveau d’information. Il sait même comment séparer un atome mais il ne sait pas comment en fabriquer un, ou comment les atomes sont faits ; il n’a pas de quoi se vanter. Les atomes, nous le savons, sont les briques constitutives de la nature. C’est sans doute vrai, mais le savoir ne fait pas dépasser le simple fait de Genèse 1:1 : « Au commencement Dieu créa les cieux et la terre ».

Dieu aurait pu faire écrire le texte suivant : « Au commencement, en utilisant des atomes, les cieux et la terre furent formés ». Mais qu’en aurions-nous eu de plus ? Nous aurions dû alors demander : « Qu’est ce qu’un atome ? » et la vraie réponse à cette question aurait été au-delà de notre faculté de compréhension, ce qui fait que l’Eternel savait qu’il était mieux de ne pas remplir nos cerveaux avec des détails que nous n’aurions jamais compris.

De ce simple passage de Genèse 1:1, nous apprenons que le ciel et la terre existaient quand le travail des six jours de la création, décrit dans le reste du chapitre, a commencé.

« La terre était informe et vide » (verset 2). Ses contours définitifs, tels que décidés par Dieu, n’étaient pas encore stabilisés. Il n’y avait pas de montagnes ni de vallées, d’arbres ni de végétaux, de rivières ni d’océans. Elle était ‘vide’ de toute forme de vie.

« L’esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux » (verset 2). Le mot ‘esprit’ utilisé ici est la traduction d’un mot hébreu dont la signification fondamentale est ‘vent’. Sa signification proche est ‘puissance invisible’ et les anciens l’utilisaient pour décrire la puissance invisible et inexplicable de Dieu.

L’Eternel nous apprend ensuite que la terre informe et vide était préparée pour l’habitation humaine par l’exercice de sa puissance. Nous ne pouvons en comprendre davantage.

Raisonnant du connu vers l’inconnu, nous arrivons à la conclusion qu’il y a des forces invisibles au-delà du domaine de la compréhension et du contrôle humain. Tandis que dans notre monde moderne nous en savons plus sur la puissance que les anciens, il serait peut-être plus correct de dire que l’homme a - à présent - appris à peine un peu dans le domaine de la puissance contrôlée. Commençant par la machine à vapeur, puis la génératrice et le moteur électrique, les moteurs à essence, l’électronique et l’énergie nucléaire, nous sommes témoins de l’utilisation de puissances des millions de fois supérieures à celle de nos muscles.

En effet, nous voyons des trains capables de rouler à plus de 300 km/h, mus par des moteurs électriques. Nous voyons des avions géants décoller du sol avec des centaines de passagers et des tonnes de fret, et élever l’ensemble dans les airs à une vitesse de 800 km/h, et des avions supersoniques à plus de 1200 km/h.

En voyant cela, ainsi que les nombreuses autres utilisations modernes de la puissance, nous nous disons : « Que l’homme est merveilleux, et combien sont merveilleuses ses œuvres créatives ! »

Mais qu’a créé l’homme ? Fondamentalement, rien. Il a simplement appris comment utiliser (et dans beaucoup de cas, mal utiliser) certains matériaux que Dieu avait déjà créés. Il a appris comment, dans une certaine mesure, utiliser ces matériaux sans réellement comprendre ce qu’ils sont, ou comment ils ont été créés.

Certaines molécules, disent-ils, sont attirées entre elles par magnétisme. Mais qu’est-ce que le magnétisme ? C’est, dit-on, une énergie électrique. Mais qu’est-ce que l’électricité ? Pas de réponse !

Considérons, à présent, l’élément le plus simple, l’hydrogène, qui, quand il est utilisé pour constituer une bombe atomique, peut facilement détruire le monde. Si nous demandions à nos brillants scientifiques pourquoi, fondamentalement, ces substances agissent comme elles le font, et s’ils répondent, c’est pour dire qu’ils ne savent pas, ou alors ils admettent la vérité, qui est qu’elles sont des créations de Dieu et qu’elles contiennent sous différentes formes la puissance invisible et inexplicable de Dieu.

Après tout, combien limité est le contrôle de l’homme sur l’énergie divine qui a été contenue dans les choses qu’il a créées ! Et combien impuissant se trouve l’homme face à une tornade, une inondation ou un orage électrique !

L’esprit, la puissance de Dieu se mouvaient au-dessus des eaux ; et l’œuvre créatrice continua, comme elle avait commencé, par l’utilisation de la puissance divine. Quand nous considérons la quantité de puissance qu’il a mise dans un simple atome, et réalisons que le Créateur produisit la puissance de tous les atomes innombrables qu’il avait créés, notre foi peut se reposer sur le fait qu’un Dieu pareil peut facilement accomplir ses desseins en préparant cette planète pour l’habitation de l’homme.

« Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut » (verset 3), conséquence de ce que les ténèbres baignaient la surface des eaux. La puissance de Dieu s’exerça. Sous son commandement la lumière émergea des ténèbres. Nous savons aujourd’hui que la lumière est de l’énergie. D’où vient-elle, et où disparurent les ténèbres quand la lumière prit leur place ?

Cette question fut posée à Job qui ne put répondre, pas plus que les scientifiques de nos jours (Job 38:18-21). Au-delà du fait que la lumière apparut par conséquent à ce stade très précoce de la préparation de la terre pour l’homme, nous savons peu de choses.

« Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le premier jour » (Genèse 1:4-5). Comme rien dans ce récit n’est dit sur le soleil qui nous permet de mesurer notre jour de 24 heures, il est évident que le Seigneur utilise ici le mot ‘jour’ pour désigner une période de temps, ou une ère, pendant laquelle certaines choses furent créées. Le premier jour de la création fut une période de temps pendant laquelle le développement décrit dans les versets 2 à 5 s’effectuait.

Certains concluent que parce que les commencements et les fins des jours de création sont décrits comme des ‘soirs et des matins’, il doit s’agir de jours de 24 heures, mais les Ecritures ne nous restreignent pas à une pareille interprétation. Le prophète David parle de la période entière pendant laquelle le péché et la mort règnent sur la terre comme d’une ‘nuit’, disant : « Le soir arrivent les pleurs, et le matin l’allégresse » (Psaume 30:5).

Un événement est généralement référencé à son commencement alors que le commencement de chaque jour de la création est référencé à son soir. Pour nous le soir introduit la nuit, qui est un temps de ténèbres, et chaque jour de la création commence par une mesure d’obscurité et de ténèbres.

Ce n’est pas avant que les développements prévus pour chaque période soient près de leur accomplissement que la lumière du matin révélait enfin le dessein du mystérieux travail de la puissance divine pendant ce jour.

La première période de création est proprement appelée azoïque, qui veut dire sans vie. Le principal développement de ce jour fut l’apparition de la lumière (ou énergie) ; comment et à partir de quoi, nos esprits ne peuvent pas le comprendre. Nous savons que Dieu est lumière (1 Jean 1:17) et qu’il est le Père des lumières (Jacques 1:17).

Le simple fait qu’elle soit apparue par la puissance de Dieu est tout ce que nous pouvons apprendre. Un chien peut apprendre certaines choses mais il ne peut pas comprendre tout ce que fait son maître. Mais le fait que le chien soit si limité en compréhension ne prouve pas que les choses qui sont au-delà de sa compréhension mentale ne soient pas réelles ou n’existent pas.

Le deuxième « jour »

« Et Dieu fit l’étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l’étendue d’avec les eaux qui sont au-dessus de l’étendue. Et cela fut ainsi. Dieu appela l’étendue ciel. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le second jour » (Genèse 1:6-8). C’est la description de la création de l’atmosphère entourant la terre.

Qu’elle soit animée ou inanimée, la vie ne peut exister sur terre sans air. Par conséquent, le travail de création de ce jour devait précéder la création de la vie. Et ce merveilleux arrangement de l’eau « au-dessous de l’étendue » et des eaux « au-dessus de l’étendue » contribuent à la vie par l’utilisation directe de l’eau et de l’oxygène par les plantes et les animaux.

Nous voyons la sagesse et l’esprit planificateur de Dieu montrés dans l’œuvre créatrice de ce jour, par la création des cycles de l’eau qui s’évapore des océans vers les nuages, tombe en pluie sur la terre, ruisselle et s’écoule à nouveau vers les océans, etc… de façon à ce que la terre reste suffisamment humide pour produire la nourriture nécessaire pour l’homme et les animaux (voir Job 38:25-28).

Le troisième « jour »

« Dieu dit : Que les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse. Et cela fut ainsi. Dieu appela le sec terre, et il appela l’amas des eaux mers. Dieu vit que cela était bon. Puis Dieu dit : Que la terre produise de la verdure, de l’herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi. La terre produisit de la verdure, de l’herbe portant de la semence selon son espèce, et des arbres donnant du fruit et ayant en eux leur semence selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le troisième jour » (versets 9 -13).

Le récit de la Bible sur le travail de préparation de la terre pour l’habitation de l’homme tel qu’il l’a fait durant la troisième époque de création est corroboré par les géologues. Les eaux au-dessous du ciel furent rassemblées en océans apparemment par l’émergence de la surface de la terre, formant des vallées et des collines. Dans un sens, ceci est facilement compris mais dans les faits il n’en est pas ainsi. La terre est un sphéroïde. Nous parlons de pays de l’autre côté du globe comme étant ‘en dessous’. Mais en réalité, quelle partie de la terre est en dessous et laquelle est au-dessus ? En fait, nous accommodons ces termes à une situation que nous ne pouvons décrire autrement.

Il est un fait que la gravité attire les objets vers la terre au-dessous comme au-dessus puisque son centre de gravité est au centre, et ce, où que l’on soit sur sa surface. Mais qu’est-ce que la gravité ? Newton découvrit les lois de la gravité, mais ne trouva pas comment ces lois sont mises en œuvre.

De nouveau, il nous faut revenir à l’information que Dieu nous a donnée : à savoir que c’est son esprit, sa puissance qui ont accompli ces travaux de création. Appelons cela gravité si nous voulons, mais c’est bien la puissance de Dieu qui a permis à la surface de la terre de se modeler, provoquant la séparation d’entre les mers et les terres (voir Job 38:8-11).

Sur la terre laissée sèche par l’eau qui s’était écoulée dans la mer, la puissance de Dieu s’exerça ensuite et la végétation se développa. Les découvertes des géologues indiquent que pendant cette période la végétation était extrêmement dense, comparée avec la végétation ultérieure, et qu’elle poussait plus haut. Il est raisonnable de conclure, comme les géologues le disent, que pendant cette période les couches de charbon furent formées puis recouvertes au fur et à mesure que la surface de la terre continuait de se modeler.

« L’herbe portant de la semence » et « les arbres fruitiers donnant du fruit » sont tous deux cités comme ayant été créés « selon leur espèce ». C’est un fait qui n’a jamais été démenti. Tant dans le règne végétal qu’animal il y a des variétés infinies de différentes espèces de plantes et d’animaux, avec de nouvelles variétés qui se développent continuellement ; mais aucune nouvelle espèce n’est apparue depuis que Dieu les a limitées par sa parole, selon leur espèce.

Le fait que ceci soit écrit dans le premier chapitre de la Bible aide à établir la Bible entière comme étant ce qu’elle prétend être, c’est-à-dire la Parole inspirée de Dieu.

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A suivre …


Association des Etudiants de la Bible