Aux clartés de l’Aurore |
Nous avons vu son étoile
« Jésus étant né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode, voici des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem, et dirent : Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus pour l’adorer » — Matthieu 2:1,2
Dans l’évangile de Matthieu se trouvent les premières informations écrites dans le Nouveau Testament qui se rapportent à la généalogie et la naissance de Jésus. « Généalogie de Jésus–Christ, fils de David, fils d’Abraham » (Matthieu 1:1).
En tant que futur roi du monde, sa lignée royale par David a donc été établie par ces écrits. Le Messie était aussi la semence promise d’Abraham, et l’alliance que Dieu a fait avec lui pour bénir toutes les nations du monde à une époque ultérieure (Genèse 22:16-18).
Notre texte de référence se rapporte aux sages (les mages) qui étaient partis de l’orient vers Jérusalem pour connaître l’endroit exact où ils pouvaient trouver le roi nouveau-né des Juifs.
Plusieurs siècles plus tôt, Jacob avait identifié la tribu de Juda de laquelle viendrait le Messie. Il a proclamé : « Le sceptre ne s’éloignera point de Juda, ni le bâton souverain d’entre ses pieds, jusqu’à ce que vienne le Schilo, et que les peuples lui obéissent » (Genèse 49:10).
Le sceptre — ou le droit de diriger — viendrait de la tribu de Juda, et de la famille du roi David. Juda était « un jeune lion » (Genèse 49:9), et « le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David » (Apocalypse 5:5).
Le terme ‘Schilo’ se rapporte à une épithète relative au Messie et signifie tranquillité, ou paix. C’est ainsi que le prophète Esaïe a qualifié Jésus comme le ‘prince de la paix’ dans sa prophétie à son sujet : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule ; on l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix » (Esaïe 9:6).
Bethléem
Quand la nouvelle de la visite des mages parvint à la cour royale, le roi Hérode fit semblant d’être intéressé par l’endroit où Jésus était né, alors que secrètement il voulait le tuer.
Matthieu rapporte : « Le roi Hérode, ayant appris cela, fut troublé, et tout Jérusalem avec lui. Il assembla tous les principaux sacrificateurs et les scribes du peuple, et il s’informa auprès d’eux où devait naître le Christ. Ils lui dirent : A Bethléem en Judée ; car voici ce qui a été écrit par le prophète : et toi, Bethléem, terre de Juda, tu n’es certes pas la moindre entre les principales villes de Juda, car de toi sortira un chef qui paîtra Israël, mon peuple » (Matthieu 2:3-6).
Nous notons que les sages de l’Orient avaient été guidés jusqu’à Jérusalem en observant une étoile particulière. « Je le vois, mais non maintenant, je le contemple, mais non de près. Un astre sort de Jacob, un sceptre s’élève d’Israël. Il perce les flancs de Moab, et il abat tous les enfants de Seth » (Nombres 24:17).
Quand Hérode leur demanda de se joindre à lui et aux chefs religieux d’Israël afin de déterminer où le Messie devait naître, la réponse collégiale du groupe fut également tirée des Écritures.
Ils proclamèrent ce que le prophète de Dieu, Michée, avait écrit des siècles auparavant, en disant : « Et toi, Bethléem Ephrata, petite entre les milliers de Juda, de toi sortira pour moi celui qui dominera sur Israël, et dont l’origine remonte aux temps anciens, aux jours de l’éternité » (Michée 5:2).
Quand leur rencontre avec Hérode fut terminée, les mages partirent pour Bethléem, et nous apprenons les détails dans le récit de Matthieu : « Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici, l’étoile qu’ils avaient vue en Orient marchait devant eux jusqu’à ce qu’étant arrivée au–dessus du lieu où était le petit enfant, elle s’arrêta. Quand ils aperçurent l’étoile, ils furent saisis d’une très grande joie. Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l’adorèrent ; ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et lui offrirent en présent de l’or, de l’encens et de la myrrhe » (Matthieu 2:9-11).
Les mages ne retournèrent pas informer Hérode du lieu où se trouvait l’enfant Jésus.
Perspectives prophétiques
Dans les anciens livres de la Bible écrits par Moïse, se trouve une prophétie merveilleuse concernant le futur Messie. Il est écrit : « L’Eternel, ton Dieu, te suscitera du milieu de toi, d’entre tes frères, un prophète comme moi : vous l’écouterez ! » (Deutéronome 18:15).
Moïse fut un serviteur de Dieu, et il servit à illustrer le plus grand prophète : notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.
Il est en outre écrit de lui : « Je leur susciterai du milieu de leurs frères un prophète comme toi, je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai. Et si quelqu’un n’écoute pas mes paroles qu’il dira en mon nom, c’est moi qui lui en demanderai compte » (Deutéronome 18:18,19).
Etabli par la Parole de Dieu
Les documents contenus dans la Sainte Parole de Dieu établissent la lignée de Jésus par la tribu de Juda et la famille de David. Il est également démontré qu’il est l’image de la semence d’Abraham en qui toutes les nations seront bénies dans son futur royaume.
Les Ecritures révèlent que l’enfant Jésus devait naître à Bethléem. Cependant, il fallut attendre que l’ange Gabriel fût envoyé par Dieu en réponse à la prière de Daniel, pour qu’une indication de l’arrivée du Messie soit donnée.
Les serviteurs de Dieu furent dirigés par l’Esprit Saint, quand ils écrivirent, mais ils ne comprenaient pas toujours ce qu’ils écrivaient. L’apôtre Pierre confirme que beaucoup d’écrivains des prophéties de l’Ancien Testament ont cherché avec diligence pour comprendre le sens de ce qu’ils ont écrit, et le temps pendant lequel ce serait accompli (1 Pierre 1:10,11).
Dans sa seconde lettre, il écrit aussi : « Et nous tenons pour d’autant plus certaine la parole prophétique, à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu’à ce que le jour vienne à paraître et que l’étoile du matin se lève dans vos cœurs ; sachant tout d’abord vous–mêmes qu’aucune prophétie de l’Ecriture ne peut être un objet d’interprétation particulière, car ce n’est pas par une volonté d’homme qu’une prophétie a jamais été apportée, mais c’est poussés par le Saint Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu » (2 Pierre 1:19-21, Bible du Standard).
Daniel cherche à comprendre
Le prophète Jérémie avait écrit : « Mais voici ce que dit l’Eternel : Dès que soixante-dix ans seront écoulés pour Babylone, je me souviendrai de vous, et j’accomplirai à votre égard ma bonne parole, en vous ramenant dans ce lieu » (Jérémie 29:10).
Le prophète Daniel fut un étudiant dévoué et attentif de l’Ecriture et avait étudié la prophétie de Jérémie concernant la libération d’Israël de la captivité babylonienne et la prophétie des soixante-dix ans.
Daniel était très préoccupé par le peuple juif et leur bien-être, et fut particulièrement soucieux d’en savoir plus sur les soixante-dix années dont Jérémie avait parlé.
Dans son propre livre de prophétie, Daniel parla de son intérêt pour Jérémie, et dit : « La première année de son règne, moi, Daniel, je vis par les livres qu’il devait s’écouler soixante–dix ans pour les ruines de Jérusalem, d’après le nombre des années dont l’Eternel avait parlé à Jérémie, le prophète. Je tournai ma face vers le Seigneur Dieu, afin de recourir à la prière et aux supplications, en jeûnant et en prenant le sac et la cendre » (Daniel 9:2,3).
Dans sa prière, Daniel fit des supplications détaillées au Père céleste par lesquelles il demandait pardon pour son peuple, son intérêt pour lui, et un éclaircissement au sujet de la prophétie des soixante-dix semaines (Daniel 9 :3-19).
Nous apprenons qu’avant même la fin de sa prière, Dieu envoya l’ange Gabriel pour l’aider. Il écrivit : « Je parlais encore, je priais, je confessais mon péché et le péché de mon peuple d’Israël, et je présentais mes supplications à l’Eternel, mon Dieu, en faveur de la sainte montagne de mon Dieu ; je parlais encore dans ma prière, quand l’homme, Gabriel, que j’avais vu précédemment dans une vision, s’approcha de moi d’un vol rapide, au moment de l’offrande du soir. Il m’instruisit, et s’entretint avec moi. Il me dit : Daniel, je suis venu maintenant pour ouvrir ton intelligence » (Daniel 9:20-22).
Le message de l’ange
Gabriel commença par expliquer à Daniel la signification de la période des soixante-dix semaines (Daniel 9:24-27). Cependant, pour comprendre la prophétie biblique, il est nécessaire d’utiliser l’une des clés qui a été fournie dans les Ecritures, et nous apprenons qu’un jour représente une année : « Et vos enfants paîtront quarante années dans le désert, et porteront la peine de vos infidélités, jusqu’à ce que vos cadavres soient tous tombés dans le désert. De même que vous avez mis quarante jours à explorer le pays, vous porterez la peine de vos iniquités quarante années, une année pour chaque jour ; et vous saurez ce que c’est que d’être privé de ma présence » (Nombres 14:33,34).
Il y a 7 jours dans une semaine, donc il y a 490 jours dans 70 semaines. En utilisant la clé de la Bible, les 490 jours correspondent à 490 ans qui distinguent une période de faveur pour le peuple juif.
Gabriel prononça les paroles de Dieu : « Sache le donc, et comprends ! Depuis le moment où la parole a annoncé que Jérusalem sera rebâtie jusqu’à l’Oint, au Conducteur, il y a sept semaines ; dans soixante deux semaines, les places et les fossés seront rétablis, mais en des temps fâcheux » (Daniel 9:25).
La période de 490 années (70 semaines) a commencé quand Israël fut libéré de la captivité babylonienne et devait culminer avec le premier avènement du Messie, le Prince.
De plus amples détails dans le message de Gabriel indiquèrent que Jésus allait mourir dans le milieu de la dernière ‘semaine d’année’ et que cette période de la faveur d’Israël prendrait fin trois ans et demi plus tard. A cette époque, leur maison serait laissée déserte (Matthieu 23:38).
Le ministère de Jean
Le ministère de Jean-Baptiste constitue une source importante d’informations concernant le premier avènement de notre Seigneur.
Au cours de son ministère, il suscita un intérêt nouveau, qui se répandit non seulement parmi les Juifs, mais aussi dans le monde païen. « Comme le peuple était dans l’attente, et que tous se demandaient en eux–mêmes si Jean n’était pas le Christ, il leur dit à tous : Moi, je vous baptise d’eau ; mais il vient, celui qui est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint Esprit et de feu. Il a son van à la main ; il nettoiera son aire, et il amassera le blé dans son grenier, mais il brûlera la paille dans un feu qui ne s’éteint point. C’est ainsi que Jean annonçait la bonne nouvelle au peuple, en lui adressant encore beaucoup d’autres exhortations » (Luc 3:15-18).
Jean n’était pas le Messie
Beaucoup pensaient que Jean était le Messie : « Voici le témoignage de Jean, lorsque les Juifs envoyèrent de Jérusalem des sacrificateurs et des Lévites, pour lui demander : Toi, qui es-tu ? Il déclara, et ne le nia point, il déclara qu’il n’était pas le Christ. Et ils lui demandèrent : Quoi donc ? Es-tu Elie ? Et il dit : Je ne le suis point. Es-tu le prophète ? Et il répondit : Non. Ils lui dirent alors : Qui es-tu ? Afin que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu de toi-même ? Moi, dit-il, je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Aplanissez le chemin du Seigneur, comme a dit Esaïe, le prophète » (Jean 1:19-23).
Les mages rendent visite à Jésus
Les mages de l’Orient firent part de l’annonce de la naissance du Sauveur du monde. Ils étaient intègres et dévoués, des hommes de foi, et étaient venus avec respect et révérence pour adorer le Roi nouveau-né d’Israël.
Ils avaient apporté des cadeaux : de la myrrhe, de l’encens et de l’or, et, même si les Ecritures ne précisent pas combien d’hommes ils étaient, il est probable qu’ils étaient trois, dans la mesure où il y eut trois cadeaux pour Jésus.
De même, les mages ne retournèrent pas à Jérusalem pour informer Hérode du lieu exact où se trouvait Jésus. Au lieu de cela, ils rentrèrent dans leur pays, par un autre chemin pour déjouer toute tentative qu’il les suive. « Puis, divinement avertis en songe de ne pas retourner vers Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin » (Matthieu 2:12). En revanche, il est à noter qu’aucun des chefs religieux d’Israël ou aucun autre Juif ne sont allés à Bethléem pour rendre visite au roi nouveau-né d’Israël.
Le terme ‘mages’ a été utilisé comme nom pour les prêtres et les sages parmi les anciens Mèdes, les Perses et Babyloniens. Les astrologues ont également été inclus parmi eux. Ensemble, ils formaient un groupe d’érudits qui étaient versés dans différentes disciplines telles que les sciences naturelles, la médecine et l’astrologie.
Les érudits de l’occultisme, comme les Chaldéens, les sorciers et des devins étaient aussi inclus parmi eux. Lorsque Nabuchodonosor a appelé tous les sages pour interpréter son rêve, les Ecritures disent : « Alors vinrent les magiciens, les astrologues, les Chaldéens et les devins » (Daniel 4:7).
On pense que les sages qui sont arrivés à Jérusalem étaient issus de Babylone et de la cour même du roi Nabuchodonosor.
Si cela est exact, ils connaissaient peut-être les écrits de Daniel et les prophéties de son époque, relatives à l’avenir du Messie. Daniel et ses compagnons Schadrac, Méschac et Abed-Nego furent étroitement associés à la cour de Babylone, et ont sans doute marqué leur influence dans le premier empire du monde. Des nouvelles et des informations ont pu être diffusées à partir de là dans de nombreux autres lieux.
Dans le livre de Daniel, il mentionne les Mages à plusieurs reprises. Un passage est particulièrement intéressant : « Le roi [Nabuchodonosor] éleva Daniel, et lui fit de nombreux et riches présents ; il lui donna le commandement de toute la province de Babylone, et l’établit chef suprême de tous les sages de Babylone » (Daniel 2:48).
Comme les astrologues, les sages étaient intéressés par la lecture des événements des hommes et des nations dans les positions relatives des étoiles et des galaxies. Les cieux ont été le grand livre de Dieu, comme le psalmiste David l’a écrit : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue manifeste l’œuvre de ses mains. Le jour en instruit un autre jour, la nuit en donne connaissance à une autre nuit » (Psaume 19:1,2).
En tout état de cause, les Mages avaient collecté suffisamment d’informations provenant de diverses sources pour observer une étoile particulière qui devait leur indiquer l’heure et le lieu où Le Messie devait naître.
Sur le chemin de Bethléem, l’étoile les guida à nouveau. « Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici, l’étoile qu’ils avaient vue en Orient marchait devant eux jusqu’à ce qu’étant arrivée au–dessus du lieu où était le petit enfant, elle s’arrêta. Quand ils aperçurent l’étoile, ils furent saisis d’une très grande joie. Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l’adorèrent ; ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et lui offrirent en présent de l’or, de l’encens et de la myrrhe » (Matthieu 2:9-11).
Le Roi Hérode
De l’histoire profane, on apprend qu’Hérode était le nom d’une famille de dirigeants politiques qui ont régné sur le peuple d’Israël, mais qui n’étaient pas Juifs eux-mêmes. L’ancêtre des Hérode était Antipater, qui avait été nommé gouverneur de l’Idumée. Son fils Antipas était le père d’Hérode le Grand.
Les Écritures fournissent peu d’informations sur Hérode, en dehors du fait que, lorsque les mages arrivèrent à Jérusalem à la recherche du roi nouveau-né d’Israël, la nouvelle se répandit bientôt dans le palais royal et arriva jusqu’au roi. Quand il entendit la nouvelle, lui-même, ainsi que toute la ville, furent troublés. Peut-être a-t-il ressenti un sentiment de jalousie à l’idée de devoir partager une part de ses honneurs royaux et de sa dignité. C’était inacceptable et cela portait atteinte à son propre sens de l’importance et de l’influence.
Il était également dans l’intention d’Hérode de faire mourir Jésus. « Puis, divinement avertis en songe de ne pas retourner vers Hérode, ils [les mages] regagnèrent leur pays par un autre chemin. Lorsqu’ils furent partis, voici, un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph, et dit : Lève-toi, prends le petit enfant et sa mère, fuis en Egypte, et restes-y jusqu’à ce que je te parle ; car Hérode cherchera le petit enfant pour le faire périr. Joseph se leva, prit de nuit le petit enfant et sa mère, et se retira en Egypte » (Matthieu 2:12-14).
Matthieu rapporte les événements tragiques qui ont suivi. Nous lisons : « Il y resta jusqu’à la mort d’Hérode, afin que s’accomplît ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète : J’ai appelé mon fils hors d’Egypte. Alors Hérode, voyant qu’il avait été joué par les mages, se mit dans une grande colère, et il envoya tuer tous les enfants de deux ans et au–dessous qui étaient à Bethléem et dans tout son territoire, selon la date dont il s’était soigneusement enquis auprès des mages. Alors s’accomplit ce qui avait été annoncé par Jérémie, le prophète : On a entendu des cris à Rama, Des pleurs et de grandes lamentations : Rachel pleure ses enfants, Et n’a pas voulu être consolée, Parce qu’ils ne sont plus » (Matthieu 2:15-18 ; Jérémie 31:15).
La mort d’Hérode
« Quand Hérode fut mort, voici, un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph, en Egypte, et dit : Lève-toi, prends le petit enfant et sa mère, et va dans le pays d’Israël, car ceux qui en voulaient à la vie du petit enfant sont morts. Joseph se leva, prit le petit enfant et sa mère, et alla dans le pays d’Israël. Mais, ayant appris qu’Archélaüs régnait sur la Judée à la place d’Hérode, son père, il craignit de s’y rendre ; et, divinement averti en songe, il se retira dans le territoire de la Galilée, et vint demeurer dans une ville appelée Nazareth, afin que s’accomplît ce qui avait été annoncé par les prophètes : Il sera appelé Nazaréen » (Matthieu 2:19-23).
Les bergers
Joseph et Marie étaient allés à Bethléem pour payer leurs impôts, « Pendant qu’ils étaient là, le temps où Marie devait accoucher arriva, et elle enfanta son fils premier-né. Elle l’emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie » (Luc 2:6,7).
Luc écrit : « Il y avait, dans cette même contrée, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux. Et voici, un ange du Seigneur leur apparut, et la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux. Ils furent saisis d’une grande frayeur. Mais l’ange leur dit : Ne craignez point ; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie : c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez : vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche » (Luc 2:8-12).
L’armée céleste
Ils n’étaient pas préparés pour la gloire qui a suivi : « Et soudain il se joignit à l’ange une multitude de l’armée céleste, louant Dieu et disant : Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, Et paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée ! Lorsque les anges les eurent quittés pour retourner au ciel, les bergers se dirent les uns aux autres : Allons jusqu’à Bethléem, et voyons ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître. Ils y allèrent en hâte, et ils trouvèrent Marie et Joseph, et le petit enfant couché dans la crèche. Après l’avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été dit au sujet de ce petit enfant. Tous ceux qui les entendirent furent dans l’étonnement de ce que leur disaient les bergers » (Luc 2:13-18).
La lumière du monde
La brillante étoile qui avait guidé les mages jusqu’à Jésus n’était qu’un rayon précurseur de la grande lumière qui était venue dans le monde. Zacharie avait écrit : « Sois transportée d’allégresse, fille de Sion ! Pousse des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici, ton roi vient à toi ; Il est juste et victorieux, Il est humble et monté sur un âne, Sur un âne, le petit d’une ânesse » (Zacharie 9:9).
Parce que ce grand événement s’accomplissait, Matthieu écrivit : « Or, ceci arriva afin que s’accomplît ce qui avait été annoncé par le prophète : Dites à la fille de Sion : Voici, ton roi vient à toi, Plein de douceur, et monté sur un âne, Sur un ânon, le petit d’une ânesse » (Matthieu 21:4,5).
Matthieu a rappelé une prophétie d’Esaïe (9:2) dans son récit évangélique « afin que s’accomplît ce qui avait été annoncé par Esaïe, le prophète : Le peuple de Zabulon et de Nephthali, de la contrée voisine de la mer, du pays au delà du Jourdain, et de la Galilée des Gentils, Ce peuple, assis dans les ténèbres, a vu une grande lumière ; Et sur ceux qui étaient assis dans la région et l’ombre de la mort la lumière s’est levée » (Matthieu 4:14-16).
Luc a parlé de Jésus comme « Lumière pour éclairer les nations, et gloire d’Israël, ton peuple » (Luc 2:32).
Jean a écrit : « En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue » (Jean 1:4,5).
« Toutefois, c’est un commandement nouveau que je vous écris, ce qui est vrai en lui et en vous, car les ténèbres se dissipent et la lumière véritable paraît déjà » (1 Jean 2:8).
Nous avons vu son étoile
« Jésus étant né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode, voici des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem, et dirent : Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus pour l’adorer » (Matthieu 2:1,2).
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