Vie chrétienne et doctrine |
Dieu et la création – 2ème partie
Dieu transmet la sagesse
Dans cette série sur Dieu et la Création, la première partie nous a présenté Dieu, le grand Créateur de l’univers. Plusieurs caractéristiques de Dieu sont mentionnées dans la conversation entre Dieu et Job, relatée dans le livre de Job.
Une des questions les plus difficiles posée à Job est : « Qui a mis la sagesse dans le cœur, ou qui a donné l’intelligence à l’esprit ? » (Job 38:36). Les animaux sont largement gouvernés par ce que nous appelons l’instinct. Depuis leur naissance, ils semblent naturellement suivre un certain modèle et tandis que plusieurs d’entre eux peuvent être dressés à obéir aux ordres de leurs maîtres, il n’est pas évident qu’ils comprennent réellement pourquoi. Assurément, comme exprimé dans la question posée à Job, les animaux ne possèdent pas de ‘cœur’, ni d’appréciation de leur existence ou du sens de leur vie.
A l’image de Dieu
Mais avec l’homme il en va autrement. Il a la faculté de raisonner, du moins jusqu’à un degré limité. Il sait que certaines choses sont justes et d’autres fausses. Il a une conscience qui le dérange quand il fait ce qui est mal et qui lui procure contentement et paix de l’esprit quand il fait ce qui est bien.
L’homme dans sa folie, c’est-à-dire « l’insensé » qui dit en son cœur « il n’y a pas de Dieu » (Psaume 14:1), a avancé beaucoup de théories fantaisistes concernant la supposée descendance de l’homme du protoplasme jusqu’à son état actuel. Il a expliqué ce qui a amené à cela, au changement dans l’anatomie des animaux, amenant finalement aux espèces humaines. Mais il n’a même essayé de répondre à la question posée à Job : « Qui a mis la sagesse dans le cœur, ou qui a donné l’intelligence à l’esprit ? »
Il y a une seule réponse à cette question. C’est la réponse de Dieu, notée dans sa propre Parole inspirée pour notre instruction et notre encouragement. On la trouve dans le tout premier chapitre de la Bible, versets 27 et 28.
On nous y informe que l’homme est ce qu’il est, supérieur à l’animal le plus évolué, capable de raisonner, de planifier, d’inventer, de reconnaître le bien du mal, parce qu’il a été créé à l’image de Dieu. Quand les évolutionnistes trouveront une explication raisonnable, valide et prouvée sur la raison de cette différence entre l’homme et la créature animale la plus proche supposée, ils seront un peu plus dignes d’être entendus qu’actuellement.
Les instincts animaux montrent la sagesse créative
Tout au long du chapitre 39 du livre de Job, un certain nombre de questions sont rapportées, avec des réponses négatives là où la sagesse humaine est concernée. Ces questions évoquent les merveilleux instincts montrés par les différents animaux et oiseaux.
Le chapitre commence par ces questions, « Sais–tu quand les chèvres sauvages font leurs petits ? Observes–tu les biches quand elles mettent bas ? Comptes–tu les mois pendant lesquels elles portent, et connais–tu l’époque où elles enfantent ? Elles se courbent, laissent échapper leur progéniture, Et sont délivrées de leurs douleurs. Leurs petits prennent de la vigueur et grandissent en plein air, ils s’éloignent et ne reviennent plus auprès d’elles » (Job 39:1-4).
Puis l’Eternel attire l’attention sur les différentes caractéristiques des autres animaux : « Qui met en liberté l’âne sauvage, et l’affranchit de tout lien ? J’ai fait du désert son habitation, de la terre salée sa demeure. Il se rit du tumulte des villes, il n’entend pas les cris d’un maître. Il parcourt les montagnes pour trouver sa pâture, il est à la recherche de tout ce qui est vert » (Job 39:5-8).
Il poursuit : « Le buffle veut–il être à ton service ? Passe–t–il la nuit vers ta crèche ? L’attaches–tu par une corde pour qu’il trace un sillon ? Va–t–il après toi briser les mottes des vallées ? Te reposes–tu sur lui, parce que sa force est grande ? Lui abandonnes–tu le soin de tes travaux ? Te fies–tu à lui pour la rentrée de ta récolte ? Est–ce lui qui doit l’amasser dans ton aire ? » (Job 39:9-12).
C’est ce que nous disons d’animaux domestiques qui au prix d’un petit effort peuvent être dressés pour servir l’homme. Mais ici Dieu attire l’attention de Job sur les autres variétés d’animaux qui sont sauvages et refusent de se soumettre au dressage de l’homme. La question est : Qui est responsable de ces différences ?
Ni Job, ni nous, ne sommes suffisamment intelligents pour comprendre les procédés de la Création qui ont conduit à ces variétés presque infinies.
La poétesse Joyce Kilmer a écrit : « Seul Dieu peut faire un arbre » et ce fait est d’autant plus saisissant quand nous considérons les milliers de variétés d’arbres, de plantes et de fleurs, aussi bien que la grande variété constituée par le monde animal.
Seul un Créateur Suprême intelligent pourrait produire cette liste sans fin de créatures qui, chacune à sa façon merveilleuse, montre la sagesse et le pouvoir de son Créateur. C’est le Dieu qui « au commencement, créa le ciel et la terre » (Genèse 1:1).
Même si Job ne pouvait réaliser qu’il comprenait somme toute bien peu de la sagesse et du pouvoir du Créateur, d’autres questions lui furent encore posées. « L’aile de l’autruche se déploie joyeuse ; on dirait l’aile, le plumage de la cigogne » dit le Seigneur (Job 39:13). Tous les oiseaux ont des plumes et des ailes, mais comme ils sont différents ! La cigogne est remarquée pour la beauté de son plumage et pourtant il est mis en contraste avec celui de l’autruche, plutôt terne en apparence. Qui fit la différence entre les deux ? Le hasard de l’évolution ou la sagesse et la puissance du Créateur ?
Dans la plupart des cas, les oiseaux et les animaux inférieurs prennent grand soin de leurs petits ; les oiseaux veillent sur les œufs d’où sortiront leurs rejetons. Si cet instinct maternel de la création inférieure était le produit de l’évolution, la raison nous enseigne qu’il n’y aurait pas d’exception, puisque la même influence aurait prévalu pour tous dans le processus d’évolution.
Mais il y a des exceptions et en questionnant Job, Dieu attire l’attention sur l’une d’entre elles. Se référant à l’autruche, l’Eternel dit « Mais l’autruche abandonne ses œufs à la terre, et les fait chauffer sur la poussière ; elle oublie que le pied peut les écraser, qu’une bête des champs peut les fouler. Elle est dure envers ses petits comme s’ils n’étaient point à elle ; elle ne s’inquiète pas de l’inutilité de son enfantement. Car Dieu lui a refusé la sagesse, Il ne lui a pas donné l’intelligence en partage. Quand elle se lève et prend sa course, elle se rit du cheval et de son cavalier » (Job 39:14-18).
Les évolutionnistes seraient en peine d’expliquer pourquoi la femelle autruche ne prend aucun soin de ses petits. L’explication de Dieu seule révèle la raison de ce paradoxe de la nature, l’explication étant qu’Il « lui a refusé la sagesse, Il ne lui a pas donné l’intelligence en partage. Quand elle se lève et prend sa course, elle se rit du cheval et de son cavalier ». Mais Il donna à l’autruche de la rapidité et de la force au point qu’elle se rit du cheval et de son cavalier. Si nous supprimions Dieu de la création, nous aurions une autre question sans réponse.
Instinct ou dotation ?
Dans les derniers versets du chapitre 39, une autre pensée convaincante est portée à notre attention. Dieu demande à Job : « Est–ce par ton intelligence que l’épervier prend son vol, et qu’il étend ses ailes vers le midi ? Est–ce par ton ordre que l’aigle s’élève, et qu’il place son nid sur les hauteurs ? C’est dans les rochers qu’il habite, qu’il a sa demeure, sur la cime des rochers, sur le sommet des monts. De là il épie sa proie, il plonge au loin les regards. Ses petits boivent le sang ; et là où sont des cadavres, l’aigle se trouve » (Job 39:26-30).
En attirant notre attention sur les usages de l’épervier et de l’aigle, l’Eternel nous rappelle les détails innombrables qui existent dans les habitudes de vie du règne animal. Il y a les oiseaux migrateurs qui volent du nord au sud et du sud au nord, au changement de saisons. Il y a les oiseaux qui flottent, ceux qui chantent, les hiboux au cri strident et les perroquets qui parlent, les oiseaux magnifiquement beaux et les oiseaux ternes, sans couleur.
Mais pourquoi s’arrêter aux oiseaux ? La même variété existe dans tout le monde animal, les arbres, les fleurs et les insectes. Il y a seulement une chose commune à tous, à savoir qu’ils ont la vie, soit animée, soit inanimée.
La sagesse de l’homme incroyant, dans sa folie, soutient que la vie de toutes ces myriades de formes de plantes ou d’animaux est arrivée à se développer par elle-même. Mais personne n’a encore été capable d’expliquer comment ces plantes ou animaux vivent. L’origine de la vie est inconnue, hormis l’explication donnée dans les Ecritures « qu’au commencement, Dieu créa les cieux et la terre ».
Accepter ce fait, comme toutes les autres questions sans réponse posées à Job, font que nous connaissons la réponse à toutes, à savoir que la sagesse infinie et la toute puissance d’un Dieu Créateur sont seules à l’origine des œuvres de la création, montrées si merveilleusement dans les cieux, sur la terre et dans la mer.
Dans les chapitres 40 et 41, Dieu rappelle à Job certains grands monstres terrestres et marins tels que l’hippopotame et le crocodile (Job 40:10 et 20).
Job était obligé de réaliser que là encore, il y a des merveilles de la création qu’il ne pouvait pas expliquer ; aussi, à la fin il répondit à l’Eternel : « Je reconnais que tu peux tout, et que rien ne s’oppose à tes pensées » (Job 42:2).
De ce fait Job atteignait le point où il réalisait que la seule réponse à tous les mystères de la Création est qu’il y a là le travail d’un Créateur intelligent.
C’était également la réponse au grand problème de la souffrance. Comment pouvait-il questionner la sagesse du grand Créateur qui permettait ainsi qu’il souffre ? A coup sûr la sagesse infinie, montrée dans tous les travaux de création de Dieu, savait ce qui était le mieux pour lui.
Ne devrions-nous pas tous accepter cette conclusion, surtout si nous voulons comprendre la signification de notre existence et être pleins d’espérance en contemplant la destinée éternelle que le Créateur a prévu pour la famille humaine ?
« Je sais que tu peux tout », dit Job à Dieu. Si nous savons cela, nous avons alors une base pour notre foi, sur laquelle nous pouvons construire une vraie connaissance de Dieu et de son dessein de sagesse et d’amour pour la création de l’homme.
Si nous croyons qu’Il peut tout, il n’y a pas d’explication de ses plans et desseins qu’il a donnés dans sa Parole en lesquels nous ne puissions croire. Il n’y a pas d’instruction à laquelle on n’obéisse pas ; et il n’y a pas de promesse qu’il ait faite, qui du point de vue humain semble impossible à accomplir, que l’on puisse mettre en doute.
La sagesse et la puissance de Dieu sont merveilleusement montrées dans les œuvres de Création dont nous sommes entourés. Cependant, si nous n’avions pas d’autre révélation de Dieu que celles-ci, nous aurions beaucoup de raisons de douter de sa justice et de son amour.
Ces attributs du Créateur, nous les trouverons révélés dans sa Parole au fur et à mesure que nous devenons familiers avec son grand plan des âges pour le rétablissement de la Création humaine du péché et de la mort.
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A suivre …