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Verset mémoire : « Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ » — Colossiens 2:8
Texte choisi : Colossiens 2:1-19
Les chrétiens qui n’ont pas eu le privilège de s’engager dans un ministère public peuvent se réjouir de l’exemple de Paul qui pria pour les Colossiens, ainsi que pour les frères de la ville voisine de Laodicée qu’il n’avait pas rencontrés. En tant que croyants, nous pouvons servir Dieu à genoux quand nous nous souvenons devant le trône de la grâce d’autres frères ou sœurs.
Paul exprimait dans ses demandes au Père céleste le désir que les cœurs des frères et sœurs soient consolés et gardés ensemble dans l’amour au fur et à mesure qu’ils comprendraient le mystère de Dieu et du Christ.
Ce mystère peut être considéré sous l’angle du message qu’il contient, lequel a trait au dessein éternel de Dieu pour l’humanité. En outre, un autre aspect important de ce mystère est le fait que le Christ est composé de notre Seigneur qui est la tête, et de l’Eglise qui est son corps (Colossiens 2:1,2).
Comme toutes les connaissances et la sagesse se trouvent dans le Christ, les croyants ne doivent pas être trompés par des discours persuasifs présentés par de faux docteurs (Colossiens 2:4).
« Ainsi donc, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez en lui, étant enracinés et fondés en lui, et affermis par la foi, d’après les instructions qui vous ont été données, et abondez en actions de grâces » (Versets 6 et 7).
Notre verset mémoire nous rappelle que si nous avons été convaincus de l’exactitude du plan de Dieu tel qu’il nous a été révélé par Jésus-Christ, afin de maintenir notre vie et notre position spirituelles, il est impératif que nous soyons établis et enracinés dans la foi plutôt que d’être à la recherche de connaissances supplémentaires par le biais de diverses théories humaines et de philosophies.
En outre, comme le Christ est pour nous le don ineffable de Dieu, il représente la plénitude de toute disposition divine pour notre salut éternel, et par sa toute suffisance nous pouvons être tout à fait acceptables pour le Père céleste. Le travail de la régénération chez les croyants est identifié comme la circoncision et à la différence du rite typique du judaïsme dans lequel il y avait une petite intervention chirurgicale appliquée à la chair de l’enfant de sexe masculin, la circoncision chrétienne se rapporte à une transformation du cœur des croyants, associée à la réception du saint esprit.
Il s’agit d’enterrer nos volontés au baptême dans la mort du Christ et de marcher en nouveauté de vie. « Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie » (Romains 6:3,4).
Cette vie nouvelle en Christ avait pour but de stimuler les croyants à l’activité à son service. En outre, ces juifs qui avaient accepté le Christ n’étaient plus liés par les ordonnances de la loi mosaïque qui avait continué à être effective sur eux.
Les païens qui n’ont jamais été dans le cadre de l’alliance de la loi, mais ont accepté le Christ et consacré leur vie à suivre ses traces, ne sont plus sous la condamnation initiale qui s’était abattue sur Adam quand il pécha, du temps où il était dans le jardin d’Eden. « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ » (Colossiens 2:10-15 ; Romains 8:1).
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