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Verset mémoire : « Le serviteur, de retour, rapporta ces choses à son maître. Alors le maître de la maison irrité dit à son serviteur : Va promptement dans les places et dans les rues de la ville, et amène ici les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux » — Luc 14:21

Textes choisis : Luc 14:15-24

En réponse à la critique des scribes et des pharisiens au sujet de la guérison des pécheurs et concernant le fait qu’il mangeait avec eux, Jésus prononça plusieurs paraboles qui faisaient remarquer la folie de leurs accusations contre lui.

L’une de ces paraboles est le sujet de la leçon d’aujourd’hui. Cette parabole concerne un homme qui avait préparé un grand festin, et invité sa famille, de nombreux amis et compatriotes. Il avait même pris la peine d’envoyer son serviteur pour faire savoir aux invités que le souper était prêt et qu’ils pouvaient venir (Luc 14:16,17).

Tous ceux qui étaient invités commencèrent à s’excuser (versets 18-20). L’un dit qu’il venait d’acheter un terrain, et qu’il avait besoin d’aller le voir. Un autre déclara qu’il avait récemment acheté cinq paires de bœufs, et qu’il avait besoin de travailler avec eux et de les entraîner. Un autre encore lui répondit qu’il venait de se marier, et qu’il ne pouvait pas venir.

Notre verset mémoire dit que le serviteur rapporta ces choses à son maître qui se mit en colère, et demanda au serviteur de sortir et de recueillir d’autres invités, même s’ils étaient pauvres, estropiés, voire aveugles. Le serviteur le fit avec un certain succès, mais rapporta ensuite à son maître qu’il y avait encore de la place pour plus d’invités (verset 22).

Son maître lui dit alors d’aller aussi loin que nécessaire, « dans les chemins et le long des haies » (verset 23), et d’en ramener d’autres de sorte que la maison fût remplie.

La parabole se termine par une lamentation sur ces premiers invités : « Aucun de ces hommes qui avaient été invités [en premier] ne goûtera de mon souper » (Luc 14:24).

Pour l’interprétation de la parabole, nous suggérons que l’homme qui fait le souper représente Dieu, et son serviteur, notre Seigneur Jésus. Le souper et l’invitation représentent le présent appel à la nouvelle création de l’Âge de l’Evangile.

Cette invitation a été donnée en premier lieu pendant le ministère terrestre de Jésus à la nation d’Israël qui était le peuple élu de Dieu. Ils avaient eu la Loi et les prophètes. Le Messie tant attendu était alors parmi eux.

Certes, ils acceptèrent cette invitation. Mais ils ne le firent pas en tant que nation, en particulier leurs dirigeants. Ils ne voulaient pas abandonner les avantages terrestres qu’ils avaient, le pouvoir et l’influence sur le peuple, et les cérémonies et les traditions de la loi. Voilà ce que furent leurs « excuses ».

Jésus, voyant l’attitude de cœur corrompue des dirigeants d’Israël, commença à concentrer son ministère, sa prédication et ses guérisons individuellement en faveur des Juifs — les pauvres, les malades, même les pécheurs — qui témoignaient de la foi en lui. Tels étaient ceux que Jésus rassembla « dans les places et dans les rues de la ville », et cela inclut même ses douze disciples.

Plus tard, après sa mort et sa résurrection, et le don de l’Esprit saint le jour de la Pentecôte, il devint évident que cette invitation pourrait être étendue au-delà des individus juifs, aux « chemins », c’est-à-dire aux autres nations et, pour finir, jusqu’aux extrémités de la terre.

Les païens pouvaient désormais également avoir part à cet appel à être la Nouvelle Création de Dieu. Par Jésus-Christ, les distinctions qui existaient précédemment avaient été supprimées.

Paul déclare : « En lui, la distinction entre Juif et Païen, l’homme esclave et libre, mâle et femelle, disparaissent ; vous êtes tous un en Jésus-Christ » (Galates 3:28) (Traduction mot à mot à partir de la version anglaise Weymouth).

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Association des Etudiants de la Bible