Liés dans la communauté

Verset mémoire : « Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée » — Matthieu 22:37

Textes choisis : Matthieu 5:17-20 ; 22:34-40

Jésus, né juif et sous l’alliance de la loi, savait qu’il était impératif que pendant son ministère terrestre il garde toutes les facettes de ce qui avait été convenu. Il déclare : « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé » (Matthieu 5:17,18).

Dans le verset suivant, Jésus dit que celui qui enseigne les commandements de la loi, mais ne respecte pas ce qu’elle enseigne, est considéré comme « plus petit » aux yeux de Dieu en ce qui concerne le royaume des cieux.

Les scribes et les pharisiens du temps de notre Seigneur correspondent à la description de ceux qui enseignaient beaucoup de choses provenant de la loi, mais n’appliquaient pas à eux-mêmes ces enseignements.

Sur cette base, Jésus déclare avec hardiesse : « Si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux » (Matthieu 5:20).

Il insiste ici sur deux points importants :

En premier lieu, les scribes et les pharisiens, en tant que groupe ne répondaient pas aux qualifications divines pour l’entrée dans le royaume des cieux.

En deuxième lieu, tous ceux qui voulaient entrer dans le royaume spirituel, devaient dépasser la justice de ces dirigeants juifs.

Jésus pouvait faire ces déclarations audacieuses parce qu’il pouvait lire dans le cœur des scribes et des pharisiens et voir leur hypocrisie.

La leçon importante pour nous est exprimée dans cette phrase familière : « Mettre en pratique ce que nous prêchons ». Nous ne devons pas seulement prêcher la Parole, ou montrer des signes extérieurs de la justice, mais nous devons surtout avoir un cœur et un esprit totalement en harmonie avec Dieu, avec sa volonté, son caractère et ses desseins.

Car, si le cœur et l’esprit sont dans l’harmonie qu’il faut avec Dieu, les fruits des paroles et des actions suivront en temps utile.

Lors d’une autre rencontre avec les pharisiens, ceux-ci demandèrent à Jésus : « Quel est le grand commandement de la loi ? » (Matthieu 22:36). La réponse de Jésus est fournie par notre verset mémoire et elle est en fait en deux parties : premièrement, l’amour suprême de Dieu et, deuxièmement, l’amour du prochain. Il affirme en outre que « de ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes » (Matthieu 22:40).

Bien que les pharisiens eussent essayé de faire faire un faux pas à Jésus, sa réponse ne leur laissa pas d’autre choix que de reconnaître, mais à contrecœur, sa sagesse.

La loi de Moïse était résumée en deux principes importants. Le premier principe est celui de leur relation avec Dieu. Le second portait sur leur relation avec leurs semblables. Toutes les ordonnances, les cérémonies, et les caractéristiques de la Loi d’Israël traitaient en quelque sorte de l’un ou l’autre de ces deux principes.

Même les Dix Commandements pouvaient être divisés de cette manière (voir Exode 20:1-17). Les quatre premiers commandements étaient liés à leurs responsabilités envers Dieu, les six derniers à leurs responsabilités les uns envers les autres.

O combien il a été opportun que Jésus résume la Loi de Dieu en seulement deux commandements ! Nous continuons à vivre sous ces mêmes commandements de Jésus, et devons les avoir entièrement développés dans nos cœurs et nos esprits.

&


Association des Etudiants de la Bible