Etudes de la Bible |
L’amour dans la communauté
Verset mémoire : « Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et aucune occasion de chute n’est en lui » — 1 Jean 2:10
Textes choisis : 1 Jean 2:7-17
L’apôtre Jean a beaucoup écrit au sujet de l’amour, et on le désigne même comme le disciple que Jésus aimait. Jean appréciait évidemment beaucoup ce fruit de l’Esprit qui est comme une couronne, et comprenait son importance vitale dans la vie du chrétien.
Dans notre leçon, il déclare : « Ce n’est pas un commandement nouveau que je vous écris, mais un commandement ancien que vous avez eu dès le commencement » (1 Jean 2:7).
Ce commandement dont a parlé Jean était le commandement de l’amour, en particulier, l’amour pour les frères et sœurs. Il affirme qu’il n’était pas nouveau, mais qu’ils l’avaient « depuis le commencement ».
Nous croyons que le « commencement » dont il est question ici est le commencement de la prédication de ce commandement par Jésus, une soixantaine d’années avant que Jean écrive ces mots.
En effet, c’est Jean qui a évoqué dans son évangile la première fois où Jésus donna ce commandement. « Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres » (Jean 13:34).
En vertu des dispositions de la loi, Israël le peuple de Dieu reçut l’ordre d’aimer — aimer Dieu, aimer ses proches — mais cet amour reposait principalement sur une contre partie. Israël aimait Dieu, parce qu’ainsi, il serait béni par Dieu.
En aimant ses voisins, Israël était en règle avec eux. Il n’y avait rien de mal à ce genre d’amour, mais ce n’était pas la pleine expression de l’amour de Dieu. L’amour de Dieu est tel qu’il agit, non pas sur la base de ce qu’il pourrait obtenir en retour, mais sur la base simplement de son grand désir de montrer l’amour à sa création, sans aucune réciprocité envers lui. Cette forme très élevée de l’amour, [en grec, agapè], est magnifiquement représentée dans la déclaration qui nous est familière : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique » (Jean 3:16).
C’est de ce même genre d’amour — altruiste, désintéressé, « sans chaînes » — dont Jean parle dans notre leçon. Le verset mémoire compare celui qui a ce genre d’amour à une personne qui habite dans la lumière. Un tel individu voit clairement, et ne trébuchera pas.
La lumière symbolise ici la vérité. Elle sous-entend également la présence de Dieu, car comme le dit Jean dans un autre endroit : « Dieu est lumière, … si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion » (1 Jean 1:5, 7).
Jean présente aussi la pensée opposée : « … celui qui hait son frère est dans les ténèbres, il marche dans les ténèbres, et il ne sait où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux » (1 Jean 1:11).
Remarquez dans le verset ci-dessus que l’aveuglement est causé par les ténèbres et que les ténèbres résultent de la haine, ou du fait de ne pas aimer totalement — aimer moins — son frère. Jean présente le sujet devant nous avec fermeté dans le chapitre suivant : « Celui qui n’aime pas [son frère] demeure dans la mort » (1 Jean 2:14).
Notre étude se termine par les paroles de Jean qui nous dit qu’il existe quelque chose que nous ne devrions pas aimer. « N’aimez pas le monde, ni les choses qui sont dans le monde » (1 Jean 1:15).
C’est le système de ce vieux monde que nous ne devons pas aimer. Nous aimons les gens, tout comme le fit Jésus, restant dans l’attente du moment où ils auront la possibilité d’obtenir la vie éternelle ici sur la terre dans le royaume de Christ à venir.
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