La communauté confrontée à la douleur et à la joie

Verset mémoire : « Encore un peu de temps, et vous ne me verrez plus; et puis encore un peu de temps, et vous me verrez, parce que je vais au Père. » — Jean 16:16

Textes choisis : Jean 16:16-24; 20:11-16

Comme Jésus approchait de la fin de son ministère terrestre, il commença à graver dans l’esprit de ses disciples le fait qu’il allait bientôt mourir. Ils ne comprirent pas cela, étant donné qu’ils attendaient de lui, en tant que grand Messie d’Israël, qu’il rétablisse leur royaume dans toute la gloire qu’il avait à l’époque de David et de Salomon. Dans leur esprit, la pensée de la mort de Jésus était en totale discordance avec leurs attentes.

C’est dans ce contexte que Jésus prononça les paroles de notre verset mémoire. Dans les versets qui suivent immédiatement, ses disciples demandèrent la signification de ses paroles, ne comprenant pas comment il pouvait dire, d’une part qu’ils ne le verraient pas, mais d’autre part qu’ils le reverraient effectivement.

Jésus déclara ensuite, en utilisant des mots différents : « Vous pleurerez et vous vous lamenterez, et le monde se réjouira: vous serez dans la tristesse, mais votre tristesse se changera en joie » (Jean 16:20).

Il continua (verset 21) en comparant cette douleur à celle d’une femme en travail, et à la joie qui suit la mise au monde d’un enfant par la femme en travail.

Dans les paroles ci-dessus, Jésus parlait de sa mort imminente, suivie par sa résurrection promise d’entre les morts par la puissance de Dieu. Il indiqua qu’ils seraient dans une grande tristesse à sa mort, car ils ne comprenaient pas la finalité de sa mort, ni pourquoi Jésus ne pouvait pas utiliser les grandes puissances à son service pour échapper à une telle ignominie.

Il prédit également que leur douleur se changerait en joie quand ils se rendraient compte de sa résurrection le troisième jour. Nous voyons que la prédiction par Jésus de leur grande tristesse, suivie de la joie, fut accomplie exactement comme il l’avait dit.

Quelques heures plus tard, alors qu’il était conduit au Calvaire, les Écritures déclarent : « Il était suivi d’une grande multitude de gens du peuple, et de femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur lui » (Luc 23:27).

Après sa résurrection, Jésus apparut à ses disciples à plusieurs reprises, continuant chaque fois à les convaincre que c’était lui, leur maître bien-aimé, et que leur travail qui consistait à poursuivre son œuvre n’en était vraiment qu’à ses débuts.

Après quarante jours, il monta au ciel, les quittant une fois encore pour retourner vers son père, comme il l’avait prédit dans notre verset mémoire. Ce départ, cependant, ne provoqua pas de tristesse parmi ses disciples comme cela avait été le cas lors de sa mort, car ils avaient alors commencé à vraiment réaliser la raison et l’importance des événements tels qu’ils s’étaient produits.

Plutôt que d’être affligés, ils se réjouirent. « Ils … retournèrent à Jérusalem avec une grande joie: Et ils étaient continuellement dans le temple, louant et bénissant Dieu » (Luc 24:52,53).

Un des plus beaux exemples de cette douleur transformée en joie est exprimé dans ce que vécut Marie-Madeleine en venant au tombeau pour oindre le corps de Jésus.

Jésus, qui était déjà ressuscité, demanda en la voyant (alors qu’elle ne le reconnaissait pas) : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Elle, pensant qu’il était le jardinier, lui dit : … dis-moi où tu l’as mis … Jésus lui dit : Marie. Elle se retourna vers lui, et lui dit : Maître » (Jean 20:15,16). Assurément sa douleur avait été transformée en joie, son maître avait été ressuscité des morts !

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Association des Etudiants de la Bible