Etudes de la Bible |
Acceptation dans la communauté
Verset mémoire : « Maintenant, ma fille, ne crains point ; je ferai pour toi tout ce que tu diras ; car toute la porte de mon peuple sait que tu es une femme vertueuse. » — Ruth 3:11
Textes choisis : Ruth 2:1-3:13
Les leçons que nous pouvons tirer de la vie de Ruth peuvent être divisées en plusieurs parties. Nous l’avons vue décidant d’aller dans un pays et de faire de ces gens son peuple. Nous la voyons servant les autres, se reposant pendant une période de temps et, au final, étant récompensée pour sa fidélité.
Le service de Ruth a commencé quand elle a offert de travailler comme glaneuse dans les champs pour un parent de Naomi. « Naomi avait un parent de son mari. C’était un homme puissant et riche, de la famille d’Elimélec, et qui se nommait Boaz » (Ruth 2:1).
Après avoir rencontré Boaz et avoir offert de travailler pour lui, il eut pitié d’elle et lui donna de la nourriture et de l’eau. Plus tard, il lui permit d’aller dans un champ et, sous sa protection, elle glana de l’orge, tellement qu’elle en rassembla une grande quantité. Ceci fut rendu possible grâce à la générosité de Boaz.
Au lieu d’avoir une attitude égoïste avec Ruth, il donna des instructions à ses serviteurs afin qu’ils laissent volontairement tomber quelques poignées de grains et qu’elle puisse glaner plus (Ruth 2:14-16).
« Elle glana dans le champ jusqu’au soir, et elle battit ce qu’elle avait glané. Il y eut environ un épha d’orge. Elle l’emporta et rentra dans la ville, et sa belle-mère vit ce qu’elle avait glané. Elle sortit aussi les restes de son repas, et les lui donna » (Ruth 2:17,18).
Ruth prit le grain avec elle pour le montrer à Naomi, et en arrivant elle raconta les événements qui avaient eu lieu concernant Boaz.
Le récit nous donne un aperçu des coutumes de l’époque, et nous montre aussi comment le Seigneur a récompensé le caractère noble de Ruth. Elle n’était pas venue à Bethléem avec de grandes attentes et des motivations égoïstes, mais par amour pour Naomi, et avec du dévouement à l’égard de ceux qu’elle considérait à présent comme son peuple.
Ceci est illustré par le fait qu’elle se mit à gagner sa vie pour elle et sa belle-mère. Selon la loi juive, elle avait le droit de recueillir les graines laissées car c’était un moyen d’aider les personnes pauvres et nécessiteuses. Dieu dans sa bonté eut pitié d’elles et, leur cœur étant exempt du mal, il permit que tout concoure à leur bien.
Leur bon accueil par les gens de la communauté, la sympathie et la gentillesse démontrées à leur égard furent de grandes bénédictions. Ruth fut certainement guidée par la Providence divine dans le champ d’un homme qui était un parent de Naomi, et avec lequel elle allait par la suite se marier. « Boaz prit Ruth, qui devint sa femme, et il alla vers elle. L’Eternel permit à Ruth de concevoir, et elle enfanta un fils » (Ruth 4:13).
Il serait bon de noter que le peuple du Seigneur devrait trouver quelque chose qui lui serait utile dans cette histoire de Ruth et Boaz. Nous devrions consacrer notre vie au Seigneur, et nous décider sincèrement et généreusement à suivre le chemin de la justice. Puis, comme Ruth, l’Eternel sera notre Dieu, et son peuple notre peuple.
Les épreuves viendront à nous mais, si nous avons confiance dans le Dieu vivant et vrai, nous verrons comment il désire nous guider, diriger nos pas, superviser les affaires de notre vie, et nous apporter de riches bénédictions. « Nous savons que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein » (Romains 8:28).
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