La famille en tant que communauté

Verset mémoire : « Ruth répondit : Ne me presse pas de te laisser, de retourner loin de toi ! Où tu iras j’irai, où tu demeureras je demeurerai ; ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu. » — Ruth 1:16

Texte choisi : Ruth 1: 1-16

L’histoire de Ruth est très intéressante, non seulement en tant que récit de l’histoire juive, car elle couvre une période d’environ dix ans, mais aussi parce qu’on y trouve une autre leçon sur les magnifiques aspects de la grâce de Dieu.

Ruth est née à Moab ; étant Moabite et par conséquent païenne, elle voulait devenir une juive convertie, et fut ensuite reconnue par Dieu comme appartenant à son peuple élu. Elle fut honorée en ayant une place dans la lignée des ancêtres humains de notre Seigneur Jésus, puisqu’elle fut la grand-mère de David. (Matthieu 1:1-5). Nous devrions désirer imiter dans nos propres vies son caractère et sa manière de montrer son amour et sa dévotion à Dieu.

Lorsque nous considérons les événements qui eurent lieu dans la vie de Ruth, nous devons également comprendre l’influence que Naomi eut sur elle. En nous rappelant le récit, nous voyons qu’Elimélec — le mari de Naomi — quitta son domicile de Bethléem — Juda — et partit pour la terre de Moab. Une famine frappa le pays et Elimélec fut forcé d’emmener sa femme et ses fils dans ce nouveau pays (Ruth 1:1,2).

Après la mort de leur père, les deux fils de Naomi prirent des femmes parmi les Moabites. « Ils prirent des femmes Moabites, dont l’une se nommait Orpa, et l’autre Ruth, et ils habitèrent là environ dix ans » (Ruth 1:4).

Les fils de Naomi moururent aussi, et les femmes se retrouvèrent seules. Naomi désira alors retourner dans la terre de Juda, où elle était née, mais elle pensa qu’il serait mieux pour ses belles-filles de rester au pays de Moab. Orpa décida de rester au pays de Moab, mais Ruth n’était pas du même avis. « Et elles élevèrent la voix, et pleurèrent encore. Orpa baisa sa belle-mère, mais Ruth s’attacha à elle » (Ruth 1:14). Ruth démontra alors par son affection le bon exemple que Naomi avait donné et qui expliquait son beau caractère.

Cela l’amena à prononcer les mots qui se trouvent dans notre verset mémoire et l’incita également à dire qu’elle resterait avec elle jusqu’à la fin de sa vie. « Où tu mourras je mourrai, et j’y serai enterrée. Que l’Eternel me traite dans toute sa rigueur, si autre chose que la mort vient à me séparer de toi ! » (Ruth 1:17).

Le fait qu’à présent la vie de Ruth était centrée autour des mots « ton Dieu sera mon Dieu » est un témoignage de la vie fidèle de Naomi, et un geste de reconnaissance pour les directions de Dieu. « Naomi, la voyant décidée à aller avec elle, cessa ses instances » (Ruth 1:18).

Nous, qui étions comme Ruth des païens par nature, sommes devenus des Israélites spirituels par la grâce de Dieu. « Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ… Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors ; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu » (Ephésiens 2:13,19).

Nous devrions décider qu’à partir de maintenant les conditions antérieures, les intérêts, les plaisirs, et les relations ont disparu à jamais. Nous voulons vivre près de l’Éternel et de son peuple — nos frères et sœurs — les disciples de Jésus qui marchent sur ses traces.

Ces mots s’appliquent au vrai croyant : « Les choses anciennes sont passées » (Apocalypse 21:4).

C’est de plein gré, comme Ruth l’a fait, qu’ils ont suivi les conseils bibliques du Psaume 45:10, « Ecoute… Oublie ton peuple et la maison de ton père ».

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Association des Etudiants de la Bible