Une communauté à racheter

Verset mémoire : « Il implora l’Eternel, et il dit : Ah ! Eternel, n’est-ce pas ce que je disais quand j’étais encore dans mon pays ? C’est ce que je voulais prévenir en fuyant à Tarsis. Car je savais que tu es un Dieu compatissant et miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté, et qui te repens du mal. » — Jonas 4:2

Textes choisis : Jonas 3:10 ; 4:11

A la fin de notre leçon précédente, nous avons vu le peuple repenti de Ninive se détournant du mal, et faisant ce que Dieu lui avait demandé de faire par l’intermédiaire des mots livrés par Jonas. Dieu a ensuite changé la façon dont il traiterait avec eux, non pas dans le sens qu’il « se repentirait », car Dieu ne se repent jamais de ses voies, mais il décida de changer son attitude à leur égard.

Ceci est en harmonie avec ce que nous savons du caractère du Père Céleste, qui n’a pas besoin de se repentir, car il sait la fin dès le début.

« Les voies de Dieu sont parfaites, La parole de l’Eternel est éprouvée ; Il est un bouclier pour tous ceux qui se confient en lui » (Psaume 18:30).

Les événements qui se déroulaient en ce qui concerne les rapports de Dieu avec le peuple de Ninive déplurent grandement à Jonas. « Cela déplut fort à Jonas, et il fut irrité » (Jonas 4:1). Il était tellement désemparé parce que Dieu avait épargné le peuple qu’il pria même Dieu de lui ôter la vie. Il était apparemment plus intéressé par lui-même et sa propre réputation que par le peuple et le bien-être de Ninive. Nous devrions être toujours reconnaissants d’avoir un Père aimant qui est plein de compassion en comparaison avec celui de ses serviteurs humains imparfaits.

« Et Jonas sortit de la ville, et s’assit à l’orient de la ville, Là il se fit une cabane, et s’y tint à l’ombre, jusqu’à ce qu’il vît ce qui arriverait dans la ville » (Jonas 4:5). Comme le soleil était chaud ce jour-là, l’Éternel fit grandir un ricin afin de fournir une ombre pour Jonas « sur sa tête et pour lui ôter son irritation » (Verset 6). Cela rendit Jonas heureux, mais sa joie fut de courte durée parce que l’Éternel fit bientôt dépérir et mourir la plante.

Sa réaction à ces événements lui fit dire : « La mort m’est préférable à la vie » (Verset 8). Il avait de la compassion pour ce ricin, mais ne réussissait pas du tout à se préoccuper des personnes auxquelles il était venu annoncer la destruction.

Le Seigneur donna une leçon précieuse à Jonas concernant sa sympathie pour un ricin — une chose inanimée — et son manque de sympathie pour les autres. Beaucoup de gens se rallient à ce qu’on appelle de bonnes causes ; ils ont de la compassion pour les fleurs, les oiseaux, pour les animaux inférieurs, ou pour l’environnement. Il semblerait que cette absence de véritable amour, de sympathie, et de préoccupation pour son prochain est une attitude qui existe depuis la chute de l’homme.

Dieu n’a pas l’intention de punir l’humanité pour l’éternité. Selon son plan gracieux, il cherche à aider le monde en général à avoir la possibilité d’atteindre la perfection humaine du corps, de l’esprit et du cœur. Ceci est illustré par l’envoi de son Fils unique pour mourir, pour enlever les péchés du monde.

« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3:17).

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Association des Etudiants de la Bible