Aux clartés de l’Aurore |
Le Dernier Souper
« Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne » — 1 Corinthiens 11:26.
Selon le calendrier juif, cette année le quatorzième jour de Nisan tombe le dimanche 17 Avril. La journée commence au coucher du soleil et correspond à la veille de la mort de Jésus. Il a mangé la Pâque avec ses disciples pour la dernière fois et les a invités à partager le « pain » et la « coupe » avec lui, en expliquant qu’ils représentaient son corps brisé et son sang versé.
Cet anniversaire est le seul moment approprié pour prendre part à ces emblèmes qui le commémorent, en suivant la tradition de l’Ecriture. Le véritable peuple du Seigneur continue à renouveler ses vœux de consécration pour souffrir et mourir avec lui dans l’attente de ses merveilleuses promesses.
Une cérémonie solennelle
La célébration de la commémoration est une cérémonie courte et simple, mais avec une signification profonde et de grande portée :
« Et, ayant pris une coupe et rendu grâces, il dit : Prenez cette coupe, et distribuez-la entre vous ; car, je vous le dis, je ne boirai plus désormais du fruit de la vigne, jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu. Ensuite il prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant : Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. Il prit de même la coupe, après le souper, et la leur donna, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous » (Luc 22:17-20).
Avec ses disciples
Quand Jésus se réunit avec ses disciples dans la chambre haute, ce fut le dernier repas qu’il devait partager avec eux avant de donner sa vie pour l’humanité souffrante à cause du péché.
C’étaient les dernières heures de sa mission terrestre, qui mettaient fin à trois ans et demi d’un ministère bien rempli, pendant lequel il avait prêché le message de la vérité à ceux qui étaient venus pour l’entendre.
A titre d’illustration et en avant-goût de son futur royaume, il guérit aussi beaucoup de malades et des affligés, et releva certains d’entre les morts.
Ce dernier repas avec ses disciples mettait donc fin à la mission que son Père céleste lui avait donnée pour sauver les humains du péché et de la mort. « Cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, qui s’est donné lui–même en rançon pour tous. C’est là le témoignage rendu en son propre temps » (1 Timothée 2:3-6).
Le Maître ajouta une note plus personnelle pour ses plus proches disciples et les enseigna en disant : « Car quel est le plus grand, celui qui est à table, ou celui qui sert ? N’est ce pas celui qui est à table ? Et moi, cependant, je suis au milieu de vous comme celui qui sert. Vous, vous êtes ceux qui avez persévéré avec moi dans mes épreuves ; c’est pourquoi je dispose du royaume en votre faveur, comme mon Père en a disposé en ma faveur, afin que vous mangiez et buviez à ma table dans mon royaume, et que vous soyez assis sur des trônes, pour juger les douze tribus d’Israël » (Luc 22:27-30).
Un prix correspondant
L’homme parfait Adam avait péché et attiré sur lui-même et sa descendance la sanction divine de mort. L’homme parfait Jésus-Christ s’est donné lui-même comme prix correspondant dans la mort, comme un substitut à Adam fournissant ainsi un moyen pour toute l’humanité d’échapper à la sentence de mort : « Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ » (1 Corinthiens 15:22).
Jean a également expliqué : « Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 2:2).
La foi dans le sang de Jésus
Cette disposition de la grâce de Dieu est rendue opérationnelle pour le peuple du Seigneur pendant ce présent âge de l’Evangile, et elle repose sur la base de leur foi dans le sacrifice de Jésus pour le péché.
Son sacrifice a permis à Adam et à tous ses enfants d’être ramenés à la vie parfaite en tant qu’êtres humains. Au cours de l’âge du royaume cette occasion sera offerte à toute l’humanité. Elle garantira également une résurrection et un réveil du sommeil de la mort à tous ceux qui sont morts tout au long des siècles passés.
L’imputation de la vie par la foi dans le sang du Christ rend possible à ses disciples consacrés de s’offrir en sacrifice agréable à Dieu.
Dans sa lettre aux frères de Rome, l’apôtre Paul a dit : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait » (Romains 12:1,2).
Ensevelis avec Jésus
L’apôtre a donné la véritable signification du baptême dans la mort de Jésus. Il a dit :
« Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie.
En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection, sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché ; car celui qui est mort est libre du péché.
Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus ; la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Car il est mort, et c’est pour le péché qu’il est mort une fois pour toutes ; il est revenu à la vie, et c’est pour Dieu qu’il vit.
Ainsi vous-mêmes, regardez vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ » (Romains 6:3-11).
Notre participation
Lorsque nous participons aux emblèmes qui représentent le corps brisé et le sang versé de Jésus, nous témoignons que non seulement nous acceptons avec reconnaissance l’offrande de la vie ainsi faite par lui, mais aussi que nous avons conclu une alliance avec le Seigneur.
Le psalmiste a écrit : « Rassemblez-moi mes fidèles, qui ont fait alliance avec moi par le sacrifice ! » (Psaumes 50:5).
« Alors Jésus dit à ses disciples : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive » (Matthieu 16:24).
L’apôtre Paul parle du partenariat spécial qui est ainsi mis en place par le partage de la coupe du sacrifice : « La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-elle pas la communion au sang de Christ ? Le pain que nous rompons, n’est il pas la communion au corps de Christ ? Puisqu’il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps ; car nous participons tous à un même pain » (1 Corinthiens 10:16,17).
Une mort sacrificielle
Jésus savait dès le début de son ministère qu’il devait mourir en sacrifice :
« Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde. Là-dessus, les Juifs disputaient entre eux, disant : Comment peut-il nous donner sa chair à manger ?
Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui » (Jean 6:51-56).
Même lorsqu’il devint évident aux disciples du Seigneur qu’il serait tué par ses ennemis, ils eurent beaucoup de difficulté à accepter ce fait et ne comprirent pas la raison pour laquelle il devait mourir.
Ceci s’ajouta au fardeau qu’il porta pendant les dernières heures éprouvantes de sa vie parce qu’il trouva très peu de compréhension humaine et de réconfort. Dans le récit biblique, on peut lire quelques-uns des faits qui se sont déroulés pendant les dernières heures de Jésus.
Un chemin en solitaire
« Pierre lui répondit : Quand il me faudrait mourir avec toi, je ne te renierai pas. Et tous les disciples dirent la même chose. Là-dessus, Jésus alla avec eux dans un lieu appelé Gethsémané, et il dit aux disciples : Asseyez-vous ici, pendant que je m’éloignerai pour prier. Il prit avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée, et il commença à éprouver de la tristesse et des angoisses. Il leur dit alors : Mon âme est triste jusqu’à la mort ; restez ici, et veillez avec moi. Puis, ayant fait quelques pas en avant, il se jeta sur sa face, et pria ainsi : Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. Et il vint vers les disciples, qu’il trouva endormis, et il dit à Pierre : Vous n’avez donc pu veiller une heure avec moi ! » (Matthieu 26:35-40).
Veillez et priez
Cela aurait signifié beaucoup pour Jésus de savoir qu’au moins un de ses disciples était prêt et disposé à partager ses sentiments avec un certain degré de compréhension.
Mais il fut bon envers eux et il dit :
«Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation ; l’esprit est bien disposé, mais la chair est faible.
Il s’éloigna une seconde fois, et pria ainsi : Mon Père, s’il n’est pas possible que cette coupe s’éloigne sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! Il revint, et les trouva encore endormis ; car leurs yeux étaient appesantis.
Il les quitta, et, s’éloignant, il pria pour la troisième fois, répétant les mêmes paroles. Puis il alla vers ses disciples, et leur dit : Vous dormez maintenant, et vous vous reposez ! Voici, l’heure est proche, et le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs » (Matthieu 26:41-45).
Il était sans doute difficile pour Jésus de se rendre compte qu’il devait se retrouver seul pendant les dernières heures de son ministère terrestre. Il savait que son Père était toujours près de lui pour le réconforter et l’affermir, mais il devait maintenant faire l’expérience de la solitude de n’avoir aucune compagnie humaine pour lui donner du réconfort, de la sympathie ou de la compréhension.
Il dut faire face à ses accusateurs, être condamné à mort puis pendu à une croix pour mourir, le tout sans aucun réconfort humain.
Humble soumission
Durant toute cette terrible agonie, Jésus était calme, patient, et humblement soumis à la volonté de son Père céleste. Lorsque le grand sacrificateur lui a demandé s’il était le Fils de Dieu, il fut franc en reconnaissant cette vérité, ce qui devait sceller sa condamnation définitive en ce qui concernait les chefs religieux d’Israël.
Il répondit simplement : « Tu l’as dit » (Matthieu 26:64). Plus tard, quand Pilate lui demanda s’il était roi, Jésus expliqua ceci : « Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité » (Jean 18:37).
Il comprit parfaitement les implications de cette confession de la vérité et que Pilate ne pouvait plus rien faire pour sauver sa vie. Ses accusateurs allaient à coup sûr faire pression par la fausse accusation selon laquelle il avait commis une trahison contre les dirigeants romains.
Jésus condamné
Dans le récit biblique, nous lisons à propos de certains des événements qui se sont déroulés dans les dernières heures de Jésus : « Pilate, voyant qu’il ne gagnait rien, mais que le tumulte augmentait, prit de l’eau, se lava les mains en présence de la foule, et dit : Je suis innocent du sang de ce juste. Cela vous regarde. Et tout le peuple répondit : Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants ! Alors Pilate leur relâcha Barabbas ; et, après avoir fait battre de verges Jésus, il le livra pour être crucifié » (Matthieu 27:24-26).
Comme le Maître était sur la croix, la foule l’observait : « Les passants l’injuriaient, et secouaient la tête, en disant : Toi qui détruis le temple, et qui le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même ! Si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix ! Les principaux sacrificateurs, avec les scribes et les anciens, se moquaient aussi de lui, et disaient : Il a sauvé les autres, et il ne peut se sauver lui-même ! S’il est roi d’Israël, qu’il descende de la croix, et nous croirons en lui. Il s’est confié en Dieu ; que Dieu le délivre maintenant, s’il l’aime. Car il a dit : Je suis Fils de Dieu » (Matthieu 27:39-43).
La scène finale
Lorsque la fin arriva finalement, Jésus fut soutenu parce qu’il savait qu’il avait l’approbation du Père. Par une foi complète et en toute confiance, il remit sa vie entre les mains du Père :
« Il était déjà environ la sixième heure, et il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure. Le soleil s’obscurcit, et le voile du temple se déchira par le milieu. Jésus s’écria d’une voix forte : Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et, en disant ces paroles, il expira » (Luc 23:44-46).
Notre Seigneur Jésus a été conduit comme un agneau à l’abattoir. Maintenant, son sacrifice pour la création humaine maudite par le péché est achevé et l’agneau image de la Pâque a été immolé.
Alors que nous prendrons les emblèmes cette année encore, rappelons-nous son corps brisé et le sang versé, et apprécions avec reconnaissance le grand amour qui prévoit le rachat et la vie pour nous, à un si grand prix !
Ses disciples
Alors que nous pouvons nous réjouir que la souffrance personnelle de Jésus s’est achevée sur le calvaire il y a près de deux mille ans, les emblèmes de la commémoration que nous allons de nouveau partager nous rappellent que nous n’avons pas encore terminé notre sacrifice.
C’est encore le privilège de ses disciples consacrés au sujet desquels l’apôtre Paul a écrit : « Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous, et j’achève de souffrir en ma chair le reste des afflictions de Christ pour son corps, qui est l’Église » (Colossiens 1:24 – Traduction Ostervald).
« Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu.
Considérez, en effet, celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l’âme découragée » (Hébreux 12:1-3).
Notre grand salut
L’époque de la commémoration est un moment opportun pour réexaminer notre propre position. Est-ce que nous affrontons nos privilèges de sacrifice aussi fidèlement que nous avions l’intention de le faire quand nous avons commencé sur le chemin étroit, ou peut-être prenons-nous un chemin plus facile ?
Comme nous pensons à Jésus, à cette époque de la commémoration, nous voulons tous faire en sorte d’être parmi ceux qui continuent volontairement à garder leur sacrifice sur l’autel.
Ce sont seulement ceux qui luttent contre les ennemis de la chair qui seront fidèles. « Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom, mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé » (Marc 13:13).
Paul demande : « Comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut, qui, annoncé d’abord par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l’ont entendu ? » (Hébreux 2:3).
Il leur a ensuite rappelé : « Souvenez-vous de ces premiers jours, où, après avoir été éclairés, vous avez soutenu un grand combat au milieu des souffrances, d’une part, exposés comme en spectacle aux opprobres et aux tribulations, et de l’autre, vous associant à ceux dont la position était la même » (Hébreux 10:32,33).
Jacques nous encourage : « Heureux l’homme qui supporte patiemment la tentation ; car, après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment » (Jacques 1:12).
Fin de l’âge
Ces frères consacrés qui ont été éclairés par la vérité présente savent que nous vivons maintenant dans les dernières années de l’âge de l’Evangile. Nous ne savons pas combien d’années encore nous aurons le privilège de partager les emblèmes, mais nous savons que la réalisation de tous nos espoirs est proche.
Cela devrait donner un sens supplémentaire à la Cène commémorée cette année et nous inciter à intensifier nos efforts dans les semaines et mois à venir pour assurer notre vocation et notre élection.
L’espérance bénie d’être à nouveau réellement en la présence de son Père céleste a été l’une des joies accordées à Jésus, et lui a permis de supporter la croix et de mépriser la honte.
Quand la Cène commémorative fut instaurée, Jésus dit à ses disciples qu’il ne boirait plus avec eux de cette coupe jusqu’à ce qu’ils soient à nouveau tous ensemble dans le royaume.
Les fidèles disciples de Jésus ont la promesse d’une place dans ce royaume glorieux à venir. « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône » (Apocalypse 3:21).
Partage des emblèmes
Beaucoup de personnes consacrées au Seigneur vont se rassembler à nouveau cette année pour commémorer la mort de notre cher Seigneur le soir du dimanche 17 avril 2011.
Toutefois, ceux qui sont isolés pour vivre ce moment privilégié, doivent se conformer à la demande de notre Seigneur de faire ceci en mémoire de lui.
Partout où cela peut être le cas, il est possible de sentir le Christ dans chaque cœur consacré avec une signification renouvelée et une détermination renforcée dans le but d’être son fidèle disciple jusqu’à la mort.
Que chacun se souvienne des grands événements tragiques qui allaient se produire il y a près de deux mille ans, lorsque Jésus réunit ses disciples dans la chambre haute quelques heures avant sa terrible mort. Rappelons-nous également le plan ultime de notre Père céleste qui nous aime, et le but de la réconciliation de la pauvre humanité gémissante et malade du péché, et rappelons-nous que ce but merveilleux sera bientôt accompli.
Il est écrit : « Comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n’est point jugé, mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu » (Jean 3:14-18).
Jésus aimait les créatures humaines et il a volontairement donné sa vie afin que le monde puisse vivre. Que le Souper Commémoratif cette année puisse aider à remplir nos cœurs plus pleinement du désir de consoler tous les affligés, et à augmenter notre attente pour le moment où nous aurons bientôt la glorieuse opportunité d’être associés à notre Seigneur, dans l’administration de son royaume de justice !
Le temps de l’accomplissement du travail tant attendu de restauration est proche. Alors tous les humains désireux d’être obéissants retrouveront la santé et la vie, et la paix et la justice seront établies dans un monde actuellement très sombre.
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