Etudes de la Bible |
Proclamé au baptême
Verset mémoire : « Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection » — Matthieu 3:17
Textes choisi : Matthieu 3
Jean-Baptiste fut le précurseur de Jésus et, pour préparer son grand ministère qui devait bientôt arriver, il se rendit vers les juifs pour prêcher le repentir, afin que les dispositions de leur cœur et de leur esprit soient convenables pour recevoir le message de l’Evangile du Christ. Jean était « celui qui avait été annoncé par Esaïe, le prophète, lorsqu’il dit : C’est ici la voix de celui qui crie dans le désert: Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez ses sentiers » (Matthieu 3:3).
Comme Jean a « préparé la voie » pour les Juifs afin qu’ils reçoivent Jésus par la prédication de la repentance, il les a exhortés à faire deux choses :
Premièrement, il les a encouragés à confesser leurs péchés (verset 6). Ce point était important parce qu’il était nécessaire que les Juifs se rendent compte que, bien que l’Alliance de la Loi et ses cérémonies les eussent purifiés d’année en année dans le type, elles ne pouvaient pas vraiment ôter leur péché.
En confessant leurs péchés, ils pouvaient rendre témoignage de cette réalisation et être dans un bon état d’esprit pour recevoir Jésus, le seul par lequel ils pouvaient obtenir le pardon des péchés.
La seconde exhortation de Jean au peuple fut qu’il produise donc « du fruit digne de la repentance » (verset 8). En d’autres termes, non seulement les Juifs devaient confesser le fait qu’ils étaient encore des pécheurs, mais ils devaient aussi démontrer une volonté de changer leur manière de faire en examinant leurs paroles, leurs actions, et le cours de leur vie, et ainsi développer « des fruits » qui devaient prouver qu’ils étaient sincères dans leur repentir.
Quand Jean exhorta le peuple, il attira particulièrement l’attention des dirigeants juifs sur le fait qu’ils étaient concernés par ces choses, et que, s’ils ne les respectaient pas, ils seraient soumis à la colère de Dieu et privés de sa faveur (Matthieu 3:7,10).
Jean a demandé au peuple qu’il donne un témoignage public de son repentir par le baptême d’eau, mais il lui a aussi rappelé qu’il y avait un baptême beaucoup plus grand qui devait encore venir par Jésus-Christ, celui qui devait le suivre. Jean déclara : « Moi, je vous baptise d’eau, pour vous amener à la repentance; mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses souliers. Lui, il vous baptisera du saint esprit et de feu » (Matthieu 3:11).
Il ajouta que celui qui le suivrait exécuterait la colère de Dieu, dont il a été parlé plus tôt, et brûlerait « la paille dans un feu qui ne s’éteint point » (verset 12). Ceci était une manière symbolique de parler de ceux qui, dans la nation juive, refusant la repentance, seraient privés de la faveur spéciale de Dieu.
Les quatre derniers versets de Matthieu, chapitre 3, identifient particulièrement Jésus comme étant celui qui devait succéder à Jean. Lui aussi vint vers Jean, comme beaucoup de gens l’avaient fait, afin d’être baptisé. Toutefois, son baptême ne devait pas être un baptême de repentance, car en tant qu’homme parfait, il n’avait pas à se repentir de péchés. Le baptême de Jésus, tel qu’il est rapporté dans Matthieu 3:13-15, était le symbole de sa consécration pleine et entière pour faire la volonté de son Père, jusqu’à la mort.
Cela a été montré symboliquement par le fait que son être fut enseveli dans l’eau par Jean — enterré — dans la mort sacrificielle. Le fait d’être relevé hors de l’eau donna l’indication de son engendrement comme une nouvelle créature par l’esprit de Dieu, et cela fut montré d’une manière visible par une colombe descendant et venant sur lui (verset 16).
Notre verset mémoire montre que Dieu eut plaisir à contempler tout cet arrangement, et qu’ainsi, l’œuvre rédemptrice de Christ put commencer.
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