Aux clartés de l’Aurore |
Les nobles sentiments des Béréens
« Ces Juifs avaient des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique ; ils reçurent la parole avec beaucoup d’empressement, et ils examinaient chaque jour les Ecritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact. Plusieurs d’entre eux crurent, ainsi que beaucoup de femmes grecques de distinction, et beaucoup d’hommes. »
— Actes 17:11,12
Pour commencer la nouvelle année, l’Aurore propose cet article qui montre l’importance de l’exactitude dans l’étude de la Parole de Dieu. Jude a écrit au verset 3 : « Bien-aimés, comme je désirais vivement vous écrire au sujet de notre salut commun, je me suis senti obligé de le faire afin de vous exhorter à combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes » (Jude 3).
La Parole de Dieu
La Bible est reconnue comme le plus grand livre de tous les temps, le livre des livres. Son origine dans l’antiquité profonde remonte depuis le début du merveilleux travail de création de la terre jusqu’à sa préparation finale comme demeure pour les créatures terrestres de Dieu.
Dans ses récits, nous trouvons des preuves incontestables de son importance et de sa signification pour l’humanité. Pendant des siècles, elle a été acceptée par un nombre incalculable de personnes comme la Parole divinement inspirée de notre bon Père céleste, le grand Dieu de l’univers.
Les enseignements de la Bible et les principes de justice l’ont distinguée de tous les autres livres, et elle reste la norme en ce qui concerne la vérité, même dans notre monde moderne. Son thème principal de la rédemption et de la guérison ultime de l’humanité contre les ravages du péché et de la mort, peut être trouvé dans ses différents livres qui ont été écrits par de nombreux auteurs au cours des siècles passés.
Cela permet de mettre l’accent sur l’harmonie et le dessein divinement inspirés de la Bible. Notre attention est donc attirée sur les diverses doctrines de la vérité dans laquelle chaque auteur inspiré est en harmonie avec ce que d’autres ont écrit, bien que ce fût dans d’autres temps et dans d’autres lieux.
La Sainte Parole de Dieu a été considérée comme le flambeau de la civilisation. Ses enseignements moraux et éthiques ont davantage influencé l’esprit des hommes à vivre une vie plus noble que tout autre livre. C’est une source presque inépuisable de messages consolants et stimulants. Beaucoup ont trouvé que la Bible est une source de réconfort pendant les périodes de tristesse. D’autres y ont trouvé la force de faire face à des situations incertaines de la vie, tandis que certains se tournent vers ses nombreuses leçons pour s’édifier.
La Bible est le manuel du christianisme, et elle révèle le plan merveilleux du Père céleste et le dessein dans la création de sa famille humaine, et son salut. Ce message aboutit à une conclusion grandiose et ultime, qui culminera avec la future administration du glorieux royaume de pouvoir et d’autorité de Christ sur toute la terre.
En ce qui concerne le merveilleux Auteur de la Bible et son dessein éternel, le psalmiste David a écrit : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue manifeste l’œuvre de ses mains. Le jour en instruit un autre jour, la nuit en donne connaissance à une autre nuit. Ce n’est pas un langage, ce ne sont pas des paroles dont le son ne soit point entendu : Leur retentissement parcourt toute la terre, leurs accents vont aux extrémités du monde, où il a dressé une tente pour le soleil.
Et le soleil, semblable à un époux qui sort de sa chambre, s’élance dans la carrière avec la joie d’un héros ; Il se lève à une extrémité des cieux, et achève sa course à l’autre extrémité : rien ne se dérobe à sa chaleur. La loi de l’Eternel est parfaite, elle restaure l’âme ; le témoignage de l’Eternel est véritable, il rend sage l’ignorant. Les ordonnances de l’Eternel sont droites, elles réjouissent le cœur ; les commandements de l’Eternel sont purs, ils éclairent les yeux.
La crainte de l’Eternel est pure, elle subsiste à toujours ; les jugements de l’Eternel sont vrais, ils sont tous justes. Ils sont plus précieux que l’or, que beaucoup d’or fin ; ils sont plus doux que le miel, que celui qui coule des rayons » (Psaumes 19:1-10).
Le combat pour la foi
Quand l’église primitive a été établie, l’apôtre Paul et son compagnon Silas ont beaucoup voyagé pour propager la vérité aux frères nouvellement consacrés en Jésus-Christ et les aider à organiser de nouvelles églises pour l’étude, le service, et la communion fraternelle. Par la grande sagesse et la providence de Dieu, Luc, l’historien, a consigné bon nombre de ces événements importants.
La connaissance de la vérité qu’ils prêchaient ainsi que d’autres, proclamait le plan et les desseins du Père céleste pour le salut et la réconciliation de l’humanité malade et mourante du péché. Le saint esprit de vérité a également ouvert la voie à un petit troupeau de fidèles à Christ qui luttent pour la vocation céleste et pour recevoir un statut d’épouse de Christ. Nous sommes ainsi assurés : « Ne crains point, petit troupeau ; car votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume » (Luc 12:32).
Ceux qui sont fidèles auront le privilège de partager avec leur glorieux Seigneur son royaume céleste à venir, et d’étendre des bénédictions à toutes les familles de la terre (Genèse 22:16-18). Cette disposition glorieuse prévoit également la résurrection de tous ceux qui sont dans leurs tombes, ceux qui sans le savoir, attendent la mise en place de ce royaume encore à venir sous la direction de Christ.
Conflit d’intérêts
Au cours des nombreux voyages de l’apôtre pour répandre la joyeuse bonne nouvelle, de nombreux nouveaux croyants chrétiens ont été enrôlés, et ont apprécié la Vérité et la communion fraternelle avec le vrai peuple du Seigneur. Cependant, cela a souvent soulevé des préjugés et des conflits d’intérêts qui ont suivi Paul et ses compagnons partout où ils allaient. Des frictions existaient entre ceux qui s’en tenaient fermement aux enseignements familiers du judaïsme, et ceux qui enseignaient les nouvelles doctrines de Jésus-Christ, dont beaucoup, dans la majorité des cas, entendaient parler pour la première fois.
Dans le passage cité en introduction, Paul et Silas venaient de s’échapper pendant la nuit pour faire le voyage de Thessalonique à Bérée. Quand ils arrivèrent, ils furent bénis par l’accueil qu’ils reçurent à la synagogue locale. Ils furent très impressionnés par le vif intérêt des frères et par leurs progrès spirituels dans leur étude de la Parole de Dieu, et ils notèrent que cela les qualifiait comme étant plus ‘nobles’ que ceux qui étaient de l’ecclésia à de Thessalonique.
Un trait admirable
Le mot ‘noble’ tel qu’il est utilisé dans ce cas, explicite la qualité admirable d’esprit et de caractère que ces frères en Christ manifestaient quand ils scrutaient les Écritures, et leur désir de s’approprier les doctrines et les enseignements de la vérité. Une lecture approfondie de ces textes particuliers développe l’aptitude à être noble d’esprit, et a été traduit de cette façon dans d’autres versions de la Bible.
A titre de comparaison, nous lisons : « Ces Juifs avaient des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique ; ils reçurent la parole avec beaucoup d’empressement, et ils examinaient chaque jour les Ecritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact. Plusieurs d’entre eux crurent, ainsi que beaucoup de femmes grecques de distinction, et beaucoup d’hommes » (Actes 17:11,12). Ainsi est souligné le désir qu’avaient ces frères, non seulement de rechercher quotidiennement dans les Écritures, mais de s’efforcer de les examiner et d’en apporter les preuves avec soin et avec « beaucoup d’empressement ».
Prouver toutes choses
L’avertissement de Paul aux frères de l’église de Thessalonique était : « Examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon » (1 Thessaloniciens 5:21). Quand il a écrit à son frère bien-aimé Timothée, l’apôtre l’a encouragé : « Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme éprouvé, un ouvrier qui n’a point à rougir, qui dispense droitement la parole de la vérité » (2 Timothée 2:15).
Plus tard, il l’a exhorté : « Toi, demeure dans les choses que tu as apprises, et reconnues certaines, sachant de qui tu les as apprises ; dès ton enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi en Jésus-Christ. Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:14-17).
Dans sa première épître, l’apôtre Pierre a également vivement encouragé : « Comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu, que chacun de vous mette au service des autres le don qu’il a reçu. Si quelqu’un parle, que ce soit comme annonçant les oracles de Dieu ; si quelqu’un remplit un ministère, qu’il le remplisse selon la force que Dieu communique, afin qu’en toutes choses Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la puissance, aux siècles des siècles. Amen ! » (1 Pierre 4:10,11).
Une fois acceptés avec un état de cœur convenable, l’exhortation et l’encouragement des apôtres Paul, Pierre et des autres apôtres, aideront l’ensemble du peuple particulier du Seigneur, à développer un esprit semblable à Christ pendant ce présent Âge de l’Evangile. Il devait s’agir notamment d’être de bons gestionnaires de la Vérité, ce qui est une leçon importante pour la classe consacrée. Ceci est particulièrement vrai aujourd’hui pour ceux qui vivent dans les dernières années de cet âge.
En souvenir de ces choses
Les merveilleuses paroles de Pierre écrites il y a près de deux mille ans continuent d’être une bénédiction pour nous en tant que disciples du Christ qui marchons dans le chemin étroit du sacrifice. Il a proclamé : « Voilà pourquoi je prendrai soin de vous rappeler ces choses, bien que vous les sachiez et que vous soyez affermis dans la vérité présente. Et je regarde comme un devoir, aussi longtemps que je suis dans cette tente, de vous tenir en éveil par des avertissements, car je sais que je la quitterai subitement, ainsi que notre Seigneur Jésus-Christ me l’a fait connaître. Mais j’aurai soin qu’après mon départ vous puissiez toujours vous souvenir de ces choses. Je ne négligerai pas de vous mettre toujours en souvenir de ces choses » (2 Pierre 1:12-15).
L’apôtre prononce les paroles de Vérité qu’il avait reçues de notre cher Seigneur Jésus pendant son ministère terrestre : « Ce n’est pas, en effet, en suivant des fables habilement conçues, que nous vous avons fait connaître la puissance et l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, mais c’est comme ayant vu sa majesté de nos propres yeux. Car il a reçu de Dieu le Père honneur et gloire, quand la gloire magnifique lui fit entendre une voix qui disait : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. Et nous avons entendu cette voix venant du ciel, lorsque nous étions avec lui sur la sainte montagne » (2 Pierre 1:16-18).
Pierre a souligné que nous recevons la vérité par l’intermédiaire de l’esprit saint de Dieu. « Et nous tenons pour d’autant plus certaine la parole prophétique, à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu’à ce que le jour vienne à paraître et que l’étoile du matin se lève dans vos cœurs ; sachant tout d’abord vous-mêmes qu’aucune prophétie de l’Ecriture ne peut être un objet d’interprétation particulière, car ce n’est pas par une volonté d’homme qu’une prophétie a jamais été apportée, mais c’est poussés par le saint esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu » (2 Pierre 1:19-21).
Dans sa première lettre, il a clairement montré que les paroles qu’il a prononcées étaient pour ceux qui avaient donné leur vie en consécration à Dieu « afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable qui cependant est éprouvé par le feu, ait pour résultat la louange, la gloire et l’honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra, lui que vous aimez sans l’avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore, vous réjouissant d’une joie ineffable et glorieuse, parce que vous obtiendrez le salut de vos âmes pour prix de votre foi » (1 Pierre 1:7-9).
Caché aux prophètes et aux anges
La parole de vérité n’a été révélée à personne d’autre, ni aux prophètes de l’ancien testament ni aux anges. Il a expliqué : « Les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui vous était réservée, ont fait de ce salut l’objet de leurs recherches et de leurs investigations, voulant sonder l’époque et les circonstances marquées par l’esprit de Christ qui était en eux, et qui attestait d’avance les souffrances de Christ et la gloire dont elles seraient suivies. Il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour vous, qu’ils étaient les dispensateurs de ces choses, que vous ont annoncées maintenant ceux qui vous ont prêché l’Evangile par le saint esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards. C’est pourquoi, ceignez les reins de votre entendement, soyez sobres, et ayez une entière espérance dans la grâce qui vous sera apportée, lorsque Jésus-Christ apparaîtra » (1 Pierre 1:10 -13).
La sagesse d’en haut
L’épître de Jacques est parmi les premiers des écrits du Nouveau Testament, et présente les enseignements qui ont d’abord été donnés aux Juifs qui s’étaient convertis au christianisme, peu de temps après que le ministère terrestre de notre Seigneur Jésus prit fin. Jacques souligne que « toute grâce excellente et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières, chez lequel il n’y a ni changement ni ombre de variation » (Jacques 1:17).
Le Père céleste est la source de toute vérité et par son esprit saint, il donne sa compréhension à tout homme : « Il nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de vérité, afin que nous soyons en quelque sorte les prémices de ses créatures. Sachez-le, mes frères bien-aimés. Ainsi, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère » (Jacques 1:18,19).
En ce qui concerne les dons merveilleux de Dieu, Jacques a également souligné l’importance de la sagesse de Dieu qui est toujours pure. « La sagesse d’en haut est premièrement pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, exempte de duplicité, d’hypocrisie. Le fruit de la justice est semé dans la paix par ceux qui recherchent la paix » (Jacques 3:17,18).
La Vérité est premièrement pure
Notre attention est attirée par le fait que la sagesse céleste est en harmonie avec le caractère divin de l’amour. Bien que l’esprit de sagesse qui vient d’en haut soit paisible, l’apôtre n’a pas placé son importance avant la pureté. La vraie sagesse n’est paisible que si elle est cohérente avec l’honnêteté et la pureté, et ne peut être en paix qu’avec ce qui est pur.
La douceur vient alors après la pureté et elle est paisible quand elle est sanctifiée par la vérité. La sagesse céleste se réjouit donc de la vraie miséricorde, et le fruit du saint esprit est développé dans le cœur de ceux qui ont été éclairés par la sagesse d’en haut.
La lumière de la vérité
Le prophète Esaïe parle de la lumière et de sa relation à la vie et à la vérité. En présentant le dessein divin, il écrit : « Je ferai marcher les aveugles sur un chemin qu’ils ne connaissent pas, je les conduirai par des sentiers qu’ils ignorent ; Je changerai devant eux les ténèbres en lumière, et les endroits tortueux en plaine : Voilà ce que je ferai, et je ne les abandonnerai point » (Esaïe 42:16). « Pour l’amour de Sion je ne me tairai point, pour l’amour de Jérusalem je ne prendrai point de repos, jusqu’à ce que son salut paraisse, comme l’aurore, et sa délivrance, comme un flambeau qui s’allume » (Esaïe 62:1).
Beaucoup d’autres textes sacrés attirent aussi notre attention sur le don particulier de la lumière. « Car auprès de toi est la source de la vie ; Par ta lumière nous voyons la lumière » (Psaumes 36:9). « Heureux le peuple qui connaît les sons joyeux : ils marcheront, ô Seigneur, à la lumière de ta face » (Psaumes 89:15). « Ta parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier » (Psaumes 119:105). « Le sentier des justes est comme la lumière resplendissante, dont l’éclat va croissant jusqu’au milieu du jour » (Proverbes 4:18).
Comme ligne de conduite et d’un point de vue spirituel pour des personnes consacrées au Seigneur, nous lisons : « Personne n’allume une lampe pour la mettre dans un lieu caché ou sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, afin que ceux qui entrent voient la lumière. Ton œil est la lampe de ton corps. Lorsque ton œil est en bon état, tout ton corps est éclairé ; mais lorsque ton œil est en mauvais état, ton corps est dans les ténèbres. Prends donc garde que la lumière qui est en toi ne soit ténèbres. Si donc tout ton corps est éclairé, n’ayant aucune partie dans les ténèbres, il sera entièrement éclairé, comme lorsque la lampe t’éclaire de sa lumière » (Luc 11:33-36).
Méditer la Parole de Dieu
La méditation est une marque du caractère chrétien de ceux qui cherchent à marcher dans les voies de notre bon Père céleste et qui demeurent dans sa Parole.
Des siècles avant la naissance de Jésus, le psalmiste a écrit : « La détresse et l’angoisse m’atteignent : Tes commandements font mes délices. Tes préceptes sont éternellement justes : Donne-moi l’intelligence, pour que je vive ! Je t’invoque de tout mon cœur : exauce-moi, Eternel, afin que je garde tes statuts ! Je t’invoque : sauve moi, afin que j’observe tes préceptes ! Je devance l’aurore et je crie ; J’espère en tes promesses. Je devance les veilles et j’ouvre les yeux, pour méditer ta parole » (Psaumes 119:143-148).
Le psalmiste dit encore : « Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, qui ne s’arrête pas sur la voie des pécheurs, Et qui ne s’assied pas en compagnie des moqueurs, mais qui trouve son plaisir dans la loi de l’Eternel, et qui la médite jour et nuit ! Il est comme un arbre planté près d’un courant d’eau, qui donne son fruit en sa saison, et dont le feuillage ne se flétrit point : Tout ce qu’il fait lui réussit » (Psaumes 1:1-3).
Dans sa lettre aux frères et sœurs Hébreux, l’apôtre Paul a écrit : « Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les pensées du cœur. Nulle créature n’est cachée devant lui, mais tout est à nu et à découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte. Ainsi, puisque nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous professons » (Hébreux 4:12-14).
Le témoignage de Jésus
Jésus a établi clairement le fait qu’il était celui qui avait été envoyé pour réaliser la volonté et le dessein du Père céleste, et non la sienne. Ses paroles d’humilité sont citées dans l’Evangile de Jean, où nous lisons : « Je ne puis rien faire de moi-même : selon que j’entends, je juge ; et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Si c’est moi qui rends témoignage de moi-même, mon témoignage n’est pas vrai. Il y en a un autre qui rend témoignage de moi, et je sais que le témoignage qu’il rend de moi est vrai » (Jean 5:30-32).
Notre Seigneur Jésus a fait remarquer que Jean-Baptiste a été le précurseur de Christ et a préparé le chemin devant lui : « Vous avez envoyé une délégation vers Jean, et il a rendu témoignage à la vérité. Pour moi ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage ; mais je dis ceci, afin que vous soyez sauvés. Jean était la lampe qui brûle et qui luit, et vous avez voulu vous réjouir une heure à sa lumière. Moi, j’ai un témoignage plus grand que celui de Jean ; car les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir, ces œuvres mêmes que je fais, témoignent de moi que c’est le Père qui m’a envoyé. Et le Père qui m’a envoyé a rendu lui-même témoignage de moi. Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez point vu sa face… Vous sondez les Ecritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle : ce sont elles qui rendent témoignage de moi » (Jean 5:33-37,39).
L’héritage des Béréens
L’observation de l’Apôtre Paul que les membres de l’église de la ville de Bérée étaient des étudiants de la Bible aux sentiments nobles est une leçon positive à toujours garder à l’esprit pour l’ensemble des personnes consacrées au Seigneur. Ces frères croyaient sincèrement à la Parole infaillible de Dieu, et soulignèrent que c’était la seule véritable source pour acquérir une bonne compréhension. Ils en apprécièrent profondément la valeur et la signification en disant : « Ainsi dit le Seigneur » comme ultime preuve de ce qu’ils croyaient.
Le terme Sola Scriptura (en latin, « uniquement selon l’Écriture ») a été un slogan inventé par Martin Luther, quand il fut interrogé dans le synode d’Augsbourg, en Allemagne en Octobre 1518. Il est devenu une formule populaire au cours de la Réforme protestante.
Il mettait en cause l’autorité suprême de l’Église établie. Leur position soutenait que l’enseignement et la tradition de l’église et l’autorité de l’Eglise doivent être reconnus. Les Écritures par elles-mêmes étaient insuffisantes, et il ne devait pas y avoir d’interprétation individuelle.
Dans son appel au Concile, Luther s’appuya sur la Bible comme seule source d’autorité, et plaça sa propre interprétation au-dessus de celle du clergé.
« Ces Juifs avaient des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique ; ils reçurent la parole [concernant le moyen de parvenir au salut éternel par Christ dans le Royaume de Dieu] avec beaucoup d’empressement, et ils examinaient chaque jour les Ecritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact. Plusieurs d’entre eux crurent, ainsi que beaucoup de femmes grecques de distinction, et beaucoup d’hommes » (Actes17:11,12).
&