La création – 29ème partie

LE PLAN DE DIEU
DANS LE LIVRE DE LA GENÈSE

Je suis Joseph

Chapitre 45

Versets 1 à 15 :

« Joseph ne pouvait plus se contenir devant tous ceux qui l’entouraient. Il s’écria : Faites sortir tout le monde. Et il ne resta personne avec Joseph, quand il se fit connaître à ses frères. Il éleva la voix, en pleurant. Les Egyptiens l’entendirent, et la maison de Pharaon l’entendit.

Joseph dit à ses frères : Je suis Joseph ! Mon père vit-il encore ? Mais ses frères ne purent lui répondre, car ils étaient troublés en sa présence. Joseph dit à ses frères : Approchez-vous de moi. Et ils s’approchèrent. Il dit : Je suis Joseph, votre frère, que vous avez vendu pour être mené en Egypte.

Maintenant, ne vous affligez pas, et ne soyez pas fâchés de m’avoir vendu pour être conduit ici, car c’est pour vous sauver la vie que Dieu m’a envoyé devant vous. Voilà deux ans que la famine est dans le pays ; et pendant cinq années encore, il n’y aura ni labour, ni moisson.

Dieu m’a envoyé devant vous pour vous faire subsister dans le pays, et pour vous faire vivre par une grande délivrance. Ce n’est donc pas vous qui m’avez envoyé ici, mais c’est Dieu ; il m’a établi père de Pharaon, maître de toute sa maison, et gouverneur de tout le pays d’Egypte.

Hâtez-vous de remonter auprès de mon père, et vous lui direz : Ainsi a parlé ton fils Joseph : Dieu m’a établi seigneur de toute l’Egypte ; descends vers moi, ne tarde pas ! Tu habiteras dans le pays de Gosen, et tu seras près de moi, toi, tes fils, et les fils de tes fils, tes brebis et tes bœufs, et tout ce qui est à toi.

Là, je te nourrirai, car il y aura encore cinq années de famine ; et ainsi tu ne périras point, toi, ta maison, et tout ce qui est à toi. Vous voyez de vos yeux, et mon frère Benjamin voit de ses yeux que c’est moi-même qui vous parle.

Racontez à mon père toute ma gloire en Egypte, et tout ce que vous avez vu ; et vous ferez descendre ici mon père au plus tôt.

Il se jeta au cou de Benjamin, son frère, et pleura ; et Benjamin pleura sur son cou. Il embrassa aussi tous ses frères, en pleurant. Après quoi, ses frères s’entretinrent avec lui ».

Joseph savait à présent que ses frères avaient changé d’attitude de cœur et qu’ils étaient réellement désolés pour le crime qu’ils avaient commis contre lui quelques années auparavant. Réalisant cela, sur le point d’être à nouveau réunifié avec sa famille « ne pouvait plus se contenir devant tous ceux qui l’entouraient, il s’écria : Faites sortir tout le monde ».

A présent seul avec ses frères, il se fit connaître d’eux. Il est dit qu’il éleva la voix et pleura. Ce n’étaient pas des larmes de tristesse, mais de joie. Une grande joie, qui arrive après une longue période d’épreuve, se matérialise souvent par des pleurs.

« Je suis Joseph » annonça-t-il à ses frères et demanda immédiatement « Mon père vit-il encore ? ». Ses frères étaient troublés (terrifiés selon d’autres traductions) quand ils réalisèrent qu’ils étaient en présence de leur frère qu’ils avaient vendu comme esclave en Egypte. Ils étaient tellement troublés qu’ils ne purent, à ce moment, répondre à sa question concernant Jacob.

Sentant la situation et voulant leur assurer qu’il ne leur voulait pas de mal, Joseph dit à ses frères : « Approchez-vous de moi ». Ils acceptèrent cette invitation et Joseph leur dit à nouveau qui il était, qu’il était leur frère qu’ils avaient « vendu en Egypte ». Joseph se référa à leur crime, non pour les humilier, mais pour leur faire savoir qu’en dépit de cela il les aimait toujours et qu’il était plein de tendresse pour eux.

Ceci devient apparent au fur et à mesure où nous étudions le récit, car Joseph assure ses frères que c’était la providence du Seigneur qui l’avait envoyé en Egypte avant eux « pour sauver leur vie ». Il ne s’agit pas ici de la vie des Egyptiens, mais, comme il le dit, « pour les faire subsister dans le pays, et pour les faire vivre par une grande délivrance ».

Les faire subsister dans le pays incluait leur descendance, qui était la postérité promise d’Abraham (Actes 3:25), cette postérité par laquelle toutes les familles de la terre seraient bénies. C’est par cette postérité que viendrait une grande délivrance de toute l’humanité de la servitude du péché et de la mort.

On peut établir un intéressant parallèle entre les expériences de Joseph et de ses frères d’une part, et de Jésus et de ses frères de l’Israël naturel d’autre part. Joseph fut envoyé dans les champs par son père pour chercher le bien-être de ses frères. Ils se saisirent de lui et voulurent le mettre à mort, mais finalement le vendirent comme esclave. Plus tard, quand ils crurent qu’il était sans doute mort, il se révéla à eux. Mais à présent, il était devenu gouverneur et dispensateur de vie.

De la même manière, Jésus fut envoyé dans les champs (le monde) par son Père Céleste pour chercher le bonheur de ses frères. Comme Joseph, cependant, il vint vers les siens, mais « ceux-ci ne le reçurent pas » (Jean 1:11). Au lieu de cela, ils le mirent à mort, pas de leurs propres mains, mais en se servant des autorités romaines. Plus tard, Jésus se révélera à ses frères de l’Israël naturel comme Roi et Sauveur. Et comme Joseph, il sera heureux de leur exprimer sa miséricorde.

Ayant montré son amitié à ses frères, Joseph leur enjoignit de retourner à Canaan et de ramener son père et toute sa famille en Egypte pour qu’ils y demeurent pendant toute la durée de la famine. Il voulait que sa famille soit près de lui, afin que la réunion soit complète. Il semble qu’il ait planifié tout cela depuis le temps où il avait réalisé qu’il avait retrouvé sa famille, car il leur annonça qu’ils habiteraient dans le pays de Gosen. Une décision de cette importance ne pouvait avoir été prise sur le moment.

« Après quoi, ses frères s’entretinrent avec lui ». Apparemment cela leur prit un certain temps pour recouvrer leur esprit, et pendant cette conversation, Joseph leur expliqua ses plans pour faire venir toute sa famille en Egypte et les établir dans le pays de Gosen. Puis il les étreignit et les embrassa tous. Son plan généreux pour eux et pour leur père, montré par une marque d’amour, sut les convaincre qu’il ne leur voulait aucun mal, aussi étaient-ils prêts à discuter avec leur frère qu’ils avaient perdu depuis si longtemps.

L’esprit de miséricorde et de pardon manifesté par Joseph est un bon exemple pour les chrétiens. Malheureusement, il ne nous est pas toujours si facile de pardonner à ceux qui nous ont fait du tort, mais nous devrions chercher à atteindre ce développement de caractère.

Comme Joseph, nous sommes entre les mains du Seigneur et il ne nous permet pas d’autres expériences que celles destinées à notre bien (Romains 8:28).

Ainsi, si les blessures infligées par les autres servent un bon dessein pour notre préparation en vue de notre cohéritage avec Christ dans son royaume, il ne devrait pas être difficile d’être miséricordieux avec ceux qui sont à l’origine de nos épreuves. Dans cet ordre de choses, nos expériences sont semblables à celles de Joseph et de Jésus qui à travers de longues périodes d’épreuves atteignirent la position de dirigeant. Il devrait en être de même de nous si nous sommes fidèles, car « si nous souffrons avec lui, nous régnerons aussi avec lui » (2 Timothée 2:12).

Versets 16 à 24 :

« Le bruit se répandit dans la maison de Pharaon que les frères de Joseph étaient arrivés : ce qui fut agréable à Pharaon et à ses serviteurs.

Pharaon dit à Joseph : Dis à tes frères : Faites ceci. Chargez vos bêtes, et partez pour le pays de Canaan ; prenez votre père et vos familles, et venez auprès de moi. Je vous donnerai ce qu’il y a de meilleur au pays d’Egypte, et vous mangerez la graisse du pays.

Tu as ordre de leur dire : Faites ceci. Prenez dans le pays d’Egypte des chars pour vos enfants et pour vos femmes ; amenez votre père, et venez. Ne regrettez point ce que vous laisserez, car ce qu’il y a de meilleur dans tout le pays d’Egypte sera pour vous.

Les fils d’Israël firent ainsi. Joseph leur donna des chars, selon l’ordre de Pharaon ; il leur donna aussi des provisions pour la route. Il leur donna à tous des vêtements de rechange, et il donna à Benjamin trois cents sicles d’argent et cinq vêtements de rechange. Il envoya à son père dix ânes chargés de ce qu’il y avait de meilleur en Egypte, et dix ânesses chargées de blé, de pain et de vivres, pour son père pendant le voyage.

Puis il congédia ses frères, qui partirent ; et il leur dit : Ne vous querellez pas en chemin. »

La nouvelle de l’arrivée des frères de Joseph en Egypte se répandit vite et la réjouissance semble avoir été générale. Le pharaon alla même plus loin que Joseph dans l’assistance offerte à sa famille. Ce fut une reconnaissance à Joseph qui révèle la grande confiance que le chef suprême avait eue en ce jeune Hébreu.

Le pharaon ordonna que des chars soient envoyés à Canaan pour ramener Jacob et ses proches en Egypte. C’est la première fois que des chars sont mentionnés dans la Bible. Ils furent probablement inventés en Egypte selon un modèle à deux roues. Ils n’étaient pas connus en Canaan en ce temps-là. L’invention de la roue du char fut fondamentale pour le monde de la mécanique et des voyages.

Versets 25 à 28 :

« Ils remontèrent de l’Egypte, et ils arrivèrent dans le pays de Canaan, auprès de Jacob, leur père.

Ils lui dirent : Joseph vit encore, et même c’est lui qui gouverne tout le pays d’Egypte. Mais le cœur de Jacob resta froid, parce qu’il ne les croyait pas. Ils lui rapportèrent toutes les paroles que Joseph leur avait dites. Il vit les chars que Joseph avait envoyés pour le transporter. C’est alors que l’esprit de Jacob, leur père, se ranima ; et Israël dit : C’est assez ! Joseph, mon fils, vit encore ! J’irai, et je le verrai avant que je meure ».

Assurément les frères de Joseph avaient un récit heureux à faire à leur père quand ils rentrèrent en Canaan. Tout d’abord, quand ils lui dirent que Joseph était vivant, « son cœur resta froid, car il ne les croyait pas », ce qui n’était pas surprenant. Il était sans doute très préoccupé par le sort de Benjamin pendant toute son absence, et le fait pour eux de revenir avec une si surprenante nouvelle était bien plus que ce qu’il avait imaginé.

Mais ils continuèrent à donner des détails sur ces merveilleuses nouvelles et tout ceci, avec la vision des cadeaux que Joseph avait envoyés et des chars que le pharaon avait diligentés pour ramener toute sa famille en Egypte, finit par convaincre Jacob et il dit : « C’est assez ! Joseph, mon fils, vit encore ! J’irai, et je le verrai avant que je meure ».

Jacob se rend en Egypte

Chapitre 46

Versets 1 à 7 :

« Israël partit, avec tout ce qui lui appartenait. Il arriva à Beer–Schéba, et il offrit des sacrifices au Dieu de son père Isaac.

Dieu parla à Israël dans une vision pendant la nuit, et il dit : Jacob ! Jacob ! Israël répondit : Me voici ! Et Dieu dit : Je suis le Dieu, le Dieu de ton père. Ne crains point de descendre en Egypte, car là je te ferai devenir une grande nation. Moi-même je descendrai avec toi en Egypte, et moi-même je t’en ferai remonter ; et Joseph te fermera les yeux.

Jacob quitta Beer-Schéba ; et les fils d’Israël mirent Jacob, leur père, avec leurs enfants et leurs femmes, sur les chars que Pharaon avait envoyés pour les transporter. Ils prirent aussi leurs troupeaux et les biens qu’ils avaient acquis dans le pays de Canaan. Et Jacob se rendit en Egypte, avec toute sa famille. Il emmena avec lui en Egypte ses fils et les fils de ses fils, ses filles et les filles de ses fils, et toute sa famille ».

Jacob était à présent avancé en âge, mais décidé à revoir son fils perdu et donc d’entreprendre ce long voyage vers l’Egypte. Il s’arrêta à Beer-Schéba, qui était à l’extrême sud de Canaan, pour offrir des sacrifices à Dieu, le Dieu de ses pères. Il ne fait pas de doute qu’il sentit la nécessité d’établir ce contact avec son Dieu avant d’aller trop loin dans une expérience dont l’issue lui paraissait incertaine. Or, même avant qu’il ne fuie devant Esaü, l’Eternel l’avait assuré de sa providence et de ses bénédictions. Dieu avait averti Abraham des dangers d’aller en Egypte (Genèse 15:13,14) et il avait défendu à Isaac d’y aller (Genèse 26:2). Cependant, l’Eternel assura à Jacob qu’il voulait qu’il aille dans le pays du Pharaon, qu’il serait avec lui et qu’en Egypte il ferait de lui une grande nation. En ces circonstances, cette assurance a dû être d’un grand prix pour Jacob.

Avant la mort de Jacob, Dieu traita avec lui individuellement comme il l’avait fait avec son père Isaac et son grand-père Abraham; mais en Egypte, comme le disait la promesse, les douze fils de Jacob avec leurs familles seraient reconnus par Dieu comme une grande nation et traités cette fois par Dieu en tant que nation. Cette promesse de Dieu établit de ce fait une transition entre l’Age Patriarcal et l’Age Judaïque dans le Plan de Dieu. Le grand âge de Jacob l’obligea à emprunter l’un des chars fourni par le Pharaon, en compagnie des femmes et enfants.

Versets 8 à 27 :

« Voici les noms des fils d’Israël, qui vinrent en Egypte. Jacob et ses fils. Premier–né de Jacob : Ruben. Fils de Ruben : Hénoc, Pallu, Hetsron et Carmi. Fils de Siméon : Jemuel, Jamin, Ohad, Jakin et Tsochar ; et Saul, fils de la Cananéenne. Fils de Lévi : Guerschon, Kehath et Merari.

Fils de Juda : Er, Onan, Schéla, Pérets et Zarach ; mais Er et Onan moururent au pays de Canaan. Les fils de Pérets furent Hetsron et Hamul. Fils d’Issacar : Thola, Puva, Job et Schimron. Fils de Zabulon : Séred, Elon et Jahleel. Ce sont là les fils que Léa enfanta à Jacob à Paddan–Aram, avec sa fille Dina. Ses fils et ses filles formaient en tout trente–trois personnes.

Fils de Gad : Tsiphjon, Haggi, Schuni, Etsbon, Eri, Arodi et Areéli. Fils d’Aser : Jimna, Jischva, Jischvi et Beria ; et Sérach, leur sœur. Et les fils de Beria : Héber et Malkiel. Ce sont là les fils de Zilpa, que Laban avait donnée à Léa, sa fille ; et elle les enfanta à Jacob. En tout, seize personnes.

Fils de Rachel, femme de Jacob : Joseph et Benjamin. Il naquit à Joseph, au pays d’Egypte, Manassé et Ephraïm, que lui enfanta Asnath, fille de Poti–Phéra, prêtre d’On. Fils de Benjamin : Béla, Béker, Aschbel, Guéra, Naaman, Ehi, Rosch, Muppim, Huppim et Ard. Ce sont là les fils de Rachel, qui naquirent à Jacob. En tout, quatorze personnes.

Fils de Dan : Huschim. Fils de Nephthali : Jathtseel, Guni, Jetser et Schillem. Ce sont là les fils de Bilha, que Laban avait donnée à Rachel, sa fille ; et elle les enfanta à Jacob. En tout, sept personnes.

Les personnes qui vinrent avec Jacob en Egypte, et qui étaient issues de lui, étaient au nombre de soixante-six en tout, sans compter les femmes des fils de Jacob.

Et Joseph avait deux fils qui lui étaient nés en Egypte. Le total des personnes de la famille de Jacob qui vinrent en Egypte était de soixante-dix. »

Considéré au niveau du plan de Dieu, la liste des enfants et petits-enfants de Jacob n’est pas très importante. Leur total est cependant important comparé au grand nombre d’Israélites qui quittèrent l’Egypte au temps de l’Exode. Leur nombre avait augmenté au point qu’il était comparé à une « multitude pareille aux étoiles du ciel » (Deutéronome 10:22).

Versets 28 à 34 :

« Jacob envoya Juda devant lui vers Joseph, pour l’informer qu’il se rendait en Gosen. Joseph attela son char et y monta, pour aller en Gosen, à la rencontre d’Israël, son père. Dès qu’il le vit, il se jeta à son cou, et pleura longtemps sur son cou.

Israël dit à Joseph : Que je meure maintenant, puisque j’ai vu ton visage et que tu vis encore ! Joseph dit à ses frères et à la famille de son père : Je vais avertir Pharaon, et je lui dirai : Mes frères et la famille de mon père, qui étaient au pays de Canaan, sont arrivés auprès de moi. Ces hommes sont bergers, car ils élèvent des troupeaux ; ils ont amené leurs brebis et leurs bœufs, et tout ce qui leur appartient.

Et quand Pharaon vous appellera, et dira : Quelle est votre occupation ? vous répondrez : Tes serviteurs ont élevé des troupeaux, depuis notre jeunesse jusqu’à présent, nous et nos pères. De cette manière, vous habiterez dans le pays de Gosen, car tous les bergers sont en abomination aux Egyptiens ».

Il y eut sans doute peu de retrouvailles aussi heureuses que celles de Jacob et de Joseph. Après tant d’années de séparation d’avec son père, Joseph pleura littéralement de joie quand il le vit et Jacob dit à son fils « Que je meure maintenant, puisque j’ai vu ton visage et que tu vis encore ! ». Jacob pensait se lamenter sur la perte de Joseph jusqu’à sa mort, mais à présent il pouvait arrêter de se lamenter et mourir en paix.

Joseph continua à montrer sa sagesse en résolvant certains problèmes difficiles. Il dit à son père et à ses frères comment répondre aux questions du pharaon quant à leurs occupations, lorsqu’ils seraient présentés à lui, de lui répondre qu’ils étaient bergers; Joseph savait que quand les Egyptiens apprendraient cela, ils auraient tendance à les maintenir séparés, et c’est ce qu’il souhaitait. De plus, le pays de Gosen, quoique faisant partie de l’Egypte, semble avoir été largement habité par des non-Egyptiens. Comme c’était une région riche et souhaitée par Joseph pour son peuple, Joseph l’avait pris en compte dans sa stratégie.

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(à suivre…)


Association des Etudiants de la Bible