Oint par une femme à Béthanie

Verset mémoire : « Je vous le dis en vérité, partout où cette bonne nouvelle sera prêchée, dans le monde entier, on racontera aussi en mémoire de cette femme ce qu’elle a fait » — Matthieu 26:13

Texte choisi : Matthieu 26:6-13

Peu de temps avant la fin de son ministère terrestre, Jésus assista à une fête à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux. Une femme, considérée comme étant Marie, sœur de Marthe et de Lazare, s’approcha du Maître et versa un peu de parfum très cher sur sa tête (Matthieu 26:6,7).

Ses disciples, en particulier Judas, protestèrent en disant que son action était du gaspillage et que le parfum aurait pu être vendu pour une somme considérable, dont le produit aurait pu être donné aux pauvres.

En tant que trésorier du groupe, cependant, Judas ne parlait pas en se préoccupant vraiment des plus démunis, mais parce qu’il était un voleur, il voulait l’argent pour lui (Jean 12:4-6).

« Jésus, s’en étant aperçu, leur dit : Pourquoi faites-vous de la peine à cette femme ? Elle a fait une bonne action à mon égard ; car vous avez toujours des pauvres avec vous, mais vous ne m’avez pas toujours. En répandant ce parfum sur mon corps, elle l’a fait pour ma sépulture » (Matthieu 26:10-12).

Notre verset mémoire montre que le Maître avait apprécié cet acte remarquable de dévotion aimante de la part de Marie, et il l’a immortalisé en déclarant que cet événement serait raconté à travers les âges en souvenir d’elle.

Le contraste est frappant entre Marie, qui apprécie le privilège d’oindre le Seigneur, et l’esprit de trahison qui imprègne le cœur de Judas.

« Alors l’un des douze, appelé Judas Iscariot, alla vers les principaux sacrificateurs, et dit : Que voulez-vous me donner, et je vous le livrerai ? Et ils lui payèrent trente pièces d’argent. Depuis ce moment, il cherchait une occasion favorable pour livrer Jésus » (versets 14-16).

Une leçon importante pour les croyants est d’éviter tout ce qui est proche de l’esprit de trahison manifesté en Judas. Au lieu de cela, nous devrions chercher à imiter l’exemple de Marie dans l’onction de Jésus.

Bien que notre Seigneur ne soit plus dans la chair et que nous ne puissions littéralement l’oindre de parfum, nos attentions et notre dévouement pour les frères seront comme un parfum. Un tel esprit plaira sûrement au Christ et à notre Père céleste.

Lorsque nous constatons des faiblesses, des épreuves, et des tentations de la part d’autres personnes aux mêmes convictions religieuses, rappelons-nous que, nous aussi, nous sommes soumis aux mêmes attaques par le monde, la chair, et l’adversaire.

Dans notre désir d’aider avec bienveillance les autres à être plus que vainqueurs, une onction réciproque des uns et des autres implique le développement de pensées d’amour envers chacun.

Il existe de nombreuses formes de service que chacun de nous peut accomplir, y compris l’envoi de messages de réconfort aux autres, ou rendre visite aux malades et aux isolés. Nous devrions réaliser que nous avons tous quelque chose à donner pour l’édification du corps.

Nous pouvons être fidèles en contribuant à nos études de la Bible, en priant pour les autres, et en étant l’exemple d’une personne dont la vie passe par le processus de transformation.

Soyons un exemple de croyants et ayons l’attitude de Marie : « Marie, ayant pris une livre d’un parfum de nard pur de grand prix, oignit les pieds de Jésus, et elle lui essuya les pieds avec ses cheveux; et la maison fut remplie de l’odeur du parfum » (Jean 12:3).

&


Association des Etudiants de la Bible