Etudes de la Bible |
Dieu appelle le peuple
Verset mémoire : « En ce jour, l’Eternel délivra Israël de la main des Egyptiens; et Israël vit sur le rivage de la mer les Egyptiens qui étaient morts. » — Exode 14:30.
Textes choisis : Exode 13:17 – 14:30
L’Exode est un livre de rédemption. Il nous apprend que la rédemption vient entièrement de Dieu (Jean 3:16). Il nous enseigne que la rédemption est assurée par une personne ou un serviteur (Exode 2:2).
Elle nous montre qu’il y a une exigence pour la rédemption : le sang. (1 Pierre 1:18). Ce livre révèle aussi l’aspect important que la rédemption est une preuve du pouvoir de Dieu (Romains 8:2).
Un grand exemple de tous ces aspects merveilleux de la rédemption est montré dans les événements qui ont eu lieu concernant la délivrance de la nation d’Israël de l’esclavage égyptien. Le dessein de Dieu était de les conduire dans la terre de Canaan, la terre promise.
À la suite de la défiance de Pharaon et de l’amertume de son cœur, son peuple eut à supporter de nombreuses épreuves. Dieu manifesta son mécontentement sur eux sous la forme de plaies.
Les trois premières des dix plaies furent communes à tous en Egypte. Elles consistèrent à frapper les eaux des rivières de la verge de Moïse, et toutes les eaux y compris dans les étangs et dans tous les vases furent changées en sang, puis il y eut les grenouilles qui sortirent de l’eau et se répandirent sur la terre, et les poux qui sortirent de la poussière et se répandirent dans toute l’Egypte (Exode 7:15-25; 8:1-19).
Comme les Ecritures nous le révèlent, et pour donner la certitude que Dieu contrôlait ces événements, les plaies suivantes affectèrent uniquement les Egyptiens. Elles comprirent par exemple : des mouches venimeuses, la mort de tout le bétail, l’éruption de pustules atteignant les hommes et les animaux, la grêle et le feu du ciel, des nuages de sauterelles qui dévorèrent tout, et des ténèbres sur la terre (Exode 8:16-32; 9,10).
Les plaies étaient sans doute une compensation complète de la justice sur les Égyptiens. Ce fut de nouveau la bonté de Dieu qui endurcit Pharaon. Chaque fois que l’Éternel soulageait la terre et le peuple d’une plaie, Pharaon semblait conclure que c’était passé et que peut-être elle ne reviendrait plus. En réalité, étape par étape, la miséricorde de Dieu le conduisit de plus en plus dans son hostilité à l’encontre d’Israël et de son Dieu.
Même après ces jugements sévères qui étaient venus sur la terre, son peuple, et même sa propre maison, Pharaon continua à défier Dieu. Ceci est montré par ce qu’il dit à Moïse : « Sors de chez moi ! Garde-toi de paraître encore en ma présence, car le jour où tu paraîtras en ma présence, tu mourras » (Exode 10:28).
Ce fut à ce moment que le Seigneur envoya la dernière plaie sur Pharaon. « Tous les premiers-nés mourront dans le pays d’Egypte, depuis le premier-né de Pharaon assis sur son trône, jusqu’au premier-né de la servante qui est derrière la meule, et jusqu’à tous les premiers-nés des animaux » (Exode 11:5).
Les enfants d’Israël furent épargnés de cette dernière plaie et elle « passa sur eux » en suivant les instructions de Dieu c’est-à-dire en mangeant de l’agneau, et en aspergeant de son sang sur les poteaux des portes (Exode 12:1 à 30).
Alors Pharaon laissa aller le peuple, et ils partirent d’Egypte en dépouillant le pays et en emportant avec eux ce qu’ils avaient pris. Cependant, Pharaon ne tarda pas à les poursuivre et en arrivant à la mer Rouge, tout sembla perdu. Mais, par la puissance de Dieu, le peuple fut sauvé, et toutes les armées de Pharaon furent détruites.
Parfois, lorsque nous arrivons à la fin de toutes les possibilités humaines, notre confiance en Dieu nous pousse à écouter sa voix et à aller de l’avant (Psaume 116).
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