La célébration de la Pâque

« Quand l’Eternel passera pour frapper l’Egypte, et verra le sang sur le linteau et sur les deux poteaux, l’Eternel passera par–dessus la porte, et il ne permettra pas au destructeur d’entrer dans vos maisons pour frapper » — (Exode 12:23).

Le peuple juif utilisait la lune pour calculer le temps, et chaque nouvelle lune correspondait au début d’un nouveau mois. La nouvelle lune qui est la plus proche de l’équinoxe de printemps fixait le début de la nouvelle année religieuse, et donc le premier jour du mois de Nisan.

Le quinzième jour de ce mois commençait la fête de la Pâque, qui durait une semaine. C’était un moment particulier de joie, de paix et de bénédiction, car les Juifs commémoraient la délivrance de leur nation de l’esclavage et de la servitude égyptienne.

La période de la Pâque commençait le 15e jour de leur mois de Nisan à 18 heures. Toutefois, l’intérêt majeur pour les véritables disciples de notre Seigneur Jésus à cette époque particulière de l’année, repose sur la mise à mort de l’agneau sacrificiel qui a précédé la fête de la Pâque, et qui a eu lieu le 14e jour du mois.

Le passage

Lorsque la Pâque a été instituée, les premiers-nés d’Israël étaient épargnés s’ils se plaçaient sous la protection du sang de l’agneau sacrifié, comme on peut le lire dans notre texte de référence.

Lorsque le moment de la délivrance du peuple juif de l’esclavage est arrivé, leurs maîtres en Égypte ont refusé de les laisser aller vers le pays de Canaan. Le Seigneur a envoyé neuf plaies l’une après l’autre sur les Egyptiens, en ne les épargnant qu’après que leur Pharaon ait demandé miséricorde et fait des promesses, qu’il n’a par la suite pas tenues.

Le serviteur du Seigneur était Moïse, et il a annoncé que le premier-né de chaque famille d’Égypte allait mourir en une nuit, et que, dans la maison du plus humble des paysans ainsi que dans la maison de Pharaon, il y aurait grand deuil. Cela toucherait l’ensemble de la nation, si le pharaon continuait à endurcir son cœur et à résister aux instructions divines.

Les trois premières plaies concernaient toutes les personnes qui vivaient en Egypte, y compris le district dans lequel vivaient les Israélites. Les six plaies suivantes n’ont touché que la région qui était occupée par les Egyptiens.

La dernière ou dixième plaie devait frapper l’ensemble du pays d’Égypte, y compris la partie qui avait été assignée aux Israélites. Pour échapper à la plaie, chaque famille devait tuer un agneau sélectionné et asperger son sang sur les poteaux latéraux et le linteau de la porte de leur maison.

L’agneau devait également être consommé au cours de la même nuit, avec des herbes amères et des pains sans levain, et ceux qui y prenaient part devaient avoir leur bâton à la main, avoir les reins ceints et se tenir prêts pour un voyage.

Ils devaient le faire dans l’attente certaine que le Seigneur frapperait de mort les premiers-nés d’Egypte, et ferait en sorte que les Egyptiens soient disposés à libérer les Israélites de l’esclavage.

L’ancienne cérémonie juive

Les Israélites devaient célébrer cette Pâque comme la première caractéristique de leur alliance de la loi, et comme l’une des plus importantes commémorations de leur nation. Les Juifs ont du respect pour leur ancienne coutume, mais certains n’ont peut-être jamais compris sa véritable signification et son importance.

Pourquoi l’agneau devait-il être immolé et mangé, et pourquoi son sang devait-il être aspergé sur les poteaux des portes de leurs maisons ? Quelle raison y avait-il derrière le commandement divin, et pourquoi les Juifs sont-ils indifférents à ce sujet ?

En effet, un Dieu raisonnable donne des commandements raisonnables et, au temps opportun, son peuple comprendra la signification des merveilleux desseins de Dieu.

Beaucoup de chrétiens aussi n’arrivent pas à donner de raison à l’espérance qu’ils peuvent avoir en liaison avec la Pâque.

Importance des symboles dans la Bible

La Bible a été écrite en différents langages symboliques, souvent fondés sur des caractéristiques physiques que l’on trouve dans notre environnement naturel.

Le sabbat juif est basé sur le chiffre sept qui, en langage biblique, est le chiffre de la perfection. Il est donc utilisé pour annoncer une période de repos, de bénédictions, et la libération de la peine, de la tristesse et de la mort.

Les caractéristiques de la loi de Moïse ont été conçues par le Père céleste pour enseigner des leçons importantes à propos des divers aspects de son plan qui aboutira à la bénédiction de sa création humaine.

L’agneau sacrifié

L’agneau de la Pâque représentait notre Seigneur Jésus en tant que véritable Agneau de Dieu, comme en a parlé Jean alors qu’il était engagé dans son œuvre de baptême.

Nous lisons dans le récit de l’Écriture : « Le lendemain, il vit Jésus venant à lui, et il dit : Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (Jean 1:29).

Le sang versé de l’agneau de la Pâque, à son tour, représentait la mort de notre Seigneur Jésus en tant qu’homme parfait. L’aspersion de ce sang symbolise la transmission des mérites de Jésus au profit de la maison de la foi, la classe « par-dessus laquelle il passe » pendant le présent Age de l’Evangile.

Heureux ceux dont les yeux de la foi reconnaissent que Jésus est le véritable Agneau de Dieu et que son sang symbolise l’annulation de leurs péchés hérités d’Adam.

Le royaume millénaire

Sous l’administration du futur royaume de Christ, cette classe particulière, en tant que semence de la promesse, participera avec notre Seigneur à la bénédiction de toutes les familles de la terre (Genèse 22:16-18).

Mille ans ont été réservés par notre Bon Père Céleste pour la classe de Christ, afin de relever et de bénir tous les obéissants de l’humanité, et pour leur offrir la vie qui avait été perdue par Adam. Ceci aura lieu ici-bas sur une terre parfaite et rajeunie.

L’ensemble de l’humanité a été éloigné de Dieu depuis le commencement même de la création de l’homme. Les hommes sont tombés sous la sentence divine à cause de leur désobéissance aux lois de Dieu et ont ainsi hérité de la douleur du péché, de la souffrance et de la mort jusqu’à aujourd’hui.

Avant de pouvoir retirer cette sentence ou cette malédiction, il est nécessaire que la justice soit satisfaite. Dans sa lettre aux frères hébreux, l’apôtre Paul explique : « Et presque tout, d’après la loi, est purifié avec du sang, et sans effusion de sang il n’y a pas de pardon. Il était donc nécessaire, puisque les images des choses qui sont dans les cieux devaient être purifiées de cette manière, que les choses célestes elles–mêmes le fussent par des sacrifices plus excellents que ceux–là » (Hébreux 9:22-23).

Les prémices et les fruits de l’arrière-saison

La catégorie des croyants qui sont choisis au cours du présent Age de l’Evangile pour mener à bien ce travail futur de régénération, est appelée « l’assemblée des premiers-nés » par l’Apôtre Paul (Hébreux 12:23).

Jacques parle d’eux comme la classe des prémices et il écrit : « Il nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de vérité, afin que nous soyons en quelque sorte les prémices de ses créatures » (Jacques 1:18).

Jean, qui a eu la révélation, a également dit : « Ce sont ceux qui ne se sont pas souillés avec des femmes, car ils sont vierges ; ils suivent l’agneau partout où il va. Ils ont été rachetés d’entre les hommes, comme des prémices pour Dieu et pour l’agneau » (Apocalypse 14:4).

Ces références scripturaires aux « premiers-nés » et aux « prémices », se rapportent au groupe des disciples de Christ qui sont appelés de la terre pendant le temps présent. Cela implique qu’il y aura encore d’autres membres de la famille de Dieu qui seront bénis plus tard comme fruits de l’arrière-saison à la fin de son plan pour l’humanité.

Tout Israël a été impliqué dans la Pâque

Dans le cadre de la célébration de la Pâque, il était dans les desseins de Dieu de sauver tout Israël. En tant qu’image, ce peuple représentait la famille humaine toute entière qui finira par revenir en harmonie avec Dieu et recevra la vie éternelle. Dans la réalisation, cela aura lieu dans la terre promise : une terre parfaite.

Par la suite, la nation d’Israël a été miraculeusement délivrée de la servitude égyptienne par la puissante main de Dieu, et conduite par Moïse à travers la mer Rouge. Cette libération illustre la libération finale de l’humanité tout entière de la puissance du péché et de la mort. Pharaon et ses soldats ont été totalement détruits, ce qui préfigure la destruction finale de Satan et de ses forces du mal.

L’église des premiers-nés

L’événement solennel que nous allons célébrer cette année encore a été initialement montré par le passage ou la sauvegarde des premiers-nés d’Israël, qui sont restés sous la protection du sang de l’agneau de Dieu.

Eux seuls ont été épargnés de la mort cette nuit-là, alors que tous les autres ont été détruits. Plus tard, la délivrance de l’ensemble de la nation a eu lieu, ce qui représente le travail de Christ glorifié, tête et corps, qui ramènera l’homme dans les voies de Dieu.

Les prémices de Dieu, l’église des premiers-nés sont épargnés au cours du présent âge de l’Evangile parce qu’ils se placent sous la protection du sang de Christ. Le reste de l’humanité aura l’occasion de connaître et de suivre le grand Moïse de la réalisation, notre Seigneur Jésus, qui est le véritable Agneau de Dieu.

Il conduira alors le peuple de la terre de l’esclavage du péché et de la mort vers les joies de la vie sous l’administration de son futur royaume glorieux.

Pendant ce temps où l’appel de Christ a lieu, ces appelés de Dieu ont les yeux de leur compréhension ouverts et ils admettent leur propre état de servitude. Ils se rendent compte de leur besoin de délivrance du péché et de la mort, et sont confiants que Dieu a le désir de leur accorder une place dans le royaume de Christ.

Ce sont ceux qui ont répondu à la grâce de Dieu, se sont consacrés à lui et à son service, et, en retour, ont été engendrés de nouveau par le saint esprit du Père céleste. Pour cette classe de premiers-nés, c’est une question de vie ou de mort s’ils demeurent fidèles à son appel céleste en Jésus-Christ.

Ils doivent demeurer sous le sang précieux de l’aspersion et avoir la pleine assurance que la grâce de Dieu abonde continuellement sur eux. Si l’un d’entre eux quittait cette condition, ce serait la marque d’un mépris envers la divine providence liée à leur vie de consacrés.

Cela signifierait qu’ils n’apprécient pas d’avoir part à la miséricorde de Dieu, telle qu’elle est représentée par le sang de l’Agneau. Les Ecritures déclarent à ce sujet : « Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés » (Hébreux 10:26).

Ainsi, l’église des premiers-nés, par le biais de l’engendrement de l’esprit saint et de la plus grande connaissance et des privilèges dont elle jouit au temps présent, a une plus grande responsabilité que le monde, qui bénéficiera de la direction de Christ médiateur au cours de son futur royaume ici sur la terre.

Avec des pains sans levain

L’Apôtre Paul a clairement assimilé l’Agneau de la Pâque à notre Seigneur Jésus quand il a fait cette mise en garde : « Faites disparaître le vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car Christ, notre Pâque, a été immolé. Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité » (1 Corinthiens 5:7-8).

En s’adressant à la classe de Christ, l’Apôtre Pierre l’a identifiée en déclarant : « … et qui sont élus selon la prescience de Dieu le Père, par la sanctification de l’esprit, afin qu’ils deviennent obéissants, et qu’ils participent à l’aspersion du sang de Jésus–Christ : que la grâce et la paix vous soient multipliées ! » (1 Pierre 1:2).

Nous devons revêtir Christ non seulement par la foi mais aussi, dans la mesure de nos moyens, nous devons endosser son caractère et être transformés en sa glorieuse image dans nos cœurs.

Se nourrir de l’agneau

Nous devons nous nourrir de notre Seigneur Jésus tout comme les Israélites se sont nourris de l’agneau littéral. Au lieu des herbes amères, qui ont permis d’ouvrir l’appétit des Juifs au cours de cette nuit-là, nous avons des expériences amères et des épreuves que le Seigneur nous donne pour notre développement spirituel.

Ces épreuves aident à sevrer notre affection aux choses terrestres et à nous donner de plus en plus d’appétit pour nous nourrir de l’agneau et du pain sans levain de la vérité.

Nous devons nous rappeler que nous n’avons pas ici de cité pour y demeurer, mais que nous sommes des pèlerins, avec le bâton à la main et prêts pour le voyage, nous sommes maintenant sur le chemin menant vers Canaan céleste.

Toutes les glorieuses promesses que le Père céleste a en réserve pour ceux qui sont aujourd’hui abrités sous le sang précieux de Jésus vont s’accomplir en produisant les fruits de tous nos espoirs sur le chemin étroit du sacrifice.

En souvenir de Lui…

Notre Seigneur Jésus parle de lui-même comme de l’Agneau du sacrifice de la Pâque. La même nuit durant laquelle il a été trahi et seulement quelques heures avant qu’il ne soit crucifié, il a rassemblé ses disciples dans la chambre haute (le Cénacle).

« L’heure étant venue, il se mit à table, et les apôtres avec lui. Il leur dit : J’ai désiré vivement manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir ; car, je vous le dis, je ne la mangerai plus, jusqu’à ce qu’elle soit accomplie dans le royaume de Dieu » (Luc 22: 14-16).

En tant que Juifs sous la loi, ils étaient également tenus d’observer le souper de la Pâque. Il devait être célébré cette nuit particulière, le 14e jour de Nisan, après 18 heures comme lorsque l’agneau littéral a été tué.

Dès qu’il a rempli les exigences du symbole, Jésus a institué une nouvelle commémoration qui était basée sur l’ancienne cérémonie, mais à la place il a substitué sa propre vie parfaite qu’il allait bientôt donner pour les péchés du monde.

Dans sa lettre aux frères de Corinthe, l’apôtre Paul a souligné ce point particulier et a dit : « Car j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné ; c’est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit : Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez. Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne » (1 Corinthiens 11:23-26).

L’agneau dans la réalisation

Jésus a expliqué à ses disciples qu’ils ne continueraient plus à célébrer l’image, mais qu’ils devaient le reconnaître comme le véritable Agneau de Dieu qui, selon le dessein du Père céleste, avait été : « … l’agneau qui a été immolé… dès la fondation du monde » (Apocalypse 13:8).

Cette compréhension a donné à la période de la Pâque et au sacrifice de l’agneau pascal une nouvelle signification d’un niveau plus élevé et sacré, et un sens spirituel que les autres ne peuvent pas apprécier. Les disciples de Jésus ont reçu pour instruction de se souvenir de lui et de sa mort en tant qu’agneau symbolique chaque année à la date anniversaire.

La date appropriée cette année pour célébrer ce grand événement sera le dimanche 28 mars, après 18 heures. À cette heure-là commencera le 14e jour du mois de Nisan, selon le décompte juif.

Nous encourageons tout le peuple du Seigneur partout dans le monde à se retrouver autant que possible avec d’autres qui partagent la même précieuse foi, et de prendre part à nouveau aux emblèmes sacrés en souvenir de notre cher Seigneur Jésus.

Nous devrions nous rappeler le grand sacrifice qu’il a fait pour nous et pour l’humanité entière, et qui sera reconnu en temps voulu. Le fait que c’est l’anniversaire de sa mort rend cet événement encore plus important.

Notre participation

Nous nous rappelons des circonstances de la première commémoration, avec la bénédiction du pain et de la coupe, le fruit de la vigne. Jésus a expliqué que ceci représentait son propre corps brisé et son propre sang versé, et que ceux qui sont ses disciples doivent participer avec lui à ces emblèmes.

Ce faisant, ils se nourrissent par lui, partageant avec lui les mérites de son sang versé et de son sacrifice.

Dans sa lettre à l’église de Corinthe, l’apôtre Paul parle de cette relation spéciale avec notre Seigneur Jésus comme d’une « communion », ou participation avec lui dans les dispositions du Père céleste.

Paul a écrit : « La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est–elle pas la communion au sang de Christ ? Le pain que nous rompons, n’est–il pas la communion au corps de Christ ? Puisqu’il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps ; car nous participons tous à un même pain » (1 Corinthiens 10:16,17).

En gardant à l’esprit le « passage par-dessus » des péchés des premiers-nés grâce aux mérites du précieux sang de Jésus, continuons à fêter la Pâque dans la joie et dans la perspective de partager avec lui l’administration de son glorieux royaume de vérité et de justice qui est tout proche.

Boire la coupe

Des épreuves et des difficultés se produiront dans notre vie de consacrés en participant à cette coupe. Toutefois, en faisant cela et étant de fidèles disciples de Jésus, nous aurons le grand privilège de partager avec lui « le passage » qui permettra à l’humanité obéissante d’être épargnée et de passer de la condition actuelle du péché et de la mort au glorieux royaume terrestre qui a été préparé pour elle.

Cela a été représenté par la libération d’Israël de la servitude en Egypte pour aller dans la terre promise de Canaan.

Lorsque les derniers membres auront prochainement complété le corps de Christ et que leur épreuve de fidélité jusqu’à la mort prendra fin, viendra également le changement par la résurrection de l’église pour être avec son Seigneur et semblable à lui.

Puis, comme notre Maître l’a déclaré, ceux qui participent maintenant à son corps brisé et à sa coupe de souffrance et qui renoncent à eux-mêmes, boiront avec lui le vin nouveau de la joie dans le royaume au-delà du voile.

Lors de l’institution de la commémoration de sa mort, le Maître dans sa conversation avec les apôtres a promis à ses fidèles : « Je vous le dis, je ne boirai plus désormais de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où j’en boirai du nouveau avec vous dans le royaume de mon Père » (Matthieu 26:29).

La coupe de joie

Jésus a ici montré deux aspects contrastés de la « coupe ». De ce côté du voile, c’est une coupe de douleur et de souffrance. Dans le royaume millénaire qui est juste devant nous, ce sera la coupe de joie et de gloire.

Elle symbolise ainsi les souffrances du Sauveur et sa mort, et notre propre participation avec lui à ces souffrances. Elle montre également la joie et l’allégresse futures dans l’expression « fruit de la vigne » utilisée par le Seigneur dans ce texte : les joies du royaume céleste.

Le Père céleste a établi une épreuve spécifique pour notre Seigneur Jésus lors de son expérience terrestre. Cette épreuve était constituée par sa coupe de souffrance et sa mort.

Mais le Père lui a également promis que, après avoir bu cette coupe fidèlement, il lui serait donné une coupe différente, une coupe de gloire, d’honneur et d’immortalité.

Dieu a permis à Jésus de faire la même offre à ceux qui répondent à son appel et désirent devenir ses disciples. Ils doivent être heureux de souffrir avec lui, de boire à la coupe de sa mort avec lui, puis ils participeront avec lui à sa future coupe de joie.

Le chemin de la croix

Nous devons tous passer par les expériences éprouvantes représentées dans ces illustrations. Nous devons sacrifier notre vie au service divin, nous soumettre à la volonté du Père, et si nous sommes fidèles jusqu’à la mort, partager avec notre glorieux Seigneur les joies de son royaume.

« Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui » (Romains 8:17).

Nous acceptons avec joie l’invitation à boire la coupe de notre cher Seigneur. Quand la coupe aura été vidée jusqu’à la dernière goutte, nous recevrons la coupe des joies du royaume.

Alors que Jésus avait reçu une grande bénédiction dans l’obéissance qu’il avait montrée à son Père céleste, il lui a été nécessaire de boire la coupe de douleur jusqu’au dernier moment de sa vie terrestre, quand il s’est écrié : « Tout est accompli ! » (Jean 19:30).

Et il en est ainsi avec les membres du corps de Christ, qui se souviennent fidèlement de lui en cette occasion très solennelle.

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Association des Etudiants de la Bible