Ressuscité pour une nouvelle vie

Verset mémoire : « Saisies de frayeur, elles baissèrent le visage contre terre ; mais ils leur dirent : Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? » — Luc 24: 5

Texte choisi : Luc 24:1-12

Certaines femmes, qui avaient suivi Jésus et croyaient en lui, désirèrent oindre son corps avec des épices mais, en raison de sa mort juste avant le sabbat, selon la loi juive, elles durent attendre le lendemain, ou le premier jour de la semaine.

« Le premier jour de la semaine, elles se rendirent au sépulcre de grand matin, portant les aromates qu’elles avaient préparés… Celles qui dirent ces choses aux apôtres étaient Marie de Magdala, Jeanne, Marie, mère de Jacques, et les autres qui étaient avec elles. » (Luc 24:1,10).

À leur arrivée au tombeau, les femmes constatèrent que la pierre avait été roulée ; elles entrèrent donc dans le sépulcre. A leur grande surprise, le corps de Jésus avait disparu (Luc 24:2-3). Elles ont dû se demander ce qui s’était passé.

Leur première pensée fut très probablement que son corps avait été volé (Jean 20:1,2), et ceci les plongea certainement dans une confusion et une grande déception. Le texte indique que : « Comme elles ne savaient que penser de cela, voici, deux hommes leur apparurent, en habits resplendissants » (Luc 24:4). Elles durent se demander : « Qui étaient ces deux hommes ? » « Ont-ils emporté le corps de Jésus ? » « Sont-ils venus nous emporter nous aussi ? » Les femmes furent saisies de frayeur et, comme le dit le verset mémoire, « elles baissèrent le visage contre terre ».

Les femmes ne se rendirent pas compte que ces deux hommes étaient en fait des anges envoyés de Dieu pour leur apporter la vérité la plus merveilleuse concernant celui qu’elles étaient venues oindre et dont la mort les affligeait.

Les hommes dirent : « Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? Il n’est point ici, mais il est ressuscité. Souvenez-vous de quelle manière il vous a parlé, lorsqu’il était encore en Galilée, et qu’il disait : Il faut que le Fils de l’homme soit livré entre les mains des pécheurs, qu’il soit crucifié, et qu’il ressuscite le troisième jour. » (Luc 24:5-7).

Les femmes se souvinrent alors que Jésus lui-même avait dit qu’il allait mourir et ressusciter le troisième jour (Matthieu 16:21 ; 17:22,23 ; 20:18,19). Elles s’en revinrent du tombeau et dirent aux onze disciples ce qui s’était passé.

Les disciples commencèrent par rejeter leurs paroles qui « semblèrent à leurs yeux comme des contes, et ils ne les crurent pas. » (Luc 24:11).

Au verset 12, il est écrit que Pierre, incapable de contenir son zèle et sa curiosité, se leva et courut au tombeau, et confirma ce que les femmes avaient signalé.

Nous voyons qu’à la fois la mort et la résurrection de Jésus étaient nécessaires dans le plan de Dieu. Sa mort comme prix correspondant pour Adam — une vie parfaite donnée à la place de la vie parfaite dont Adam avait été dépossédé — fournissait le prix nécessaire de la rançon pour qu’au final le père Adam et toute la race humaine — contenue dans ses reins — soient libérés de la condamnation qui pesait sur eux comme une conséquence du péché d’Adam.

La résurrection de Jésus était aussi nécessaire afin que la valeur ou le mérite de sa vie humaine parfaite puisse être « payé » entre les mains de la justice de Dieu ; rendant ainsi possible la libération de l’homme. Seul Jésus pouvait payer ce prix, parce qu’il avait en sa possession le prix du paiement.

Si Jésus était resté mort, aucun paiement à la justice de Dieu n’aurait pu être fait, et, par conséquent, le prix de la rançon fourni par sa mort aurait été vain. Ainsi, les deux parties de la ‘transaction’ étaient requises : la mort comme homme parfait et une résurrection par la puissance de Dieu (1 Corinthiens 15:12-22).

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Association des Etudiants de la Bible