Le renouvellement de nos vœux pour la nouvelle année

« Si tu fais un vœu à l’Eternel, ton Dieu, tu ne tarderas point à l’accomplir : car l’Eternel, ton Dieu, t’en demanderait compte, et tu te chargerais d’un péché. » — Deutéronome 23:31

Depuis des générations, le début d’une nouvelle année est souvent associé à la volonté de prendre de nouvelles résolutions. C’est donc un moment approprié pour penser à prendre des engagements qui permettent d’améliorer notre vie.

Alors que nous entrons dans la nouvelle année 2010, un grand nombre parmi le peuple du Seigneur va également saisir l’occasion de réfléchir profondément à leur course en tant que consacrés en nouveauté de vie. Ils vont réaffirmer leur engagement, se recentrer, et s’efforcer de croître davantage en tant que nouvelles créatures en Jésus-Christ et d’être plus fidèles dans l’accomplissement de leurs vœux de consécration même jusqu’à la mort.

Tourner une nouvelle page de notre calendrier est une excellente occasion de réfléchir sur l’abondance de la bonté, de la miséricorde et des bénédictions qui ont été reçues des mains de notre Bien-aimé Père céleste au cours de l’année qui s’achève, et de le faire avec beaucoup de joie et de gratitude.

C’est aussi le moment de regarder vers l’avenir avec plus d’espérance et d’empressement, tandis que nous voyons de plus en plus de preuves que le royaume de Christ promis depuis longtemps est plus proche que lorsque nous avons cru pour la première fois. Nous nous réjouissons de pouvoir utiliser notre temps, nos talents et les opportunités, de nouvelles façons pour servir notre Bon Père céleste et son peuple.

Nous pouvons partager avec lui ses plans et ses ultimes desseins qui produiront les merveilleux bienfaits de la vie et la paix pour les pauvres malades du péché et la famille humaine mourante, et qui apporteront la réconciliation à tous ceux qui obéiront à l’administration du futur royaume de paix de Christ.

Faire un vœu

Le mot « vœu » signifie faire une promesse solennelle, ou s’engager à faire une certaine chose. Lorsqu’un disciple consacré de notre Seigneur Jésus fait un vœu, cela reflète l’état de cœur du frère ou de la sœur, et représente un engagement total à servir le Père céleste.

Cela implique le sacrifice de tout ce que nous avons et de tout ce que nous espérons être. Il doit être fait de notre mieux dans l’intention de mener à bien cet engagement et d’être fidèle jusqu’à la mort.

Le fils de David, Salomon, a parlé de l’importance de faire des vœux et de les tenir fidèlement quand il a écrit : « Lorsque tu as fait un vœu à Dieu, ne tarde pas à l’accomplir, car il n’aime pas les insensés : accomplis le vœu que tu as fait. Mieux vaut pour toi ne point faire de vœu, que d’en faire un et de ne pas l’accomplir. » (Ecclésiaste 5:4,5).

Le temps favorable

L’âge actuel de l’Evangile a été mis de côté par Dieu pour la sélection très spéciale de l’épouse du Christ. « Puisque nous travaillons avec Dieu, nous vous exhortons à ne pas recevoir la grâce de Dieu en vain. Car il dit : Au temps favorable je t’ai exaucé, Au jour du salut je t’ai secouru. Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut. » (2 Corinthiens 6:1-2).

Un sacrifice vivant

Tous les enfants de Dieu ayant un même esprit sont stimulés par les sages conseils de l’Apôtre Paul, qui écrivit en Romains 12:1 : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. » (Romains 12:1,2).

L’exhortation inspirée à Paul de donner notre vie en sacrifice pour le Père céleste s’adresse uniquement aux membres de la famille de la foi pleinement consacrés et justifiés. Ils sont appelés et choisis par Dieu au cours de la période favorable du sacrifice, ce présent âge de l’évangile.

Comme le souverain sacrificateur d’Israël s’est offert lui-même à Dieu de manière imagée, Jésus le fit de même. « Il nous convenait, en effet, d’avoir un souverain sacrificateur comme lui, saint, innocent, sans tache, séparé des pécheurs, et plus élevé que les cieux, qui n’a pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir chaque jour des sacrifices, d’abord pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du peuple, car ceci, il l’a fait une fois pour toutes en s’offrant lui–même. En effet, la loi établit souverains sacrificateurs des hommes sujets à la faiblesse ; mais la parole du serment qui a été fait après la loi établit le Fils, qui est parfait pour l’éternité. » (Hébreux 7:26,28).

L’apôtre appréciait son privilège de vivre une vie de sacrifice à Dieu, et en parlant de sa propre expérience, il a dit : « Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous ; et ce qui manque aux souffrances de Christ, je l’achève en ma chair, pour son corps, qui est l’Eglise. » (Colossiens 1:24).

Il a rappelé ceci à son cher Timothée, dans sa lettre, en disant : « Cette parole est certaine : si nous sommes morts avec lui, nous vivrons aussi avec lui ; si nous persévérons, nous régnerons aussi avec lui ; si nous le renions, lui aussi nous reniera ; si nous sommes infidèles, il demeure fidèle, car il ne peut se renier lui–même. » (2 Timothée 2:11-13).

Redoublant d’efforts

L’Apôtre Pierre a parlé de notre vocation céleste en Jésus-Christ, et a souligné l’importance d’en faire la plus haute priorité de notre vie.

« Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu, lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise, à cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science, à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété, à la piété l’amour fraternel, à l’amour fraternel la charité. » (2 Pierre 1:3 à 7).

« C’est pourquoi, frères, appliquez–vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car, en faisant cela, vous ne broncherez jamais. C’est ainsi, en effet, que l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus–Christ vous sera pleinement accordée. » (2 Pierre 1:10,11).

Gagner Christ

Paul a fait un récit très personnel de ses propres expériences dans sa lettre à l’église de Philippes, qui sont des enseignements pour nous.

Il a dit : « Mais ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus–Christ mon Seigneur, pour lequel j’ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ, et d’être trouvé en lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi, afin de connaître Christ, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort, pour parvenir, si je puis, à la résurrection d’entre les morts. » (Philippiens 3:7-11).

L’apôtre nous dit qu’il était prêt à renoncer à tous les espoirs, les ambitions et les honneurs personnels, pour recevoir une position de faveur avec Christ. Tous les autres intérêts et avantages terrestres n’ont pas de valeur durable. Ils flétrissent dans l’insignifiance par rapport à l’espérance céleste, permettant d’atteindre la faveur divine et la bénédiction suprême comme héritier de Dieu et co-héritier avec notre Seigneur Jésus.

Jésus a enseigné en paraboles

Un enseignement important à propos de la façon de présenter nos vœux de consécration au Père céleste nous a été donné par le Maître quand il a énoncé la parabole des talents.

« Il en sera comme d’un homme qui, partant pour un voyage, appela ses serviteurs, et leur remit ses biens. Il donna cinq talents à l’un, deux à l’autre, et un au troisième, à chacun selon sa capacité, et il partit. » (Matthieu 25:14,15).

Au cours de cet âge de l’Evangile, chacun des disciples consacrés de Jésus est responsable et redevable à Dieu, conformément à ses propres capacités. C’est ce qui doit être montré par leur fidélité à utiliser ce qu’ils possèdent, leur temps, influence, et occasion tout ensemble à son service. « La bonne volonté, quand elle existe, est agréable en raison de ce qu’elle peut avoir à sa disposition, et non de ce qu’elle n’a pas. » (2 Corinthiens 8:12).

Les cinq talents et les deux

Jésus continue ainsi : « Celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla, les fit valoir, et il gagna cinq autres talents. De même, celui qui avait reçu les deux talents en gagna deux autres. Celui qui n’en avait reçu qu’un alla faire un creux dans la terre, et cacha l’argent de son maître. » (Matthieu 25:16-18).

Un économe responsable va chercher et trouver les moyens et les lieux où il peut utiliser les talents qu’il possède pleinement consacrés au Père céleste. Il utilise de son mieux la sagesse et le jugement sanctifiés sous la providence et la direction de la Parole de Dieu.

Il est de notre devoir d’étudier la manière dont nous pouvons investir nos talents pour en tirer le meilleur profit. Le croyant qui avait un talent n’a pas fait preuve de bon jugement, mais a négligemment enterré son talent dans les désirs et préoccupations terrestres. Cela indique un manque d’amour et de gratitude envers Dieu pour les bienfaits qu’il a reçus.

Jésus dit ensuite : « Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint, et leur fit rendre compte. Celui qui avait reçu les cinq talents s’approcha, en apportant cinq autres talents, et il dit : Seigneur, tu m’as remis cinq talents ; voici, j’en ai gagné cinq autres. Son maître lui dit : C’est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. Celui qui avait reçu les deux talents s’approcha aussi, et il dit : Seigneur, tu m’as remis deux talents ; voici, j’en ai gagné deux autres. Son maître lui dit : C’est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. » (Matthieu 25:19-23).

Les mots « Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint » se rapportent à la clôture de l’âge présent de l’Evangile, au moment de la deuxième venue de notre Seigneur.

Son premier travail serait avec les membres fidèles de son Église, comme en a parlé Pierre : « Car c’est le moment où le jugement va commencer par la maison de Dieu. Or, si c’est par nous qu’il commence, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Evangile de Dieu ? » (1 Pierre 4:17).

Paul a aussi écrit : « Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant dans son corps. » (2 Corinthiens 5:10).

Chacun de ceux qui sont de la classe de l’épouse et qui ont été trouvés fidèles jusqu’à la mort recevront leur récompense en fonction des efforts consacrés à la réalisation de leur engagement pour le sacrifice, et de leur service pour le Père céleste. La fidélité dans l’utilisation du peu de talents donnés à chacun apportera un plus grand privilège de service dans le futur royaume de Christ.

Le talent caché

En continuant dans Matthieu, nous lisons : « Celui qui n’avait reçu qu’un talent s’approcha ensuite, et il dit : Seigneur, je savais que tu es un homme dur, qui moissonnes où tu n’as pas semé, et qui amasses où tu n’as pas vanné ; j’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre ; voici, prends ce qui est à toi. Son maître lui répondit : Serviteur méchant et paresseux, tu savais que je moissonne où je n’ai pas semé, et que j’amasse où je n’ai pas vanné ; il te fallait donc remettre mon argent aux banquiers, et, à mon retour, j’aurais retiré ce qui est à moi avec un intérêt. » (Matthieu 25:24-27).

Le croyant consacré qui a reçu un talent représente un grand nombre parmi le peuple du Seigneur qui ne possède peut-être pas des aptitudes ou des moyens exceptionnels pour servir Dieu. Ils ont de nombreuses petites occasions qu’ils peuvent mettre à profit pour le service de notre bien-aimé Père céleste qui accepte ces petites offrandes d’amour et de dévotion envers lui. Toutefois, ces humbles dispositions de grâce ont été enterrées avec les intérêts terrestres et ont ainsi été négligées.

Pas beaucoup de sages ni de nobles

Paul a écrit sur le fait que peu seraient appelés parmi les sages du monde, en disant : « Considérez, frères, que parmi vous qui avez été appelés il n’y a ni beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages ; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes ; et Dieu a choisi les choses viles du monde et celles qu’on méprise, celles qui ne sont point, pour réduire à néant celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant Dieu. » (1 Corinthiens 1:26-29).

Le serviteur inutile

Le serviteur inutile qui n’a eu qu’un talent constitue un point de référence important. « Otez–lui donc le talent, et donnez–le à celui qui a les dix talents. Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a. Et le serviteur inutile, jetez–le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. » (Matthieu 25:28-30).

Jésus a enseigné que ceux qui ne parviennent pas à utiliser les opportunités et les privilèges qui sont à leur disposition pour servir Dieu se verront enlever ces privilèges, et ces derniers seront donnés à un autre croyant consacré qui aura été fidèle en utilisant ses talents de façon profitable. Un talent qui n’est pas utilisé est enseveli sous les charges et les soucis du monde qui ne sont pas mis de côté. Un serviteur infidèle et paresseux a rompu son alliance en tant que collaborateur avec le Père Céleste.

Celui qui a révélé la vision fournit une perspective importante quand il a écrit : « Et l’un des vieillards prit la parole et me dit : Ceux qui sont revêtus de robes blanches, qui sont–ils, et d’où sont–ils venus ? Je lui dis : Mon seigneur, tu le sais. Et il me dit : Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation ; ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l’agneau. » (Apocalypse 7:13,14).

Des épreuves nécessaires

La réalisation de nos vœux à Dieu comporte un effort concerté visant à surmonter les tentations qui nous entourent dans ce monde du mal. Cela inclut de surmonter les lacunes des propres faiblesses de notre chair et les ruses de Satan, le diable, le grand adversaire du peuple du Seigneur.

« Et j’entendis dans le ciel une voix forte qui disait : Maintenant le salut est arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l’autorité de son Christ ; car il a été précipité, l’accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit. » (Apocalypse 12:10).

Le défi de Satan

Notre Seigneur Jésus est pour nous l’exemple type de l’engagement total que nous devons suivre, et il a démontré cet engagement peu après son baptême dans le Jourdain par Jean-Baptiste. C’est à ce moment-là que le Père céleste a permis à Satan de le tenter selon la chair, le monde, et l’adversaire. Le récit évangélique dit : « Alors Jésus fut emmené par l’esprit dans le désert, pour être tenté par le diable. Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. » (Matthieu 4:1,2).

Jésus a contesté la proposition de Satan que s’il était le Fils de Dieu, il ordonne alors que les pierres deviennent des pains pour satisfaire sa faim. Jésus a rapidement répondu avec une citation biblique (Deutéronome 8:3), quand il a dit : « L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » (Matthieu 4:4).

Satan a alors tenté de citer un passage de l’Écriture (Psaume 91:11,12) qui assurait que si Jésus était effectivement le Fils de Dieu, il pourrait se jeter du haut du Temple sans crainte de préjudice pour lui-même. Là encore, Jésus s’est tourné vers l’écriture pour répondre (Deutéronome 6:16) : « Tu ne tenteras point le Seigneur, ton Dieu. » (Matthieu 4:7).

Une troisième tentation

La troisième tentation de Satan pour éprouver Jésus a été de l’emmener sur une très haute montagne de laquelle ils pouvaient voir tous les royaumes du monde. Le Diable les a offerts à Jésus à condition qu’il se prosterne et l’adore, mais notre Seigneur répondit : « Il est écrit (Deutéronome 6:13) : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul. » (Matthieu 4:8-10).

L’apôtre Paul énonce clairement le fait que Satan est le dieu de ce monde mauvais et qu’il était donc en mesure d’offrir à Jésus les royaumes du monde.

« Si notre Evangile est encore voilé, il est voilé pour ceux qui périssent ; pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’intelligence, afin qu’ils ne vissent pas briller la splendeur de l’Evangile de la gloire de Christ, qui est l’image de Dieu. » (2 Corinthiens 4:3-4).

Jésus a déclaré : « Je ne parlerai plus guère avec vous ; car le prince du monde vient. Il n’a rien en moi » (Jean 14:30). Immédiatement après la confrontation avec Jésus, nous lisons : « Alors le diable le laissa. Et voici, des anges vinrent auprès de Jésus, et le servaient. » (Matthieu 4:11).

Préparation de la guerre

Dans sa lettre à l’église d’Ephèse, Paul exhorte : « Au reste, fortifiez–vous dans le Seigneur, et par sa force toute–puissante. Revêtez–vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable. Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. » (Ephésiens 6:10-12).

L’apôtre a encouragé les frères à avoir une plus grande foi, de la confiance, et à croire en notre Seigneur, et ceci est particulièrement vrai dans ces jours où règne le mal.

« C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté. Tenez donc ferme : ayez à vos reins la vérité pour ceinture ; revêtez la cuirasse de la justice ; mettez pour chaussure à vos pieds le zèle que donne l’Evangile de paix ; prenez par–dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin ; prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’esprit, qui est la parole de Dieu. » (Ephésiens 6:13-17).

La préparation dont parle Paul donnera les moyens de lutte pour le bon combat de la foi. Revêtir « l’armure complète de Dieu » est nécessaire pour nous protéger des fléchettes de feu qui peuvent venir frapper en chemin, et parce que la guerre sera contre le prince des ténèbres et les esprits méchants dans les lieux célestes. Si Satan se rend compte que nous sommes bien protégés en lui résistant avec les dispositions de la grâce du Père céleste, il renoncera à ses attaques.

Faire face à un monde incertain

Alors que nous entrons dans la nouvelle année 2010, nous le faisons en ayant conscience de la peur et de l’incertitude qui saisissent maintenant les nations. « Rachetez le temps, car les jours sont mauvais. » (Éphésiens 5:16).

Aux Etats-Unis par exemple, la nouvelle administration fait face à nombreuses difficultés et à des problèmes complexes ou insolubles. Il s’agit notamment de la situation financière chaotique, avec des millions de foyers soumis à l’éviction, le taux de chômage qui augmente, l’affaiblissement de la valeur du dollar américain et la crainte d’une forte inflation. L’épargne et les fonds de retraite ont perdu de la valeur et de grandes banques et entreprises ont fait faillite.

Les États-Unis continuent à se battre dans deux guerres en Irak et en Afghanistan, avec la perspective d’élargir la confrontation au Pakistan. Israël est entouré de nations hostiles qui cherchent sa destruction, tandis que l’Iran, l’un de ses ennemis, cherche à acquérir des armes nucléaires.

La situation est aussi préoccupante concernant les intentions de la Russie envers ses anciens territoires, dont la Géorgie et l’Ukraine. La Pologne a autorisé les États-Unis à placer des armes sur son territoire. Le contrôle de l’approvisionnement en pétrole menace les peuples de l’Europe qui dépendent de la Russie pour leur approvisionnement énergétique.

Il se peut que des organisations terroristes planifient de nouvelles attaques dévastatrices contre des civils innocents. « Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. » (2 Timothée 3:1).

Ces quelques témoignages de l’agitation croissante dans le monde mettent en évidence la nécessité de revêtir l’armure complète de Dieu, et de nous résoudre à la lutte pour le bon combat de la foi.

Notre rappel quotidien

Beaucoup d’étudiants de la Bible sont familiers de la lecture des « Résolutions matinales » qui sont devenues une source d’aide et d’encouragement chaque jour sur le chemin étroit. Continuons à nous réjouir du merveilleux champ d’application de leurs bénédictions tandis que nous nous efforçons d’assurer notre appel et notre élection.

Nous les mentionnons ici comme rappel de notre responsabilité de renouveler nos vœux d’amour à notre Père céleste maintenant et au cours de la nouvelle année qui est devant nous.

Résolutions matinales
C.T.Russell

Je désire que ma première pensée soit : « Comment rendrai-je à l’Eternel tous ses bienfaits envers moi ? J’élèverai la coupe des délivrances et j’invoquerai le nom de l’Eternel pour demander sa grâce secourable. J’accomplirai mes vœux envers l’Eternel en présence de tout son peuple. » (Psaume 116 :12-14).

Me remémorant le divin appel « Assemblez-moi mes bien-aimés qui ont traité alliance avec moi par le sacrifice » (Psaume 50:5), je prends la résolution avec la grâce secourable du Seigneur, d’accomplir, aujourd’hui, comme un saint de Dieu, les vœux que j’ai formulés, continuant le travail du sacrifice de la chair et de ses intérêts, afin que je puisse atteindre au céleste héritage en cohéritier de mon Rédempteur.

Je m’efforcerai d’être simple et sincère envers tous.

Je ne rechercherai ni à plaire, ni mon propre honneur, mais le Seigneur.

Je m’efforcerai d’honorer avec soin le Seigneur par mes paroles ; je veillerai à ce qu’elles soient empreintes de douceur et en bénédiction pour tous.

Je chercherai à être fidèle au Seigneur, à la vérité et aux frères, ainsi qu’à tous ceux avec qui j’ai affaire, non seulement dans les grandes choses, mais aussi dans les petites choses de la vie.

Me confiant à la sollicitude divine et à la direction de la providence pour tous mes intérêts et pour mon plus grand bien, je m’attacherai non seulement à avoir un cœur pur, mais à repousser toute anxiété, tout mécontentement, tout découragement.

Je ne murmurerai ni ne m’affligerai jamais de ce que la providence du Seigneur puisse permettre en ce qui me concerne parce que : « La foi peut fermement se reposer sur Lui quoi qu’il advienne. »

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Association des Etudiants de la Bible