Etudes de la Bible |
Esaïe répond à l’appel de Dieu
Verset mémoire : « J’entendis la voix du Seigneur, disant : Qui enverrai-je, et qui marchera pour nous ? Je répondis : Me voici, envoie-moi. » — Esaïe 6:8
Texte choisi : Esaïe 6
Dieu a utilisé le prophète Esaïe pour dénoncer le péché dans la conduite des Israélites et aussi pour les exhorter à se repentir et à changer de conduite. Comme ils ne tinrent pas compte de ces messages, Esaïe reçut une vision prophétique dans laquelle la majesté, le pouvoir et la sainteté de Dieu seraient révélés à un moment où toute la terre serait remplie de sa gloire (Esaïe. 6:1-3).
L’atmosphère environnante montrant la présence divine et angélique contenue dans cette vision céleste ébranla les fondements du temple et suscita chez Esaïe un sentiment d’admiration alors qu’il observait cette scène.
Comme Esaïe reconnut son imperfection et son incapacité à décrire la gloire Divine, un séraphin fut envoyé avec un charbon ardent provenant de l’autel pour purifier ses lèvres. Ainsi, d’une manière symbolique, il fut investi de la puissance de l’éloquence au-delà de sa propre capacité naturelle afin qu’il puisse prendre la parole avec une vigueur telle que Dieu voudrait la diriger (versets 4 à 7).
Notre verset mémoire décrit la réponse affirmative d’Esaïe à la demande de Dieu en s’engageant volontairement à proclamer un message envoyé du ciel pour le peuple d’Israël. Esaïe fut invité à déclarer la Parole de l’Éternel aux Juifs qui étaient dans une relation d’alliance avec Dieu mais qui, en tant que nation, le rejetaient (versets 9 et 10).
Dans un sens plus large et du point de vue prophétique, Esaïe représente Christ qui fit référence à cette vision comme nous le trouvons dans le Nouveau Testament, en Jean 12:38-41.
Esaïe reçu la mission de continuer à annoncer le jugement de l’Éternel, en dépit du fait que le peuple endurcirait son coeur et ne changerait pas ses habitudes (Ésaïe 6:11-13).
D’une manière similaire, par l’intermédiaire de Christ, Dieu a envoyé un message de la grâce et une invitation aux humbles d’esprit d’Israël à accepter le privilège de devenir des disciples et, à terme, de participer à son royaume de bénédiction de la famille humaine.
Un nombre relativement faible de cette nation choisit cette opportunité de devenir le noyau de son église de l’âge de l’Evangile. « Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble sa couvée sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! Voici, votre maison vous sera laissée ; mais, je vous le dis, vous ne me verrez plus, jusqu’à ce que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! » (Luc 13:34, 35).
Néanmoins, la grande mission qui consiste à annoncer le même message de la grâce et les bénédictions du glorieux règne de Christ à venir continue d’être proclamée sur l’ensemble de la terre par ses disciples. « C’est pourquoi, frères saints, qui avez part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain sacrificateur de la foi que nous professons, Christ Jésus » (Hébreux 3:1).
Si nous sommes fidèles à l’émulation de l’exemple du maître de témoigner de la vérité de la Parole de Dieu, alors nous pouvons entretenir l’espoir d’être unis à lui dans la grande œuvre qui consistera à ramener l’humanité du tombeau.
« J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m’est réservée. » (2 Timothée 4:7 et 8 ; Esaïe 35:5 à 10).
&