Etudes de la Bible |
L’engagement d’Elisabeth
Verset mémoire : « Dès qu’Elisabeth entendit la salutation de Marie, son enfant tressaillit dans son sein, et elle fut remplie du saint esprit. Elle s’écria d’une voix forte : Tu es bénie entre les femmes, et le fruit de ton sein est béni » — Luc 1:41, 42
Textes choisis : Luc 1:5-24, 39-45
Tout comme dans le cas de Marie, que nous avons précédemment étudié, Elisabeth, épouse de Zacharie et bientôt mère de Jean-Baptiste, eut également une influence divine sur la naissance de son fils. De même que pour Sarah (Genèse 18:9-14), Anne (1 Samuel 1:5-27) et la Sunamite (2 Rois 4:14-17), l’intervention miraculeuse de la puissance divine accéléra les forces de la nature alors qu’elles avaient été en sommeil, infructueuses ou totalement interrompues.
Elisabeth « était d’entre les filles d’Aaron. » (Luc 1:5 ; 2 Chroniques 24:1). Elle et son mari « étaient justes devant Dieu, observant d’une manière irréprochable tous les commandements et toutes les ordonnances du Seigneur » (Luc 1:6).
Nous savons aussi qu’Elisabeth et son mari étaient avancés en âge et qu’ils étaient sans enfant. Ce fut la volonté du Père céleste que la situation dans leur vie fut sur le point de changer.
Un ange du Seigneur apparut soudain à Zacharie alors qu’il s’acquittait de ses fonctions de sacrificateur dans le Temple. Une nouvelle fois, Dieu avait envoyé Gabriel pour une autre mission très importante. Il était venu répondre à leurs prières, en disant : « Ne crains point, Zacharie ; car ta prière a été exaucée. Ta femme Elisabeth t’enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jean » (verset 13).
Mais, en raison de son manque de foi dans la puissance de Dieu, Zacharie fut incapable de parler jusqu’à huit jours après la naissance de son fils. Au moment où, selon la tradition, le nom est donné à un nouveau-né, il écrivit que son nom serait Jean, et alors la parole lui fut immédiatement rendue.
Alors que Zacharie était rempli de doute et de crainte en entendant ce message, il n’en fut pas ainsi en ce qui concerne Elisabeth.
Après avoir conçu selon la promesse, elle se cacha pendant cinq mois, disant : « C’est la grâce que le Seigneur m’a faite, quand il a jeté les yeux sur moi pour ôter mon opprobre parmi les hommes » (verset 25). Elle fit ainsi en raison de sa confiance en Dieu que sa volonté serait faite dans sa vie, et de son engagement pour accepter sa volonté.
Comme nous le savons, elle donna naissance à celui qui devait venir préparer le chemin du Messie. Comme nous dit notre verset mémoire, au moment de rencontrer Marie dans sa maison, « son enfant tressaillit dans son sein, et elle fut remplie du saint esprit. » Elle reconnut qu’il s’agissait d’un signe de Dieu et un rappel que sa volonté était en cours d’accomplissement.
Elisabeth déclara alors sans hésitation que Marie devait être bénie, ainsi que son enfant parmi les hommes. Elle démontra alors son humilité en disant : « Comment m’est-il accordé que la mère de mon Seigneur vienne auprès de moi ? » (verset 43).
Quel merveilleux privilège et quelle grande bénédiction furent accordés à Elisabeth !
Elle l’accepta de plein gré et l’exécuta avec amour, d’une agréable façon, en rendant gloire à Dieu.
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