Nathan provoque David

Versets mémoire : « Quand le deuil fut passé, David l’envoya chercher et la recueillit dans sa maison. Elle devint sa femme, et lui enfanta un fils. Ce que David avait fait déplut à l’Eternel. L’Eternel envoya Nathan vers David. Et Nathan vint à lui et lui dit : Il y avait dans une ville deux hommes, l’un riche et l’autre pauvre » — 2 Samuel 11:27 ; 12:1

Texte choisi : 2 Samuel 12:1 à 15

Le roi David commit un grave péché après avoir aperçu, depuis le toit de sa maison, Bath-Schéba — une très belle femme, mariée — il la fit venir et coucha avec elle. Dans le but de cacher sa mauvaise action, il prémédita finalement le meurtre de son mari, Urie, le Héthien (2 Samuel 11:3-24).

Nos versets mémoire indiquent que David prit ensuite Bath-Schéba pour femme et qu’elle lui enfanta un fils. La conduite de David ayant déplut à Dieu, il envoya le prophète Nathan pour réprimander le roi.

Nathan prononça une parabole dans laquelle un homme riche prend les biens d’un homme pauvre. Après avoir entendu le récit des agissements de l’homme riche, David se mit en colère et dit que l’homme qui avait fait cela méritait la mort (2 Samuel 12:2-6). D’une manière incisive, Nathan conclut la leçon en disant à David : « Tu es cet homme-là ! » (verset 7).

Nathan, en tant que porte-parole de Dieu, condamna David et cita toutes les bénédictions divines que le roi avait reçues, mais il indiqua également plusieurs péchés qu’il avait commis en dépit de la bonté de Dieu à son égard (versets 8,9).

De plus, la rétribution divine fut dirigée contre le roi pour ses fautes graves. David reconnut ensuite son péché, se repentit, et reçu le pardon (Psaume 32:1-4).

Bien que la vie de David fut épargnée, le fils qui était né de cette union illicite avec la femme d’Urie fut frappé par la maladie, et finalement, il mourut (2 Samuel 12:13-18).

Chaque croyant qui a consacré sa vie à Dieu durant l’Age de l’Evangile peut tirer pour lui-même, une leçon importante de ce récit (Galates 6:7,8). Si nous cherchons à faire la volonté du Père Céleste, bien que nous soyons imparfaits dans notre chair, nous devons manifester la pureté de notre cœur ainsi qu’une vie tournée vers les idéaux spirituels.

Tandis que nous cherchons à être fidèles au grand appel, nous avons reçu la promesse de partager le privilège de régner avec Christ dans son royaume afin d’aider à bénir l’humanité. Puissions-nous garder cette exhortation devant nos yeux et dans nos esprits.

« Que personne, lorsqu’il est tenté, ne dise : C’est Dieu qui me tente. Car Dieu ne peut être tenté par le mal, et il ne tente lui-même personne » (Jacques 1:13,14).

Dieu est totalement opposé au péché, il n’est pas l’auteur du péché, et il ne tente lui-même personne à pécher. Cependant, lorsque certains croyants pèchent, dévient du droit chemin et qu’ils se repentent sincèrement, Dieu leur fait miséricorde et le pécheur est pardonné.

En tant qu’enfants engendrés de l’esprit, bien que nous ayons un Père Céleste compatissant, il serait tout à fait préférable que nous fassions notre possible dans nos vies pour résister au péché en recherchant les choses célestes, plutôt que celles de la chair.

« Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles qui sont sur la terre » (Colossiens 3:1,2)