Les sages-femmes servent Dieu

Verset mémoire : « Mais les sages-femmes craignirent Dieu, et ne firent point ce que leur avait dit le roi d’Egypte ; elles laissèrent vivre les enfants » — Exode 1:17

Texte choisi : Exode 1: 8 à 21

Une période d’environ deux cents ans s’écoula à partir du moment où Jacob et sa famille déménagèrent en Égypte sous la main conductrice de Dieu par l’intermédiaire du fidèle Joseph, pour s’installer dans le pays de Gosen.

Au cours de cette période, « les enfants d’Israël furent féconds et multiplièrent, ils s’accrurent et devinrent de plus en plus puissants. Et le pays en fut rempli » (Exode 1:7).

Ils apprécièrent cette paisible et fructueuse existence jusqu’au moment où « il s’éleva sur l’Egypte un nouveau roi, qui n’avait point connu Joseph. Il dit à son peuple : Voilà les enfants d’Israël qui forment un peuple plus nombreux et plus puissant que nous. Allons ! Montrons-nous habiles à son égard ; empêchons qu’il ne s’accroisse, et que, s’il survient une guerre, il ne se joigne à nos ennemis, pour nous combattre et sortir ensuite du pays » (versets 8 à 10).

Le nouveau plan de Pharaon de « traiter de façon judicieuse » avec les Israélites, était ingénieux. Il les accabla par de rudes travaux manuels : la collecte de la paille dans les champs, afin de l’utiliser pour la fabrication de mortier et de briques, et ensuite la construction de riches cités pour le roi (versets 11 à 14).

L’objectif était triple : d’abord, la dure servitude sous les ordres des chefs de corvées égyptiens devait empêcher les Israélites de se livrer à une rébellion contre le royaume ou de le quitter ; en deuxième lieu, ils espéraient que les lourdes tâches les rendraient moins fertiles et permettraient de contrôler leur population toujours croissante ; et troisièmement les riches villes qui résultaient devaient renforcer la puissance de Pharaon, en lui donnant l’honneur et la majesté qu’il désirait.

Bien que les précieuses cités de Pharaon fussent construites, ses autres objectifs ne se matérialisèrent pas. Plus tard, à la suite des dix plaies, les Israélites furent débarrassés de la servitude et des corvées de l’Egypte par la puissance de la force de Dieu.

Cependant, il est écrit que dans l’immédiat « plus on l’accablait, plus il multipliait et s’accroissait; et l’on prit en aversion les enfants d’Israël » (verset 12). Voyant que le dur travail qui leur était imposé entraînait en fait une augmentation de la population des Israélites, Pharaon inventa un plan encore plus insidieux pour régler ce problème. Aux sages-femmes des femmes des Hébreux qui assistaient à la naissance de tout enfant israélite, il donna cet ordre : « Si c’est un garçon, faites-le mourir ; si c’est une fille, laissez-la vivre » (verset 16).

Une fois encore, le mauvais plan de Pharaon fut déjoué. Le verset mémoire indique que « les sages-femmes craignirent Dieu », et sauvèrent les enfants mâles. La pensée convenable de leur « crainte » de Dieu n’eut pas pour conséquence qu’elles aient peur de Dieu, mais elles le vénérèrent et l’aimèrent à un tel point qu’elles ne purent pas violer leur conscience en exécutant l’ordre de Pharaon, bien que cela les mit en grand danger.

Elles connaissaient les commandements de Dieu et réalisaient qu’ils devaient être respectés, contrairement à ceux de l’homme, aussi puissant soit-il que Pharaon.

C’est une leçon pour tous ceux qui cherchent à suivre Dieu. Nous lisons, ailleurs dans la Bible : « Crains [vénère] Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit faire tout homme » (Ecclésiaste 12:15).

Le récit nous apprend que Dieu bénit les sages-femmes, et qu’en raison de leur fidélité, Dieu fit prospérer leurs maisons pour qu’elles y demeurent. (Exode 1:20,21)

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Association des Etudiants de la Bible