Conflit dans la communauté

Verset mémoire : « Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. » — Galates 3:28

Textes choisis : Galates 2:11 ; 3:29

Alors qu’il s’occupait des païens dans son ministère à Antioche, Paul trouva nécessaire de reprendre Pierre, faisant ainsi valoir sa propre autorité apostolique concernant l’Evangile de Christ (Galates 2:11-13).

Quand Pierre arriva la première fois à Antioche, il mangea librement avec des chrétiens convertis qui étaient auparavant des païens. Là-dessus, un groupe de chrétiens juifs vint de Jérusalem pour une visite, et quand ils arrivèrent, Pierre cessa d’être en communion avec les frères et sœurs païens par crainte que les nouvelles de sa conduite parviennent en retour à Jérusalem.

De plus Barnabas et d’autres suivirent l’exemple de Pierre. Pierre savait bien, en relation avec la conversion de Corneille, que Dieu ne fait point acception de personnes.

Paul accusa à juste titre Pierre d’hypocrisie en montrant que les chrétiens juifs avaient un nouveau standard sur la base de la foi dans le sacrifice rédempteur de Christ et qu’ils étaient mis à mort en ce qui concerne la loi. En conséquence, étant donné que la loi ne pouvait justifier quiconque, les païens ne pouvaient pas être placés sous elle (versets 14 à 21).

« Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ. » (Romains 5:1). Il fallut à plusieurs reprises insister auprès de l’église primitive sur ce principe élémentaire concernant les moyens par lesquels les croyants peuvent avoir une relation avec Dieu à cause de la forte influence des partisans du judaïsme qui croyaient et enseignaient autrement.

« O Galates, dépourvus de sens ! Qui vous a fascinés, vous, aux yeux de qui Jésus-Christ a été peint comme crucifié ? Voici seulement ce que je veux apprendre de vous : Est-ce par les œuvres de la loi que vous avez reçu l’Esprit, ou par la prédication de la foi ? Etes-vous tellement dépourvus de sens ? Après avoir commencé par l’Esprit, voulez-vous maintenant finir par la chair ? Avez-vous tant souffert en vain ? Si toutefois c’est en vain » (Galates 3:1-4).

Etant donné que tous les hommes étaient sous la condamnation du péché et de la mort provenant de la chute d’Adam en Eden, personne ne pouvait obtenir la vie en essayant de respecter la Loi. Toutefois Abraham et d’autres fidèles avant l’âge de l’Evangile plurent à Dieu parce qu’ils se confièrent en lui. La postérité d’Abraham par laquelle l’humanité devait être bénie était de nature spirituelle et se référait à Christ (versets 6 à 16).

L’objectif de la Loi Mosaïque était de faire réaliser aux Israélites combien ils étaient incapables de vivre sans pécher et aussi de les préparer à recevoir Christ comme leur Sauveur, lui qui, étant parfait, donna sa vie en rançon pour tous et racheta l’humanité de sa condition de péché (versets 19 à 26).

Notre verset mémoire indique que tous ceux qui ont accepté Christ comme Rédempteur par le baptême dans sa mort sont comptés comme faisant partie de son corps et que toute distinction reposant sur le genre, la nationalité ou tout autre trait caractéristique humain ne devait pas être un obstacle à leur entière union avec Christ.

« Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, héritiers selon la promesse » (verset 29). O comme il est merveilleux de réaliser que les croyants fidèles, consacrés, seront inclus dans la postérité d’Abraham pour bénir toute l’humanité !

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Association des Etudiants de la Bible