Renforcés pour être une communauté

Verset mémoire : « Et ils furent tous remplis du saint esprit, et se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’esprit leur donnait de s’exprimer. » — Actes 2: 4

Textes choisis : Actes 2

La leçon d’aujourd’hui porte sur l’un des événements les plus significatifs de l’histoire de l’Eglise chrétienne – le don de l’esprit saint le jour de la Pentecôte. Pentecôte est un mot grec signifiant le ‘cinquantième jour’. D’une manière appropriée, cet événement important eut lieu cinquante jours après la résurrection de Jésus.

Avant sa mort, Jésus avait promis qu’il enverrait « un autre Consolateur, … l’Esprit de vérité » (Jean 14:16,17) qui devait aider et assister ses disciples et ceux qui suivraient ses traces après son départ.

Le terme ‘saint esprit’ est utilisé pour décrire le pouvoir saint invisible et l’influence de Dieu. Dès le deuxième verset de la Bible nous trouvons qu’il est fait référence à cette puissance : « Et l’esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux. » (Genèse 1:2).

Ce fut cette puissance, mentionnée ici en relation avec l’activité créatrice de Dieu, qu’Il utilisa pour accomplir les desseins de son plan pour l’humanité. Le mot ‘esprit’ tel qu’il est utilisé à la fois dans l’Ancien et le Nouveau Testament signifie ‘vent’ ou ‘souffle’.

Dans le nouveau testament, il est traduit du mot grec pneuma. Ce mot nous est familier, car il est la racine de termes aussi communs que ‘pneumatique’ et ‘pneumonie’ dont la définition se rapporte respectivement, aux pneumatiques remplis d’air (du vent) et à la maladie due au manque d’air dans les poumons et les difficultés respiratoires consécutives.

Bien que le souffle, l’air et le vent soient invisibles par nature, leur influence ne l’est pas. Nous voyons constamment leur effet de très nombreuses manières. De fait, sans air, nos corps physiques et toute vie sur terre périraient.

Le jour de la Pentecôte, Dieu utilisa l’effet littéral du vent et de l’air afin de décrire le don de l’esprit saint aux disciples. « Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis » (Actes 2:2). En outre le verset mémoire mentionne que les disciples commencèrent à parler dans d’autres langues, et ainsi ils utilisèrent leur ‘souffle’ en étant influencés par la puissance de Dieu.

Toutefois le plus important effet de l’Esprit de Dieu ne se manifesta pas dans ces preuves visibles, mais dans les cœurs et les esprits des disciples, car ils commencèrent alors à comprendre ses plans et ses desseins beaucoup plus profondément qu’auparavant. Chez aucun des disciples ce changement fut aussi manifeste que chez Pierre.

Au cours des dernières heures de la vie de Jésus sur terre et même jusqu’aux jours qui précédèrent la Pentecôte, Pierre était incertain et confus au sujet de l’objectif de la vie de Jésus, de sa mort et de sa résurrection. Mais alors, ayant reçu la puissance d’éclaircissement de l’esprit saint, non seulement il comprit ces choses pour lui-même, mais il commença aussi immédiatement à les prêcher à ceux qui étaient rassemblés là à Jérusalem (versets 14 à 36).

De même qu’il en fut ainsi avec Pierre, le travail intérieur de l’esprit saint – cet éclaircissement de notre esprit, cette manière de guider nos paroles, nos pensées et nos actions – cette œuvre donc doit être la première manifestation de la puissance et de l’influence invisibles de Dieu sur l’église comme cela est montré dans les versets qui concluent le chapitre 2 des Actes : « Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières… Ils étaient chaque jour tous ensemble assidus au temple, ils rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur. » (versets 42 et 46).