Christ, notre Chef

Verset clé : « Ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12:2).

Il est dit qu’un bon chef dirige par l’exemple. Cela est particulièrement vrai si on considère notre Seigneur Jésus. Sa vie est l’exemple même d’une personne qui sait guider et dont la capacité à diriger a été prouvée à un grand prix. Rappelez-vous les mots « Le Seigneur est mon berger » (Psaume 23:1). Dieu est ‘berger’ au sens le plus large du mot, et il a nommé Jésus comme le Grand Berger de tout le troupeau. Comme notre berger, il conduit ses brebis dans les « sentiers de la justice », quand elles marchent « dans la vallée de l’ombre de la mort » (Psaume 23:3,4).

Ce beau psaume nous présente le merveilleux accord qui existe entre le berger et son troupeau. Il veille sur lui, utilise son bâton de guide et d’espoir, en le protégeant de ceux qui pourraient lui faire du mal, en particulier l’adversaire, Satan. Il désire pour lui que la bonté et la miséricorde soient avec lui chaque jour, chaque instant, pour que « toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu » (Romains 8:28).

Le berger continue à soigner ses brebis jusqu’à ce que, comme fidèles disciples, elles accèdent à l’état glorieux à la fin de leur voyage. Pour que cela se réalise, les fidèles doivent « être semblables à l’image de son Fils » (verset 29).

Nous savons que cette relation a été rendue possible par le sacrifice de sa vie pour ses brebis, et en se donnant lui-même en rançon pour tous. Notre Seigneur parle en ces termes à propos de lui-même : « Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis » (Jean 10:11). C’est ce qui est encore montré dans le verset « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jean 15:13). C’était son désir de sacrifier volontairement sa vie, en obéissant jusqu’à la mort, la mort de la croix.

Un autre aspect important de cette étude est que les brebis entendent et reconnaissent la voix du berger, et elles le suivent volontiers et avec joie. « Lorsqu’il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles ; et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix. Elles ne suivront point un étranger ; mais elles fuiront loin de lui, parce qu’elles ne connaissent pas la voix des étrangers » (Jean 10:4,5).

Il en résulte une vie remplie d’épreuves et d’expériences mêlant des joies et des peines. Toutefois, Jésus était un « chef » rempli de compassion qui était parti pour préparer le chemin, et c’est ce qui en fait une expression vivante de l’amour de son Père. A travers toute son expérience, il a démontré que « L’amour est patient, l’amour est serviable » (1 Corinthiens 13:4). Il donne également à ses bien-aimés l’assurance, s’ils ont des épreuves : « mais prenez courage, j’ai vaincu le monde » (Jean 16:33).

Cette étude nous révèle ensuite comment le Père récompense l’obéissance fidèle, et qu’il veut que ses enfants se rappellent de la douceur, de la patience, et des souffrances de Christ, comme d’un exemple. « Lui qui, injurié, ne rendait point d’injures, maltraité, ne faisait point de menaces » (1 Pierre 2:23).

Il « s’est assis à la droite de Dieu ». Jésus s’est engagé entièrement au service de son Père, et à la cause de la vérité et de la justice. En ce qui nous concerne, nous devons également être fidèles jusqu’à la fin, nous réjouissant de marcher dans ses traces, en ayant les mêmes expériences, « afin que vous ne vous lassiez point, l’âme découragée » (Hébreux 12:3) et « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ » (Philippiens 2:5).

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Association des Etudiants de la Bible