Christ Rédempteur

Verset clé : « Et il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle » (Hébreux 9:12).

Selon les dispositions établies entre notre Père céleste et la nation d’Israël, les sacrificateurs devaient offrir des sacrifices le jour des expiations. L’histoire nous dit qu’un jeune taureau était pris pour le sacrifice expiatoire, il était tué, et son sang était apporté dans le très saint du Tabernacle. Là Aaron, le grand sacrificateur, aspergeait sept fois le sang sur et devant le propitiatoire. En plus de cela, Aaron sélectionnait « deux boucs pour le sacrifice d’expiation et un bélier pour l’holocauste » (Lévitique 16:3-19).

Ces sacrifices étaient une partie importante de la relation d’alliance entre Dieu et son peuple, mais ils ne pouvaient pas réellement les laver de la malédiction adamique du péché et de la mort. La répétition annuelle était nécessaire pour maintenir la pureté du peuple et leur alliance avec Dieu. Bien que ces offrandes ne possédaient pas de véritable mérite, leur but était de donner une image des « choses à venir » (Hébreux 9:11).

Dans l’ancien testament, le mot expiation est le mot français utilisé pour traduire le mot hébreu qui signifie couvrir ou couverture. Les offrandes du Lévitique ‘ont couvert’ les péchés d’Israël par anticipation jusqu’au sacrifice de la croix.

Encore une fois, ils n’ont pas enlevé les péchés, « Car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés » (Hébreux 10:4). Ils étaient utilisés pour servir de symboles, d’images du sacrifice de notre Seigneur Jésus qui était victime propitiatoire pour les péchés du monde (Romains 3:25).

Le Fils unique de Dieu a pu satisfaire — ou couvrir — la justice pour le péché adamique. Son sang est devenu le fondement pour le pardon de nos péchés : il a fait la paix pour nous, il a ouvert la voie de la réconciliation et nous a redonné la filiation dans la famille de Dieu.

Nous savons que le sacrifice que le Souverain Sacrificateur présente alors dans la réalisation est d’une nature supérieure à ceux qui ont été offerts dans le Tabernacle pendant des siècles. Le sacrifice des taureaux et des chèvres comme indiqué dans les versets de notre étude se rapporte au sang, à la vie, de Jésus-Christ. Le rachat en vertu de la loi ne pouvait se faire que par une valeur équivalente et, en ce qui concerne le péché, seul le sang pouvait expier, ou justifier.

Pour payer le prix pour Adam et sa race, c’est lui « qui s’est donné lui-même en rançon pour tous. C’est là le témoignage rendu en son propre temps » (1 Timothée 2:6).

Nous voyons donc qu’il a d’abord dû racheter l’humanité par son sacrifice, puis, en l’appliquant à la réalisation de la justice, il a pu accomplir la rédemption et la bénédiction de tous. Notre Seigneur Jésus est ensuite entré dans le Très Saint : « et il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint … avec son propre sang » représentant le ciel même, d’où notre grand Souverain Sacrificateur sort avec les bénédictions promises de la restitution.

« Car Christ n’est pas entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, en imitation du véritable, mais il est entré dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu… Christ, qui s’est offert une seule fois pour porter les péchés de beaucoup d’hommes, apparaîtra sans péché une seconde fois à ceux qui l’attendent pour leur salut » (Hébreux 9:24-28).

Il donne l’occasion à tous d’avoir les droits et les privilèges humains auxquels il avait droit, et de vivre sur une terre restaurée et parfaite pour toujours. « Donner à l’empire de l’accroissement, et une paix sans fin au trône de David et à son royaume » (Esaïe 9:7).

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Association des Etudiants de la Bible