La création – 17ème partie

LE PLAN DE DIEU
DANS LE LIVRE DE LA GENÈSE

Jacob sert pour Rachel

Chapitre 29

Versets 1 à 14 :

« Jacob se mit en marche, et s’en alla au pays des fils de l’Orient. Il regarda. Et voici, il y avait un puits dans les champs ; et voici, il y avait à côté trois troupeaux de brebis qui se reposaient, car c’était à ce puits qu’on abreuvait les troupeaux. Et la pierre sur l’ouverture du puits était grande.

Tous les troupeaux se rassemblaient là ; on roulait la pierre de dessus l’ouverture du puits, on abreuvait les troupeaux, et l’on remettait la pierre à sa place sur l’ouverture du puits. Jacob dit aux bergers : Mes frères, d’où êtes–vous ? Ils répondirent : Nous sommes de Charan. Il leur dit : Connaissez–vous Laban, fils de Nachor ? Ils répondirent : Nous le connaissons.

Il leur dit : Est-il en bonne santé ? Ils répondirent : Il est en bonne santé ; et voici Rachel, sa fille, qui vient avec le troupeau. Il dit : Voici, il est encore grand jour, et il n’est pas temps de rassembler les troupeaux ; abreuvez les brebis, puis allez, et faites–les paître. Ils répondirent : Nous ne le pouvons pas, jusqu’à ce que tous les troupeaux soient rassemblés ; c’est alors qu’on roule la pierre de dessus l’ouverture du puits, et qu’on abreuve les brebis.

Comme il leur parlait encore, survint Rachel avec le troupeau de son père ; car elle était bergère. Lorsque Jacob vit Rachel, fille de Laban, frère de sa mère, et le troupeau de Laban, frère de sa mère, il s’approcha, roula la pierre de dessus l’ouverture du puits, et abreuva le troupeau de Laban, frère de sa mère.

Et Jacob baisa Rachel, il éleva la voix et pleura. Jacob apprit à Rachel qu’il était parent de son père, qu’il était fils de Rebecca. Et elle courut l’annoncer à son père. Dès que Laban eut entendu parler de Jacob, fils de sa sœur, il courut au–devant de lui, il l’embrassa et le baisa, et il le fit venir dans sa maison. Jacob raconta à Laban toutes ces choses. Et Laban lui dit : Certainement, tu es mon os et ma chair. Jacob demeura un mois chez Laban. »

« Jacob se mit en marche et s’en alla au pays des fils de l’Orient ». Ces quelques mots résument d’une manière sans doute trop rapide ce qui dû être un long et harassant voyage de Canaan à Padan-Aram. Mais il y arriva finalement. Et de la même manière qu’Eliezer cherchant une épouse pour Isaac, il rencontra en premier sa bien-aimée à un puits. De toute évidence, l’eau n’était pas abondante dans la région, et plusieurs propriétaires terriens et leurs troupeaux dépendaient de la même source d’eau, du même puits.

Il y avait de toute évidence un ordre de préséance quant à l’utilisation du puits, puisque ceux en charge des trois troupeaux déjà rassemblés attendaient l’arrivée de Rachel pour ouvrir le puits.

Comme dans le cas d’Eliézer rencontrant Rebecca au puits, Jacob fut informé de l’identité de Rachel et se présenta spontanément à elle, la saluant par un baiser selon la coutume. Son père fut informé de l’arrivée de Jacob et il en fut heureux, lui aussi.

Versets 15 à 20 :

« Puis Laban dit à Jacob : Parce que tu es mon parent, me serviras-tu pour rien ? Dis-moi quel sera ton salaire. Or, Laban avait deux filles : l’aînée s’appelait Léa, et la cadette Rachel. Léa avait les yeux délicats ; mais Rachel était belle de taille et belle de figure. Jacob aimait Rachel, et il dit : Je te servirai sept ans pour Rachel, ta fille cadette. Et Laban dit : J’aime mieux te la donner que de la donner à un autre homme. Reste chez moi ! Ainsi Jacob servit sept années pour Rachel : et elles furent à ses yeux comme quelques jours, parce qu’il l’aimait. »

Jacob fut accepté dans la maison de Laban et se rendit utile en faisant ce qu’il pouvait. Puis Laban, content de voir que Laban était un homme précieux, suggéra qu’ils fassent une sorte de contrat pour compenser les services qu’il lui rendait. Ce fut l’occasion pour Jacob de faire ce qui lui tenait à cœur, et il offrit de servir 7 ans pour Rachel, qu’il voulait pour épouse.

Cela plut apparemment à Laban et il accepta la suggestion, disant qu’il préférait lui donner Rachel plutôt qu’à un autre homme. A cause du grand amour de Jacob pour Rachel, ces 7 ans de service lui parurent comme quelques jours. Apparemment l’espoir de l’avoir comme femme l’encourageait et le gardait heureux pendant ces 7 ans, qui passèrent vite.

Versets 21 à 30 :

« Ensuite Jacob dit à Laban : Donne-moi ma femme, car mon temps est accompli : et j’irai vers elle. Laban réunit tous les gens du lieu, et fit un festin. Le soir, il prit Léa, sa fille, et l’amena vers Jacob, qui s’approcha d’elle. Et Laban donna pour servante à Léa, sa fille, Zilpa, sa servante. Le lendemain matin, voilà que c’était Léa. Alors Jacob dit à Laban : Qu’est-ce que tu m’as fait ? N’est-ce pas pour Rachel que j’ai servi chez toi ? Pourquoi m’as-tu trompé ? Laban dit : Ce n’est point la coutume dans ce lieu de donner la cadette avant l’aînée. Achève la semaine avec celle-ci, et nous te donnerons aussi l’autre pour le service que tu feras encore chez moi pendant sept nouvelles années. Jacob fit ainsi, et il acheva la semaine avec Léa ; puis Laban lui donna pour femme Rachel, sa fille. Et Laban donna pour servante à Rachel, sa fille, Bilha, sa servante. Jacob alla aussi vers Rachel, qu’il aimait plus que Léa ; et il servit encore chez Laban pendant sept nouvelles années. »

La coutume de cette époque, ou de cette famille, obligeait la fille aînée à se marier d’abord. Quand Laban établit le contrat avec Jacob concernant Rachel, il pensa probablement que Léa se marierait avec quelqu’un d’autre avant la fin des 7 ans, aussi, comme cette occasion ne se présentait pas, il devenait nécessaire pour Léa d’être donnée en premier comme femme à Jacob.

Laban connaissait l’amour profond de Jacob pour Rachel, aussi il n’évoqua pas le problème directement avec lui, mais le trompa en faisant en sorte que ce soit Léa que Jacob trouverait dans la chambre nuptiale au lieu de Rachel. Quand Jacob demanda la raison de cette tromperie, Laban l’expliqua, et visiblement, Jacob se rendit à l’évidence de ce qui était somme toute inévitable, acceptant de servir 7 années de plus pour Rachel.

Une étude attentive de ce récit semble cependant contredire l’opinion communément répandue que Jacob ait servi 7 autres années avant que Rachel ne lui fut donnée. Les versets 26 à 30 semblent indiquer que Jacob ne resta que 7 jours avec Léa et qu’ensuite Rachel lui fut donnée, étant alors sa femme pendant ses 7 autres années de service.

Versets 31 à 35 :

« L’Eternel vit que Léa n’était pas aimée ; et il la rendit féconde, tandis que Rachel était stérile. Léa devint enceinte, et enfanta un fils, à qui elle donna le nom de Ruben ; car elle dit : L’Eternel a vu mon humiliation, et maintenant mon mari m’aimera. Elle devint encore enceinte, et enfanta un fils, et elle dit : L’Eternel a entendu que je n’étais pas aimée, et il m’a aussi accordé celui-ci. Et elle lui donna le nom de Siméon. Elle devint encore enceinte, et enfanta un fils, et elle dit : Pour cette fois, mon mari s’attachera à moi ; car je lui ai enfanté trois fils. C’est pourquoi on lui donna le nom de Lévi. Elle devint encore enceinte, et enfanta un fils, et elle dit : Cette fois, je louerai l’Eternel. C’est pourquoi elle lui donna le nom de Juda. Et elle cessa d’enfanter. »

La leçon principale de ces quelques versets est le fait que L’Eternel veillait sur la naissance des enfants de Jacob, comme il voulut réparer l’injustice de voir que Léa n’était pas aimée.

Il est à remarquer que les douze fils de Jacob devinrent les chefs de tribus de la nation d’Israël, une nation dont l’Eternel dit « Je vous ai choisis, vous seuls parmi toutes les familles de la terre » (Amos 3:2). Il est raisonnable de supposer que sa providence divine soit intervenue grandement dans la naissance de ces fils.

CHAPITRE 30

Versets 1 à 13 :

« Lorsque Rachel vit qu’elle ne donnait point d’enfants à Jacob, elle porta envie à sa sœur, et elle dit à Jacob : Donne–moi des enfants, ou je meurs ! La colère de Jacob s’enflamma contre Rachel, et il dit : Suis–je à la place de Dieu, qui t’empêche d’être féconde ? Elle dit : Voici ma servante Bilha ; va vers elle ; qu’elle enfante sur mes genoux, et que par elle j’aie aussi des fils. Et elle lui donna pour femme Bilha, sa servante ; et Jacob alla vers elle. Bilha devint enceinte, et enfanta un fils à Jacob.

Rachel dit : Dieu m’a rendu justice, il a entendu ma voix, et il m’a donné un fils. C’est pourquoi elle l’appela du nom de Dan. Bilha, servante de Rachel, devint encore enceinte, et enfanta un second fils à Jacob. Rachel dit : J’ai lutté divinement contre ma sœur, et j’ai vaincu. Et elle l’appela du nom de Nephthali.

Léa voyant qu’elle avait cessé d’enfanter, prit Zilpa, sa servante, et la donna pour femme à Jacob. Zilpa, servante de Léa, enfanta un fils à Jacob. Léa dit : Quel bonheur ! Et elle l’appela du nom de Gad. Zilpa, servante de Léa, enfanta un second fils à Jacob. Léa dit : Que je suis heureuse ! car les filles me diront heureuse. Et elle l’appela du nom d’Aser. »

Rachel et Léa donnèrent toutes deux leurs servantes à Jacob afin que les enfants qui en naîtraient puissent être considérées comme les leurs. C’est ce que fit également Sara avec Agar. Ceci s’accordait avec les coutumes de ces temps, et autant que le récit nous le laisse à penser, l’Eternel ne condamna pas spécialement le fait.

En tous cas, il accepta les fils nés de ces unions arrangées comme les chefs de la nation. Apparemment, si l’épouse légitime était à l’initiative de ce genre d’arrangement, il devait être considéré comme légal.

Versets 14 à 21 :

« Ruben sortit au temps de la moisson des blés, et trouva des mandragores dans les champs. Il les apporta à Léa, sa mère. Alors Rachel dit à Léa : Donne moi, je te prie, des mandragores de ton fils. Elle lui répondit : Est-ce peu que tu aies pris mon mari, pour que tu prennes aussi les mandragores de mon fils ? Et Rachel dit : Eh bien ! il couchera avec toi cette nuit pour les mandragores de ton fils.

Le soir, comme Jacob revenait des champs, Léa sortit à sa rencontre, et dit : C’est vers moi que tu viendras, car je t’ai acheté pour les mandragores de mon fils. Et il coucha avec elle cette nuit. Dieu exauça Léa, qui devint enceinte, et enfanta un cinquième fils à Jacob. Léa dit : Dieu m’a donné mon salaire parce que j’ai donné ma servante à mon mari. Et elle l’appela du nom d’Issacar. Léa devint encore enceinte, et enfanta un sixième fils à Jacob.

Léa dit : Dieu m’a fait un beau don ; cette fois, mon mari habitera avec moi, car je lui ai enfanté six fils. Et elle l’appela du nom de Zabulon. Ensuite, elle enfanta une fille, qu’elle appela du nom de Dina. »

Dans ce récit, Léa accuse Rachel de lui avoir pris son mari. Ceci se devine dans les derniers versets du chapitre précédent, où il nous est dit qu’après la naissance de Juda, elle cessa d’enfanter. Cependant, par la providence divine, elle devait avoir d’autres enfants plus tard, en plus des deux fils nés de sa servante et qui étaient comptés comme les siens. Elle donna également naissance à une fille appelée Dina.

Versets 22 à 24 :

« Dieu se souvint de Rachel, il l’exauça, et il la rendit féconde. Elle devint enceinte, et enfanta un fils, et elle dit : Dieu a enlevé mon opprobre. Et elle lui donna le nom de Joseph, en disant : Que l’Eternel m’ajoute un autre fils ! »

Il est juste de dire que Rachel était la vraie femme de Jacob. Ayant cette pensée à l’esprit, il est intéressant de noter qu’elle était stérile, comme l’avait été Sara puis Rébecca. Dans les trois cas il fallut un miracle pour que ces femmes puissent donner naissance à un enfant.

C’est Joseph qui est né de Rachel suite à un miracle, ce Joseph qui bien des années plus tard allait servir de façon si décisive au salut de son peuple menacé de famine. Or, Jésus étant né de la tribu de Juda, la manière merveilleuse dont l’Eternel a utilisé Joseph indique clairement qu’il préfigurait Christ, le Sauveur du monde, Jésus étant lui-même né en ce monde par miracle.

Versets 25 à 36 :

« Lorsque Rachel eut enfanté Joseph, Jacob dit à Laban : Laisse-moi partir, pour que je m’en aille chez moi, dans mon pays. Donne-moi mes femmes et mes enfants, pour lesquels je t’ai servi, et je m’en irai ; car tu sais quel service j’ai fait pour toi.

Laban lui dit : Puissé-je trouver grâce à tes yeux ! Je vois bien que l’Eternel m’a béni à cause de toi ; fixe-moi ton salaire, et je te le donnerai. Jacob lui dit : Tu sais comment je t’ai servi, et ce qu’est devenu ton troupeau avec moi ; car le peu que tu avais avant moi s’est beaucoup accru, et l’Eternel t’a béni sur mes pas. Maintenant, quand travaillerai-je aussi pour ma maison ?

Laban dit : Que te donnerai-je ? Et Jacob répondit : Tu ne me donneras rien. Si tu consens à ce que je vais te dire, je ferai paître encore ton troupeau, et je le garderai. Je parcourrai aujourd’hui tout ton troupeau ; mets à part parmi les brebis, tout agneau tacheté et marqueté et tout agneau noir, et parmi les chèvres tout ce qui est marqueté et tacheté. Ce sera mon salaire. Ma droiture répondra pour moi demain, quand tu viendras voir mon salaire ; tout ce qui ne sera pas tacheté et marqueté parmi les chèvres, et noir parmi les agneaux, ce sera de ma part un vol. Laban dit : Eh bien ! qu’il en soit selon ta parole.

Ce même jour, il mit à part les boucs rayés et marquetés, toutes les chèvres tachetées et marquetées, toutes celles où il y avait du blanc, et tout ce qui était noir parmi les brebis. Il les remit entre les mains de ses fils. Puis il mit l’espace de trois journées de chemin entre lui et Jacob ; et Jacob fit paître le reste du troupeau de Laban. »

Dieu avait béni Jacob au pays de Padan-Aram, dans la propriété de son beau-père Laban. Il avait été accepté dans sa famille et il avait à présent ses deux filles pour épouses. Dans des circonstances ordinaires, quelqu’un dans cette situation aurait été heureux de rester dans cette maison familiale où il contribuait à créer sécurité et bien-être.

Mais Jacob n’était pas venu à Padan-Aram avec l’idée d’y rester. Son coeur était toujours dans le pays que Dieu avait promis à Abraham, à Isaac et à lui-même. La naissance de Joseph a peut-être pesé sur la décision de Jacob que le temps était venu de commencer à faire ses préparatifs pour le voyage de retour vers Canaan. Jacob n’avait pas d’entente avec Laban excepté d’avoir ses filles pour épouses, et il savait que pour retourner à Canaan avec ses femmes et ses enfants, il lui faudrait préparer l’événement.

Avec ce dessein à l’esprit, il alla vers Laban et exprima son désir de pouvoir retourner dans la terre de ses pères. Entendant cette demande, Laban réalisa que Jacob n’avait pas l’intention de se considérer comme un membre permanent de la famille, que malgré toutes les années passées ensemble il était toujours un serviteur embauché. De ce fait, la question de son salaire vint à l’esprit de Laban.

C’est ce que souhaitait Jacob. Laban admit qu’il avait prospéré pendant que Jacob avait été dans sa famille. Il voulait même en remercier la providence du Dieu de Jacob. Jacob alla dans son sens, lui faisant remarquer combien Laban possédait de troupeau de plus qu’à son arrivée. Vint alors la proposition de Jacob d’une méthode de diviser le troupeau, lui proposant de prendre pour lui ce qui était rayé, marqué et tacheté.

Versets 37 à 43 :

« Jacob prit des branches vertes de peuplier, d’amandier et de platane ; il y pela des bandes blanches, mettant à nu le blanc qui était sur les branches. Puis il plaça les branches, qu’il avait pelées, dans les auges, dans les abreuvoirs, sous les yeux des brebis qui venaient boire, pour qu’elles entrassent en chaleur en venant boire. Les brebis entraient en chaleur près des branches, et elles faisaient des petits rayés, tachetés et marquetés.

Jacob séparait les agneaux, et il mettait ensemble ce qui était rayé et tout ce qui était noir dans le troupeau de Laban. Il se fit ainsi des troupeaux à part, qu’il ne réunit point au troupeau de Laban. Toutes les fois que les brebis vigoureuses entraient en chaleur, Jacob plaçait les branches dans les auges, sous les yeux des brebis, pour qu’elles entrassent en chaleur près des branches.

Quand les brebis étaient chétives, il ne les plaçait point ; de sorte que les chétives étaient pour Laban, et les vigoureuses pour Jacob. Cet homme devint de plus en plus riche ; il eut du menu bétail en abondance, des servantes et des serviteurs, des chameaux et des ânes. »

La méthode de Jacob pour augmenter le nombre de bêtes rayées, marquetées et tachetées dans le troupeau de Laban n’est pas, génétiquement parlant, explicable de nos jours.

Il semble évident que c’est par la providence divine que Jacob put acquérir un grand troupeau avant de retourner en Canaan, aussi nous tendons à penser que c’est cette providence qui augmenta le nombre de bêtes rayées, marquées et tachetées, plutôt que la méthode que Jacob employa pour y parvenir.

Les méthodes employées par le peuple de Dieu s’accomplissent souvent par des voies que eux-mêmes jugent futiles. Mais si Dieu veut qu’une chose s’accomplisse, il pourvoit à notre manque de connaissance et accomplit ce qui est son dessein.

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(à suivre…)


Association des Etudiants de la Bible