Le changement climatique

« Es-tu parvenu jusqu’aux amas de neige ? As-tu vu les dépôts de grêle, que je tiens en réserve pour les temps de détresse, pour les jours de guerre et de bataille ? » — Job 38:22,23

« L’Eternel répondit à Job du milieu de la tempête et dit :… Où étais–tu quand je fondais la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence… Qui a fermé la mer avec des portes, quand elle s’élança du sein maternel ? » (Job 38:1,4,8). Job a évidemment compris et apprécié l’importance de ces questions, ainsi que d’autres qui lui sont posées sur ces sujets dans les Ecritures, comme sa réponse l’a révélé plus tard. « Je reconnais que tu peux tout, Et que rien ne s’oppose à tes pensées » (Job 42:2).

Selon les termes de cet ancien passage biblique, nous voyons le but manifeste et éternel de Dieu, quand il décrit la préparation de la terre comme une demeure pour la famille humaine. Son message exaltant s’adresse à son serviteur Job dont l’esprit était curieux et respectueux.

Symboles utilisés dans la Bible

Divers éléments de la Terre sont utilisés dans les Saintes Écritures pour servir de symboles. Ils sont souvent utilisés pour décrire des événements prophétiques, et en particulier ceux qui vont se produire à la fin du présent Age de l’Evangile. Les Étudiants de la Bible ont noté que la grêle est de l’eau gelée, et est donc utilisée pour décrire, symboliquement, un moment où ‘une vérité solide’ sera finalement révélée à l’humanité.

La vérité, quand elle sera révélée au monde, servira à enseigner des leçons importantes et précieuses à l’époque où le royaume de Christ sera établi sur la terre. Jean qui a reçu la révélation a été transporté par l’Esprit Saint de Dieu pour bien souligner ce symbole de la grêle quand il a écrit : « Et une grosse grêle, dont les grêlons pesaient un talent, tomba du ciel sur les hommes ; et les hommes blasphémèrent Dieu à cause du fléau de la grêle, parce que ce fléau était très grand » (Apocalypse 16:21).

Réchauffement global

À la lumière de la prophétie biblique, nous continuons à regarder de près les événements de notre époque, avec un intérêt grandissant. Au cours des dernières décennies, les scientifiques ont attiré notre attention sur les changements environnementaux alarmants qui se produisent à grande échelle dans le monde entier.

Les spécialistes qui étudient les phénomènes météorologiques ont confirmé que ces perturbations provoquent un cycle de réchauffement de la planète qui pourrait entraîner des perturbations catastrophiques. Cela est vrai non seulement dans le court terme, mais aussi avec des effets plus sérieux et à long terme pour le monde et ses habitants.

Ces bouleversements ont grandement contribué à la fonte des glaciers qui étaient là de longue date, provoquant la montée du niveau des mers, des inondations, des tempêtes de plus en plus catastrophiques, et la sécheresse dans d’autres régions du globe. Les scientifiques prévoient que l’élévation soutenue de la température est très susceptible de se poursuivre, et que la perturbation climatique à l’échelle mondiale est devenue une réalité. Du point de vue de l’homme, l’avenir de la terre semble incertain et sombre !

Changements climatiques

D’après un rapport de la NASA publié en 2005 :

« L’année dernière a été la quatrième la plus chaude depuis que des mesures de température systémiques ont débuté au 19ème siècle dans le monde. Des températures particulièrement élevées ont été mesurées en Alaska, dans la région de la mer Caspienne et dans la péninsule Antarctique, tandis qu’aux Etats-Unis les conditions étaient inhabituellement fraîches.

Mais l’augmentation de la moyenne mondiale suivie depuis 30 ans est principalement due à l’augmentation du gaz à effet de serre dans l’atmosphère. La principale source de ces gaz est l’émission des échappements et des cheminées provenant de la combustion du charbon et du pétrole. La plus haute moyenne globale a été mesurée en 1998, lorsque les températures sont montées à cause du renforcement du courant ‘El Nino’ dans l’océan Pacifique.

Les années 2002 et 2003 ont été les deuxième et troisième plus chaudes. Un faible El Nino était susceptible de faire de 2005 la deuxième année la plus chaude et dépasser 1998 pour établir un record. » — Fin de citation.

Le réchauffement de la planète a alerté les scientifiques sur l’accélération des changements qui s’opèrent au sein du climat de la terre. Il est devenu évident que c’est très préoccupant, et que cela devient de plus en plus grave. Ces modifications vont affecter de manière spectaculaire la vie de nombreuses personnes à de nombreux égards, ainsi que diverses espèces végétales et animales qui sont actuellement à l’étude.

L’arctique

Dans l’hémisphère nord, et en particulier dans la région entourant l’océan Arctique, il y a des changements spectaculaires qui se produisent. Ces anomalies montrent quelques-unes des transitions les plus rapides et sévères du réchauffement de la planète tels qu’il n’y en a jamais eu dans l’histoire.

Ce réchauffement du climat s’est traduit par la fusion de la glace de l’océan dans une grande partie de la région qui, à son tour, affecte des espèces de la faune et de la flore ainsi que certaines cultures historiques qui s’y développaient. Cette soudaine fonte de la calotte glaciaire à l’extrême nord du monde n’a pas seulement un effet sur la vie des gens qui sont à proximité immédiate de la région concernée, mais aussi un effet sur la famille humaine toute entière avec des conséquences nombreuses et très graves à long terme.

Le rapport des huit nations

En 2004, un rapport de 140 pages a été publié par le Conseil de l’Arctique des huit nations qui a étudié et achevé une évaluation complète de la fragile calotte glaciaire du pôle nord. L’étude, qui a été un effort de quatre ans auquel ont participé de nombreux chercheurs du Canada, du Danemark, de la Finlande, de l’Islande, de la Norvège, de la Russie, de la Suède, et des Etats-Unis, indique l’imminence d’une catastrophe écologique.

Usha Lee McFarling, rédacteur au Los Angeles Times a déclaré en novembre 2004 :

« Le changement climatique s’accélère fortement, stimulé par la production humaine des gaz à effet de serre, qui ont augmenté dans l’atmosphère de près de 30 % depuis la révolution industrielle. Les températures moyennes ont augmenté de près de 2° C au cours du siècle dernier, le double de la moyenne mondiale, alors que les températures hivernales ont augmenté de près de 4 degrés. Des parties de l’Alaska et de la Russie ont connu une hausse moyenne des températures hivernales de 11 degrés depuis les années 1970 et sont à leur niveau le plus élevé en 400 ans, selon le rapport. La surface de l’océan couverte par la glace au cours des trois dernières années a été la plus faible jamais enregistrée. » — Fin de citation.

Le coût humain

Une grande partie de l’étude du Conseil de l’Arctique porte sur les nombreux problèmes auxquels sont confrontés les peuples qui résident dans ces zones reculées du grand nord. Il est question de chasseurs qui sont tombés dans l’eau à cause de la fonte de la glace, et de la difficulté de voyager dans les régions où il n’y a que des routes d’hiver utilisables au cours de la longue période de gel.

Les bâtiments, les pipelines, les pistes et les routes s’affaissent tous car le permafrost dégèle et devient moins stable. Les accidents surviennent plus fréquemment et il y a une préoccupation croissante pour les moyens de subsistance des nombreuses personnes qui résident dans la zone.

L’antarctique

Dans l’hémisphère sud, des indicateurs montrent également que des changements sont en cours. Selon un récent article alarmant de Jenny Hogan sur New Scientist.com (février 2005) : « La gigantesque calotte glaciaire antarctique ouest, supposée être stable auparavant, commence à s’effondrer, avertissent les scientifiques. L’Antarctique contient plus de 90% de la glace du monde et la perte d’une partie substantielle de celle-ci provoquerait une élévation du niveau des mers. Les scientifiques avaient l’habitude de considérer l’Antarctique comme un géant endormi, mais affirment aujourd’hui qu’il s’agit d’un géant réveillé » — Fin de citation.

En outre il a été observé que les glaciers de la péninsule Antarctique, qui font saillie vers le nord à partir du continent, commencent à se retirer. Les glaciers sur la plus grande plaque de l’ouest de la calotte glaciaire sont aussi en train de disparaître.

Des plateformes glacières flottantes s’effondrent

Un tel phénomène concerne en particulier une énorme plate-forme glacière flottante sur la péninsule, appelée Larsen B, qui s’est effondrée en 2002 et brisée en de nombreux icebergs.

Hogan écrit : « Comme Larsen B n’entrave plus le déplacement, la banquise qui alimentait le plateau a commencé à accélérer sa dérive vers la mer et à s’amincir. Ces découvertes ont pris les scientifiques par surprise lorsque cela s’est révélé en septembre 2004, et ils travaillent maintenant sur des modèles qui incluent de tels mécanismes dans leurs prédictions ». —Fin de citation.

Ces types de changements qui ont lieu aux confins du monde, la réserve historique de l’approvisionnement du monde en glace, auront des effets à long terme sur l’ensemble de la planète.

Rétrécissement des glaciers majeurs

Un autre rapport, publié par Inter Press Service, confirme les événements rapides et irréguliers qui ont lieu dans l’Antarctique. Daniella Knight, dont l’article est paru sous le titre : ‘Les grands glaciers dans l’Antarctique se réduisent, disent les scientifiques’, écrit :

« Un ensemble de grands glaciers de l’Antarctique est en train de diminuer, selon un nouveau rapport scientifique qui est de nature à aviver les préoccupations selon lesquelles le réchauffement de la planète provoque la fonte de la couverture glacière du pôle. Le glacier de Pine Island est le plus grand de toutes les coulées qui alimentent la glace dans l’océan, et pourrait donc être un indicateur clé de toutes modifications plus importantes envisagées dans la calotte glaciaire de l’intérieur du pays, selon les chercheurs.

Les scientifiques s’intéressent au suivi de la nappe glaciaire de l’Antarctique Ouest car elle contient assez d’eau pour faire élever le niveau des mers du globe d’environ cinq mètres, si la glace fond ». — Fin de citation.

Les scientifiques disent que si les conditions de la fusion dans la zone autour du pôle Sud continuent de s’accélérer, l’augmentation du niveau des mers autour du globe pourrait être beaucoup plus élevée pendant une période de temps beaucoup plus courte que ce qui avait été prévu au départ. Ils ont également noté que, avec la disparition de la couverture de glace de la terre, il y aurait d’inévitables modifications de l’ensemble du climat.

La glace reflète une grande quantité de l’énergie solaire dans l’espace ce qui permet de garder la planète fraîche. Avec la suppression de cette couverture de glace, la terre et les surfaces d’eau qui retiennent la chaleur sont alors exposées. Ces conditions conduiraient à encore plus de fonte des glaces ainsi qu’à des cycles plus rapides de réchauffement global.

La fonte des glaciers plus rapide maintenant

Lié à ces prédictions inquiétantes et sous-titré comme suit : ‘La fonte des glaciers plus rapide maintenant’, voici le titre d’un article de Charles Hanley de l’Associated Press, paru dans le Los Angeles Daily News (30 janvier 2005).

Parlant du glacier de Chacaltaya, en Bolivie, (où il se trouve) il écrit : « Plus ou moins le long de la colonne vertébrale glacée de l’Amérique du Sud, les glaciers fondent, emportant sur leur passage à un rythme toujours plus rapide le blanc manteau de la Cordillère des Andes ».

Le glacier de Chacaltaya était autrefois une grande banquise très haut dans les montagnes boliviennes de l’Amérique du Sud. La Paz, ville à l’altitude de 5000 m, est située dans les environs et a survécu grâce à l’eau disponible par la fusion de la glace.

« Le glacier est une réserve d’eau ainsi gelée, et dans sept à huit ans il n’existera plus » selon Edson Ramirez, un glaciologue bolivien qui a accompagné Hanley. Il a dit : « Certains petits glaciers ont déjà disparu et dans les dix prochaines années beaucoup d’autres auront disparu aussi. Ils vont disparaître bien au-delà de la Bolivie. De l’Alaska au nord, du Parc National du Glacier du Montana, au grand glacier de la Patagonie sauvage à la pointe sud du continent, les fleuves de glace qui ont sculpté le paysage depuis la préhistoire sont en cours de liquéfaction, de rétrécissement, ils se retirent.

En Afrique de l’Est, les neiges historiques du Kilimandjaro sont en train de disparaître. Dans les zones prises par les glaces dans les Alpes et l’Himalaya en Europe et en Asie, le changement a été sensationnel. De l’Amérique du Sud à l’Asie du Sud, de nouveaux lacs autrefois gelés menacent de déborder et de noyer les villages en aval ». — Fin de citation.

Le protocole de Kyoto

En 1997, une réunion de représentants de 141 pays s’est tenue à Kyoto, au Japon, pour trouver des moyens de réduire les émissions de dioxyde de carbone et autres gaz à effet de serre que de nombreux scientifiques pensent responsables du réchauffement de la planète.

L’accord est entré légalement en vigueur le 16 février 2005, avec la demande que les émissions de gaz à effet de serre des pays industrialisés soient réduites de 5,2 % d’ici 2012. Ces émissions sont provoquées en grande partie par l’industrie lourde et la circulation qui emprisonnent la chaleur de la terre.

L’enjeu, c’est comment l’humanité doit faire face au réchauffement de la planète, dont les risques, bien que préoccupants, ne sont pas encore pleinement compris. Les 141 nations représentent environ 55 % de tous les gaz à effet de serre de la planète, et l’entrée de la Russie dans l’accord, en novembre 2004, était vital parce que le chiffre a été enfin atteint pour que l’accord soit ratifié.

Le premier pollueur du monde cependant est les États-Unis, qui n’a pas signé le traité. Le Président George W. Bush a retiré les États-Unis des discussions de Kyoto en 2001 estimant que les engagements de l’accord seraient financièrement difficiles à atteindre et qu’ils excluaient des grandes nations en voie de développement comme l’Inde, la Chine et le Brésil pour réduire les émissions jusqu’en 2012.

Les principales incertitudes concernant le réchauffement de la planète restent encore : dans quelle proportion le réchauffement se produira-t-il ? Dans quel délai ces conditions vont-elles se produire ? Quels sont les éventuels effets bénéfiques ou néfastes de ces modifications pour notre environnement ?

Les efforts de l’homme sont incertains

Le protocole de Kyoto, et d’autres efforts déployés par l’homme pour trouver des moyens de remédier aux modifications de l’environnement sont des questions auxquelles seul Dieu peut remédier. Il a créé la terre comme un refuge pour l’humanité et a certainement toutes choses sous son contrôle.

Les modèles météorologiques qui se dégradent rapidement, mais aussi la fonte des glaciers, l’augmentation de l’intensité des tempêtes de toutes sortes, les inondations dévastatrices, les sécheresses qui détruisent les récoltes et le bétail, et d’autres catastrophes naturelles, sont aux yeux de l’homme des problèmes trop vastes et trop difficiles à traiter.

Les meilleurs scientifiques en météorologie peuvent à peine faire face à l’imminence des évolutions qui sont prévues sur la terre dans les prochaines décennies. Pourtant, ces irrégularités continuent à s’accélérer dans des proportions toujours croissantes et alarmantes. L’avenir est à l’évidence incertain, les risques demeurent redoutables, et nous devons mettre notre confiance totale en Dieu pour mettre de l’ordre dans ce qui semble devenir potentiellement un chaos.

La paix soit pour toujours

Dans le dessein de Dieu et la providence éternelle pour sa famille humaine, il a promis de mettre en action son merveilleux plan de réconciliation pour la relever des ravages causés par le péché et la mort. Nous pensons que ce temps est pour bientôt. Sous l’administration du royaume du Christ, toute l’humanité sera relevée des profondeurs de la mort et du désespoir.

Les pertes de temps et dues à la maladie seront réparées, et la terre, avec ses habitants, finira par être en paix. Nous sommes conscients de l’énorme pouvoir que notre Seigneur Jésus a exercé, même au cours de son ministère terrestre, sur les éléments de cette terre.

Un jour il était accompagné de certains de ses disciples, ils voguaient sur la mer, dans un bateau : « Il s’éleva un grand tourbillon, et les flots se jetaient dans la barque, au point qu’elle se remplissait déjà. Et lui, il dormait à la poupe sur le coussin. Ils le réveillèrent, et lui dirent : Maître, ne t’inquiètes-tu pas de ce que nous périssons ? S’étant réveillé, il menaça le vent, et dit à la mer : Silence ! Tais-toi ! Et le vent cessa, et il y eut un grand calme. Puis il leur dit : Pourquoi avez-vous ainsi peur ? Comment n’avait-vous point de foi ? Ils furent saisis d’une grande frayeur, et ils se dirent les uns aux autres : Quel est donc celui-ci, à qui obéissent même le vent et la mer ? » (Marc 4:37-41).

La terre inachevée

Depuis les premiers jours de la création, lorsque nos premiers parents ont désobéi à la loi de Dieu, le péché et sa peine de mort ont abouti à ce qu’ils soient bannis du parfait environnement dont ils jouissaient dans le jardin d’Eden. Adam et Eve ont ainsi été chassés du jardin, pour se retrouver dans la terre inachevée où ils ont fait l’expérience du processus de la mort.

Après leur expulsion de l’Eden, ils ont pris connaissance de la nature cyclique des saisons. « Tant que la terre subsistera, les semailles et la moisson, le froid et la chaleur, l’été et l’hiver, le jour et la nuit ne cesseront point » (Genèse 8:22). Les saisons ainsi disposées par Dieu permettaient que la nature ait une période d’hibernation de telle sorte que même ‘la mère terre’ puisse aussi avoir du repos. Ce n’est que quand le péché s’est établi sur la terre que de graves changements climatiques sont devenus plus évidents, surtout après le déluge au jour de Noé.

Tu renouvelles la face de la terre

Le psalmiste, écrivant sous l’inspiration du Saint Esprit, met en perspective la nécessité de placer notre confiance dans le plan éternel de Dieu et le dessein de fournir une terre d’accueil idéale pour ses enfants. Il a écrit : « Tu caches ta face : ils sont tremblants ; Tu leur retires le souffle : ils expirent, et retournent dans leur poussière. Tu envoies ton souffle : ils sont créés, et tu renouvelles la face de la terre » (Psaume 104:29,30).

Pendant le temps futur du royaume de Christ, le peuple de ce monde apprendra la justice, après avoir vécu en premier lieu les conséquences de la peine de mort. Il apprendra à demeurer en paix, et la terre elle-même aura subi une transformation totale vers la perfection et sera également en paix. Les merveilleuses paroles du Psalmiste vont devenir vraies, car certainement ‘la face’ de la terre entière sera renouvelée par la merveilleuse main de la providence de Dieu qui ensuite s’exercera sur toute la terre et sa famille humaine.

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Association des Etudiants de la Bible