Tenons ferme

« Retenons fermement la profession de notre espérance, car celui qui a fait la promesse est fidèle » (Hébreux 10:23)

Les enfants du Seigneur qui ont été éclairés par la vérité glorieuse du Divin plan des âges se souviendront peut-être de la grande joie qu’ils ont eue après avoir reçu les merveilleuses bénédictions quand ils ont lu la première fois la Parole de Dieu. Ceux qui ont vécu durant les dernières années de l’Age de l’Evangile ont été témoins que la Vérité s’est répandue de manière abondante et riche et qu’elle a été un encouragement pour les enfants de Dieu, qui l’ont partagée en proclamant ce message de vérité à travers le monde.

Quelle émotion cela a été de comprendre le plan de Dieu qui inclut la réconciliation avec le monde pécheur et condamné à mourir, et la restauration promise pour toute l’humanité obéissante sous l’administration future de Christ dans le royaume de mille ans. Ces bénédictions vont certainement se passer à l’époque de la restauration de toutes choses, comme promis dans sa Parole bénie. (Actes 3:19-21) Puissions-nous continuer à nous réjouir de la connaissance que nous a donnée notre bon Père céleste, et tâchons de nous tenir fermes dans notre foi en ces promesses bénies.

La vocation céleste

Pendant cette période de temps, Dieu a attiré à lui des croyants fidèles, grâce à la mesure de leur foi en notre Seigneur Jésus, et par le mérite de son sacrifice pour nous. Jésus explique: « Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous enseignés de Dieu. Ainsi quiconque a entendu le Père et a reçu son enseignement vient à moi » (Jean 6:44,45).

Au sujet de cet admirable appel, les paroles encourageantes de l’Apôtre Paul nous incitent à l’apprécier grandement. Il a dit : « Frères, je ne pense pas l’avoir saisi ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ » (Philippiens 3:13-15).

La phase spirituelle du royaume de Christ sera composée de Christ et de son église glorifiée. La phase terrestre du royaume sera constituée des anciens dignes ressuscités qui enseigneront la vérité en tant que « princes de toute la terre » (Psaume 45:16). Ils seront les représentants terrestres du royaume glorieux pour guider l’humanité dans la voie de la vérité et de la droiture.

Fidèle jusqu’à la mort

A présent nous avons été bénis car la vérité a été révélée alors que nous vivons maintenant dans les dernières années de l’âge de l’Evangile, et que bientôt le royaume millénaire de vérité et de justice de Christ sera instauré. L’âge actuel est la période pendant laquelle le grand salut est toujours offert aux disciples du Christ. C’est l’époque dont Paul parle quand il écrit : « Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut » (2 Corinthiens 6:2).

Puisque nous sommes dans les dernières années de ce ‘temps favorable’ la question peut se poser du moment où il n’y aura plus la possibilité d’entrer dans la course pour le prix de l’appel céleste de Dieu par le Christ Jésus, et quand cette porte sera fermée. Nous sommes encouragés à observer les signes des temps, comme une indication de l’époque à laquelle nous vivons, mais non pas à chercher une réponse à notre demande concernant une date précise à laquelle les derniers membres de l’église peuvent être pris. C’est par la foi que nous sommes appelés, et nous devons nous rappeler que notre consécration est un engagement « jusqu’à la mort » (Apocalypse 2:10). Nous laissons toutes les autres questions entre les mains du Seigneur.

Dieu a donné sa Parole à Jésus, et, en ce qui concerne ses disciples, Jésus a dit à son Père : « Je leur ai donné ta parole » (Jean 17:14). Jésus a dit à ses disciples comment ils devaient utiliser la Parole qu’il leur a donnée. Ils devaient aller dans le monde entier pour prêcher l’Evangile, et donc faire des disciples parmi « toutes les nations » (Matthieu 28:19).

Il avait déjà décrit comment on peut devenir son disciple ainsi : « qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive » (Matthieu 16:24). Il a promis que ceux qui feraient comme cela auraient « un trésor dans le ciel » (Matthieu 19:21).

L’appel des païens

En donnant cette mission à ses disciples, Jésus leur a dit de commencer à Jérusalem (Actes 1:8). Pierre a reçu les clés du royaume (Matthieu 16:19), avec le privilège d’étendre les bénédictions du royaume, d’abord aux Juifs, et plus tard à Corneille qui est devenu le premier païen converti (Actes 10:34-36).

Comme c’est merveilleux et miraculeux que le Seigneur ait guidé la conversion de Corneille, afin que Pierre, de même que l’ensemble de l’église, puisse avoir l’assurance que la porte de la vocation céleste a été effectivement ouverte pour recevoir des païens convertis. Plus tard en témoignant sur la question, Pierre a dit « Dieu a d’abord jeté les regards sur les nations pour choisir du milieu d’elles un peuple qui portât son nom » (Actes 15:14). C’était difficile pour certains chrétiens juifs de l’époque d’accepter le fait que des païens pourraient alors devenir héritiers avec eux, mais la preuve en était clairement faite devant eux et ils n’avaient pas d’autre choix que d’accepter la volonté du Seigneur en la matière. L’accomplissement de la Parole de Dieu se faisait dans le sens où il voulait qu’elle se réalise.

Nous avons vu comment le Seigneur a ouvert la porte de la vocation céleste au temps convenable, d’abord aux Juifs à la Pentecôte, et ensuite aux païens par la conversion de Corneille. Cette providence de Dieu n’a laissé aucun doute dans l’esprit de ceux qui étaient dans l’Église primitive, qu’ils aient été juifs ou païens. Ils savaient que, si la Parole de Dieu les avaient atteint, et que leur cœur y avait répondu dans un esprit de pleine consécration, ils seraient acceptés.

Il n’est pas raisonnable d’imaginer que Dieu puisse agir autrement avec son peuple maintenant à la fin de cet Age de l’Evangile. Son amour et sa justice n’auraient pas permis à sa Parole de laisser susciter de faux espoirs dans l’esprit de ceux qu’elle touche, et il est parfaitement en mesure d’empêcher que cela ne se produise.

Si notre consécration est acceptée, elle l’est pour une seule raison, c’est que Dieu a fait de nous des membres probatoires du corps du Christ. Il n’y a pas d’autre appel au cours de cet âge.

L’Apôtre Paul affirme : « L’esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or si nous sommes enfants nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui » (Romains 8:16,17). Continuons à garder la profession de foi que nous avons faite pour avoir peut-être un accès à la merveilleuse vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ.

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Association des Etudiants de la Bible