Sondé et connu de Dieu

Verset mémoire : « Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes oeuvres sont admirables, Et mon âme le reconnaît bien » (Psaume 139:14)

Texte choisi : Psaume 139

Quel examen de conscience que cette déclaration ! « J’ai été fait avec crainte et magnificence ». Le Psalmiste reconnaît être une création merveilleuse. Dieu déclare en Genèse : « L’Eternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint un être vivant » (chapitre 2:7).

L’Eternel Dieu forma l’homme à partir des éléments de la terre et lui insuffla la vie. A partir de cela nous voyons qu’un corps formé à partir des éléments de la terre et le souffle donnant la vie étaient tous deux nécessaires pour faire une âme.

Dans notre leçon d’aujourd’hui, le psalmiste commence en disant : « Ô Eternel, Tu me sondes ! » (Psaume 139:1) c’est-à-dire : tu m’as examiné attentivement. « Tu sais quand je m’assieds » (verset 2) ; ce mot contient la pensée d’être établi. Tu sais « quand je me lève ». Ce terme ‘se lever’ donne la pensée de la connaissance de tout ce que nous accomplissons.

Notre Dieu connaît chacune de nos pensées (Psaume 94:11). L’Apôtre Paul nous dit : « La parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants » (Hébreux 4:12). Dans le verset 3 de notre Psaume, il nous est dit que Dieu saisit, pénètre nos voies, qu’il sait quand on se couche. Cela signifie qu’il nous garde dans notre sommeil et qu’il connaît parfaitement toutes nos voies. C’est un Dieu puissant qui nous a formés du début à la fin, depuis le fondement profond de notre univers.

« Une science aussi merveilleuse est au-dessus de ma portée » (Psaume 139:6). Ici le psalmiste reconnaît qu’il ne pouvait atteindre la science de Dieu. Et aux versets 7 et 8 David dit que, qu’il monte aux cieux ou même qu’il descende dans sa tombe, Dieu y est. Quel que soit l’endroit où il se trouve, la main droite de Dieu le saisit. Le psalmiste avait l’habitude des gardes de nuit. (versets 11, 12). Il levait les yeux vers le ciel et voyait les myriades d’étoiles — les lumières de la nuit — et il louait Dieu (Psaume 19:1).

Au verset 13 du Psaume 139, il dit qu’il fut connu dès ‘le sein de sa mère’ et il dit ensuite que ‘cette masse informe’ n’était pas cachée aux yeux de Dieu lorsqu’il a été fait ‘dans un lieu secret, tissé dans les profondeurs de la terre’ (verset 15). Qu’est-ce que cela signifie que d’être « fait dans un lieu secret, tissé dans les profondeurs de la terre ». Ma ‘substance’ [mon corps] était connue avant que je ne naisse. Je fus créé en secret. Dieu seul connaît l’interaction du corps humain. Tissé (littéralement : brodé) dans les profondeurs de la terre, dès le sein.

« Quand je n’étais qu’une masse informe [mon corps], tes yeux me voyaient », c’est-à-dire que tu connaissais mon corps alors qu’il n’était encore qu’une masse dans le sein de sa mère. « Et sur ton livre étaient tous inscrits les jours (la version anglaise parle ici de ‘mes membres’) qui m’étaient destinés, avant qu’aucun d’eux n’existe » (verset 16).

Maintenant le psalmiste loue le Dieu tout-puissant en disant : « Que tes pensées, ô Dieu, me semblent impénétrables ! Que le nombre en est grand ! » Il m’est impossible de compter le nombre de tes pensées car « elles sont plus nombreuses que les grains de sable » (versets 17,18).

Puis le psalmiste David conclue sa louange en disant : « Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur ! Eprouve-moi, et connais mes pensées ! Regarde si je suis sur une mauvaise voie, Et conduis-moi sur la voie de l’éternité ! » (versets 23,24).

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Association des Etudiants de la Bible