Des souvenirs précieux

« Je rappellerai les œuvres de l’Eternel… »
— Psaume 77:12

Une bonne mémoire est un talent de valeur. Elle peut être définie comme le processus de rappel à l’esprit de faits appris antérieurement ou d’expériences passées. Cela implique de retenir et de revivre nos pensées, images, idées passées. Cela peut ensuite être vu comme souvenir, reconstitution ou réminiscence.

Dans la façon d’enseigner et dans la vie en général, on nous a montré que donner plusieurs fois des informations, étudier, pratiquer, faire des répétitions concernant des faits ou des concepts importants, est un moyen d’apprentissage.

Notre Père Céleste a créé l’homme avec la capacité de se souvenir, et donc quand Adam a été créé il était apte à se souvenir complètement des paroles du Père.

Oublier, ou avoir des trous de mémoire, c’est une part de la malédiction adamique. C’est pour cela que nous devons constamment retourner à la réserve du Seigneur pour plus d’instruction, et pour entendre davantage de la Parole de Dieu de telle sorte que nous n’entendions pas seulement, mais que nous soyons aussi réceptifs à ses écrits et à ses enseignements.

Depuis que nous sommes conscients de la situation dans laquelle nous sommes, nous nous efforçons d’appliquer ce verset : « Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme éprouvé, un ouvrier qui n’a point à rougir, qui dispense droitement la parole de la vérité » (2 Timothée 2:15).

A ce stade nous mesurons implicitement ce que nous avons besoin de faire, et combien il nous faut être attentifs aux progrès que nous devons faire conformément à ce qui plait à Dieu. Nous sommes encouragés à ‘étudier’ ce que Dieu approuverait — étudier la doctrine, notre conduite, nos cœurs, et nous surveiller nous-mêmes — de sorte que nous puissions connaître nos forces et nos faiblesses. Ensuite nous devons appliquer ce que nous avons appris, car nous ne sommes pas seulement des étudiants mais aussi ceux qui font sa volonté.

Se souvenir de nos vœux

« Comment rendrai-je à l’Eternel tous ses bienfaits envers moi ? J’élèverai la coupe des délivrances, et j’invoquerai le nom de l’Eternel ; j’accomplirai mes vœux envers l’Eternel, en présence de tout son peuple » (Psaume 116:12-14).

Ces paroles doivent nous être familières à tous, parce qu’elles montrent comment nous devrions commencer chaque jour en nous demandant quelles sont les possibilités de service ou de sacrifice.

Nous réaffirmons en réalité le désir de notre cœur d’être, de faire, de souffrir, en communion avec notre Seigneur. Nous devons désirer, par sa grâce, réaliser chaque jour du mieux possible notre vie de chrétien, réussir pleinement une vie de sacrifice.

Nous devons faire des progrès pour vaincre le monde et l’esprit du monde. Nous devons nous efforcer de réprimer nos faiblesses et nos désirs de la chair, résister à l’adversaire, et faire tout ce que nous pouvons pour glorifier notre Seigneur et bénir son peuple.

Sommes-nous quotidiennement engagés dans notre cœur et notre esprit pour que les paroles du Psaume 116 deviennent une des façons de nous comporter ? Puis-je m’approcher de toi Père, par ton fils Jésus-Christ mon Seigneur, pour me souvenir chaque jour devant le trône de grâce de ceux qui ont la même précieuse foi ?

« Supportez-vous les uns les autres… pardonnez-vous réciproquement… et que la paix de Christ, à laquelle vous avez été appelés pour former un seul corps, règne dans vos cœurs. Et soyez reconnaissants » (Colossiens 3:13,15).

Souvenons-nous de la grâce de notre Père

Combien nos souvenirs sont-ils précieux ! Ils sont si importants qu’il nous a été dit de nous souvenir chaque jour de notre vœu de faire la volonté de Dieu dans notre vie. Nous devons tout à notre Père au travers de son Fils et il nous a été dit : « Pour nous il n’y a qu’un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses et pour qui nous sommes, et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par qui sont toutes choses et par qui nous sommes » (1 Corinthiens 8:6).

Souvenons-nous des paroles données par le Père : « Vous ne vous appartenez point à vous-mêmes, car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6:19,20). Ce que nous comprenons de ce verset nous montre que notre temps, notre talent, notre influence, notre argent, et tout ce que nous avons de précieux, ou de quelque valeur que ce soit, appartient en propre au Seigneur, même la vie elle-même.

« Sachant que celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus nous ressuscitera aussi avec Jésus, et nous fera paraître avec vous en sa présence. Car tout cela arrive à cause de vous, afin que la grâce, en se multipliant, fasse abonder, à la gloire de Dieu, les actions de grâces d’un plus grand nombre. C’est pourquoi nous ne perdons pas courage. Et lors même que tout notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour. Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire, parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles : car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4:14-18).

Quand nous avançons en tant que Chrétiens, nous devrions nous rappeler les expériences de la vie, ses joies et ses peines. Nous devenons plus forts dans le Seigneur et dans le pouvoir de sa puissance dans la communion spirituelle avec Jésus.

Paul a reçu de l’énergie par le message de la Parole de Dieu, qui lui a parlé de paix, et lui a permis d’entrer en relation avec Dieu par le Christ. Nous avons les mêmes faveurs de Dieu, les mêmes promesses de Dieu, les mêmes espérances inspirées que Jésus et les apôtres. L’homme Paul a eu en lui-même l’assurance du Seigneur que les gloires du futur seraient proportionnées aux épreuves loyalement supportées.

Ceux qui sont à l’école du Christ peuvent apprécier que les épreuves qu’ils supportent sont des manifestations de la faveur divine. Les choses de ce monde et ses tentations, ne sont pas pour ceux qui tâchent de marcher dans les traces du Seigneur.

Ainsi remercions Dieu notre Père car par sa grâce il nous a préservés, nous a empêchés de tomber chaque jour jusqu’à présent, et continuons à le servir de tout notre coeur, afin que nous puissions « être rendus inébranlables » (1 Pierre 5:10).

Nous devons croire que le corps de Christ, la maison de l’Israël spirituel, ne peut pas être ébranlée, parce qu’elle est fermement fondée sur le roc, le Christ Jésus. « Et vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d’offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus-Christ » (1 Pierre 2:5). Pour ceux qui marchent sur les traces du Christ, les membres de l’église qui ont été achetés avec le sang précieux du Christ.

Car l’église sera le temple de Dieu dans son futur royaume, parfait sur le plan céleste, ainsi chaque membre, engendré de l’esprit saint en tant que nouvelle créature, devrait réaliser que Dieu demeure avec eux et qu’il a promis : « Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu » (Apocalypse 3:12).

Si l’esprit saint agit dans nos corps mortels, comment pouvons nous avoir autre chose que la paix de Dieu en nous également ?

Prendre en considération le Seigneur

Puisque nous sommes des êtres imparfaits, nous avons besoin de la force et du réconfort qui nous sont donnés en maintenant notre esprit concentré sur notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. « Considérez, en effet, celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l’âme découragée » (Hébreux 12:3).

Il nous est demandé d’étudier, de comprendre, et d’apprécier ses directives, son exemple et son enseignement. La pensée est encore d’en prendre note, de l’avoir à l’esprit, de s’y référer au moment opportun, et de s’en souvenir. Nous devons prendre en considération l’humilité, la patience, et les souffrances du Christ, qu’il a supportées injustement, et de tirer des leçons de courage de la vie du Maître bien-aimé.

Dans nos épreuves et difficultés, rappelons-nous quelles dures souffrances le Seigneur a supporté. Nous devrions alors être heureux que notre Seigneur nous ait invités à marcher sur ses traces, à supporter les mêmes expériences, à boire à la coupe ce que le Père voudra bien y verser. Quand les épreuves lui sont arrivées, il s’est rendu compte qu’elles étaient sous la surveillance du Père.

Il nous a dit au sujet de nos épreuves « Prenez courage, j’ai vaincu le monde » (Jean 16:33). C’est donc notre désir de supporter fidèlement jusqu’à la fin comme il l’a fait.

Les promesses de Dieu

Une des choses les plus importantes que nous pouvons faire est de nous confier quotidiennement dans les merveilleuses promesses de Dieu (2 Pierre 1:4 ; 1 Corinthiens 15:49 ; 1 Jean 3:1-3).

Qu’est-ce qui vous vient à l’esprit quand les promesses de Dieu sont rappelées ? Peut-être évoquent-elles les mots qui montrent qu’un jour « les rachetés de l’Eternel retourneront… et une joie éternelle couronnera leur tête ; l’allégresse et la joie s’approcheront, la douleur et les gémissements s’enfuiront » (Esaïe 35:10).

Ces souvenirs devraient également être : « Aucun n’enseignera plus son concitoyen, ni aucun son frère, en disant : connais le Seigneur ! Car tous me connaîtront, depuis le plus petit jusqu’au plus grand d’entre eux » (Hébreux 8:11). « Alors s’ouvriront les yeux des aveugles, s’ouvriront les oreilles des sourds ; alors le boiteux sautera comme un cerf, et la langue du muet éclatera de joie » (Esaïe 35:5,6).

Ces écrits montrent la joie qui va éclater quand les imperfections physiques et spirituelles seront guéries.

C’est peut-être « Heureux sont vos yeux parce qu’ils voient, et vos oreilles parce qu’elles entendent » (Matthieu 13:16). Il est question d’un groupe particulier de personnes, qui ont tout consacré au Seigneur et « à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la glorieuse richesse de ce mystère parmi les païens, savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire. C’est lui que nous annonçons, exhortant tout homme, et instruisant tout homme en toute sagesse, afin de présenter à Dieu tout homme, devenu parfait en Christ » (Colossiens 1:27,28).

Il nous a été dit que nous devons veiller à ce que notre coeur soient entièrement vidé de notre propre volonté. Ceci se pratique quotidiennement, nous rappelant qu’il nous faut mettre le Seigneur en premier dans nos vies « …afin que vous persistiez dans une entière soumission à la volonté de Dieu » (Colossiens 4:12).

Il nous est rappelé que si nous faisons ces choses, menant à une vie qui plaise à Dieu, et progressant correctement le long du chemin étroit, nous serons ressuscités, et nous continuerons à progresser vers la gloire, l’honneur, et l’immortalité.

C’est basé sur une vie centrée sur la pensée « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout son cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée…et… Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Matthieu 22:37,39) et aussi : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » (Jean 15:12 ; 2 Jean 5), « ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi » (Hébreux 12:2), « Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, à qui nous devons d’avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu. Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l’affliction produit la persévérance, la persévérance la victoire dans l’épreuve, et cette victoire l’espérance. Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le saint esprit qui nous a été donné » (Romains 5:1 à 5).

Au verset 4, concentrons-nous sur la persévérance, l’épreuve, l’espérance. Tout d’abord, dans l’exercice de la persévérance les expériences nous ont rendus plus forts, et ont augmenté notre foi, notre ardeur et notre gratitude. Se souvenir de nos expériences au sujet de l’amour de Dieu, la sagesse, la grâce, et le réconfort renforceront davantage notre confiance en lui. La personne qui rapporterait une expérience de ce que le Seigneur a fait pour elle, doit en même temps se rapporter à ce qu’elle a fait pour le Seigneur.

Nous devons comprendre que l’expérience du chrétien n’est pas d’être assis et d’attendre, en laissant l’esprit de Dieu travailler dans nos coeurs, sans rien faire. Les chants ardents, les prières, et la communion chrétienne ne sont pas les seules choses qui inspirent. L’expérience est acquise en neutralisant le vieil homme ; c’est la croissance en grâce, l’édification du caractère, et les efforts pour nous préserver des salissures du monde. Ceci implique un service actif.

L’amour divin nous a été montré par sa grâce, « Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5:8). Nous nous rappelons ses enseignements, et nous sommes désireux de les appliquer, « Ce ne sont pas, en effet, ceux qui écoutent la loi qui sont justes devant Dieu, mais ce sont ceux qui la mettent en pratique qui seront justifiés » (Romains 2:13).

Nous sommes toujours faits de chair, mais notre nouvel esprit se développe plus fort grâce à l’esprit saint, plus ferme, et profondément enraciné dans la foi, parce que nous avons revêtu Christ. « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ » (Philippiens 2:5).

Avoir hérité cet état de paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ est une bénédiction merveilleuse. Cela signifie que nous avons été réconciliés avec Dieu, et que nous sommes en harmonie avec lui, qui nous a aimés d’abord, et nous a appelés par ce saint appel. Notre paix ou harmonie avec Dieu a commencé par notre foi, et a mené à cet état de grâce où nous sommes comme des fils de Dieu, engendrés de l’esprit saint, et nous réjouissant dans l’espoir de la gloire, de l’honneur et de l’immortalité dans le royaume.

La foi conduit à la paix

Notre cheminement vers la justification a commencé par les premiers éléments de notre foi, quand nous avons vu la première fois le Seigneur, bien qu’imparfaitement.

Mais ensuite, nous avons eu le privilège de mieux le connaître, et pour nous développer en ayant conscience de placer nos pieds sur un terrain ferme. « Sans la foi il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent » (Hébreux 11:6).

La foi est une substance réelle, une substance mentale, qui stimule et clarifie l’esprit. Cette foi mène à la pensée d’avoir la « paix [le repos] avec Dieu » (Romains 5:1).

Depuis que nous nous sommes approchés la première fois Dieu, et que nous avons reconnu que nous étions des pécheurs, et que nous lui avons donné notre coeur, nous avons commencé à avoir une mesure de paix. Cette paix continuera de nous animer tant que nous nous efforçons de marcher dans la bonne direction. Cette direction implique de croître dans la connaissance et l’obéissance, pour entrer dans cette « paix de Dieu qui surpasse toute intelligence » (Philippiens 4:7).

Nous pouvons avoir cette paix, qui se développe à chaque pas en avant vers l’obéissance, et continue jusqu’à ce que nous entrions dans le repos complet, et la paix avec Dieu qui se trouve au-delà du voile.

Avons-nous laissé la paix de Dieu entrer dans notre coeur, dans notre nouvel esprit, dans notre mémoire, et nous efforçons-nous de la laisser habiter en nous ? Ceci peut être fait par la puissance et l’influence de l’esprit saint. Il doit en être ainsi, parce que faire moins ne serait pas agréable à Dieu.

Notre amour

Et que pouvons-nous dire au sujet de l’amour ? Quand nous entendons le mot amour, qu’est-ce qui vient immédiatement à notre esprit ? Un seul mot peut déclencher en nous une série de pensées ou de souvenirs liés à ce mot. Quand nous pensons à l’amour, un passage de l’Ecriture vient-il à notre esprit ?

Plusieurs écrits mentionnent l’amour : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:16) ; « Dieu est amour » (1 Jean 4:8,16) ; « L’amour est l’accomplissement de la loi» (Romains 13:10) ; « L’amour parfait bannit la crainte » (1 Jean 4:18).

Notre expérience du chemin étroit, et les précieux souvenirs qui y sont liés, peuvent être comparés à un arbre. Il y a une première racine, puis une tige qui pousse et se développe. Plus tard, des branches s’y ajoutent, jusqu’à ce qu’il vienne à maturité.

Nous nous rendons compte que, dans le cas des disciples consacrés qui marchent sur les traces de notre Seigneur, il doit continuer à être arrosé avec la vérité, jusqu’à ce que, par le développement de toutes les grâces de l’esprit saint, il atteigne la marque de l’amour parfait, et porte du fruit. « En sorte que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; afin qu’étant enracinés et fondés dans l’amour, vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur » (Ephésiens 3:17,18).

L’amour est l’état d’esprit de tous ceux qui sont vraiment des membres du corps du Christ. L’amour est une question primordiale à étudier, et doit être appréciée et pratiquée dans notre vie. La croissance correcte de la connaissance devrait alors suivre la croissance de l’amour. Quand la connaissance atteint son objectif approprié, elle nous conduit à apprécier l’amour qui vient de Dieu.

Les versets ci-dessus parlent de l’importance de notre compréhension de ce que sont ‘la largeur, la longueur, la profondeur, et la hauteur’ du plan de Dieu, et de son amour, et pour en avoir une pleine compréhension nous avons eu le privilège de la recevoir par sa grâce.

C’est par sa sainte parole que nous voyons les promesses qui sont accordées maintenant « à ceux qui croient » le « petit troupeau » (Galates 3:22 ; Luc 12:32). Lorsqu’ils seront trouvés fidèles, ils auront assuré leur appel et leur élection, et estimés dignes de partager le trône et la gloire du grand vainqueur, Jésus. Ceci mène aux bénédictions de toutes les familles de la terre par la loi d’amour parfaite de Dieu (Genèse 28:14).

Nous devons nous rappeler que toutes les choses ont été initiées par l’amour de notre Père céleste, et comprennent aussi l’amour de notre Seigneur. « O Dieu ! Tu es mon Dieu, je te cherche… car ta bonté vaut mieux que la vie, mes lèvres célèbrent tes louanges. Je te bénirai donc toute ma vie, j’élèverai mes mains en ton nom… Lorsque je pense à toi sur ma couche, je médite sur toi pendant les veilles de la nuit » (Psaume 63:1 à 6).

Le désir de nos coeurs est de développer ce même caractère et de démontrer un amour de la vérité, car il est écrit : « L’homme ne vivra pas de pain seulement » (Luc 4:4). Nous désirons aussi avoir de l’amour fraternel qui nous conduit vers l’amour parfait (Romains 12:10).

Donner notre tout

Considérons le verset, « Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (Actes 20:35). Il implique que ce que nous donnons doit être un acte volontaire.

Paul était heureux de savoir que le Père travaillait avec lui, comme il l’a exprimé : « Je suis rempli de consolation, je suis comblé de joie au milieu de toutes nos tribulations » (2 Corinthiens 7:4).

Notre Père céleste affectueux désire que nous donnions constamment pour le bien des autres, car il nous donne de son abondance de grâce et de vérité : « Dieu aime celui qui donne avec joie » (2 Corinthiens 9:7).

On trouve un exemple de ceci dans : « Nous rappelant sans cesse l’œuvre de votre foi, le travail de votre charité, et la fermeté de votre espérance en notre Seigneur Jésus-Christ, devant Dieu notre Père. Nous savons, frères bien-aimés de Dieu, que vous avez été élus » (1 Thessaloniciens 1:3,4) ; et aussi dans les paroles « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jean 15:13).

Notre Seigneur a parlé en ces mots après qu’il ait donné le commandement que nous nous aimions « les uns les autres comme je vous ai aimés ».

Le don de la vie de notre Seigneur a été accompli jour après jour, moment après moment, en guérissant les malades, en enseignant et en instruisant ses disciples. Il a dit : « Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande » (Jean 15:14). Si nous soumettons complètement nos volontés à sa volonté, il nous compte comme ‘amis’.

Nous continuons à nous développer en suivant Jésus. Cela signifie que nous marchons dans ses voies, et tâchons de faire autant que nous le pouvons ce qu’il attend que nous fassions chaque jour, prenant comme leçons les instructions qu’il a laissées : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive » (Luc 9:23). « Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie » (Jean 6:63). Il a également demandé au Père : « Sanctifie les par ta vérité : ta parole est la vérité » (Jean 17:17).

L’apôtre Jean nous dit : « Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ. Et nous écrivons ces choses, afin que notre joie soit parfaite. La nouvelle que nous avons apprise de lui et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’il n’y a point en lui de ténèbres. Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:3 à 7).

Il s’avère qu’il veut que nous stockions ces choses dans nos précieux souvenirs en raison de la grande importance de ces paroles.

Paul dit : « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le répète, réjouissez-vous » (Philippiens 4:4). Ceux de l’église ont leurs noms écrits sur les livres célestes, parce qu’ils se sont assurés la faveur divine, et ont leurs noms écrits dans le livre souvenir de Dieu, son livre de vie. « Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2).

Les souvenirs de notre Seigneur

Que diriez-vous des souvenirs du Seigneur ? L’affirmation de notre Seigneur « avant qu’Abraham fût, je suis » (Jean 8:58), permet d’identifier l’homme Jésus-Christ dans son état précédent de logos (N° 3056, concordance Strong de la bible : Grec, la Parole, le nom de Jésus) avant qu’il ait été « Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous » (Jean 1:14).

Ainsi elle signifie et identifie de façon positive Jésus, le fils de Dieu en chair : le logos, le premier né de toute la création. À l’origine, il était esprit. Plus tard, il a vécu et il est mort en tant qu’être humain. À sa résurrection, il est revenu à la vie sur le plan spirituel, puis exalté bien au-dessus des anges, des principautés, et des puissances (Ephésiens 1:21). Il est le même aujourd’hui bien qu’il ait reçu l’état spirituel. Il dit : « Je suis vivant aux siècles des siècles » (Apocalypse 1:18).

Sa connaissance des choses célestes, son intimité et son étroite connaissance avec le père, lui ont permis en tant qu’homme parfait de vaincre le monde, et d’offrir un sacrifice acceptable pour nos péchés.

Notre Seigneur a toujours la mémoire des choses passées. Il a fait l’expérience de l’existence sous trois natures différentes. La première était à un ordre spirituel supérieur, en tant que première création de Dieu, le logos (Jean 1:1) ; la deuxième, était comme être d’humain (Hébreux 5:9) ; et la troisième, était en tant que Seigneur glorifié ayant la nature divine (Ephésiens 1:20,21).

Le principe de vie et l’identité du logos ont été transférés à un niveau inférieur, l’humain, l’homme Jésus. En tant qu’homme, son souvenir des expériences pré humaines a été préservé. Il a pu apprécier la gloire qu’il avait auparavant. La mémoire de notre Seigneur était en activité à l’âge de douze ans, quand il a été trouvé en train de discuter les enseignements des anciens juifs dans le temple (Luc 2:46).

Ceci implique que, bien qu’il ait eu le souvenir de certaines choses, il n’est pas né avec la connaissance de toutes ses expériences précédentes. Quand, à l’âge de trente ans, il s’est consacré au Père, consécration symbolisée par son baptême dans le fleuve du Jourdain, il a reçu cette connaissance par l’engendrement de l’esprit saint.

Notre seigneur, dans son état pré humain comme être spirituel, ne s’appelait pas Jésus. Ce nom lui a été donné à sa naissance comme être humain. Il est devenu Jésus-Christ à son baptême. « Par sa connaissance mon serviteur juste justifiera beaucoup d’hommes, et il se chargera de leurs iniquités » (Esaïe 53:11). Il s’est rendu compte de l’importance majeure de ceci à sa consécration, et l’a accompli à sa crucifixion.

Quel réconfort pour nos esprits, et nos mémoires, « Moi et le Père nous sommes un » (Jean 10:30). Jésus et le Père sont en harmonie, bien que n’étant pas une seule personne, parce que Jésus a toujours fait la volonté de son père. Elle prouve également que l’engagement infaillible de Dieu est une garantie que les bénédictions qu’il va accorder dans le cadre de ses desseins seront des bénédictions éternelles sans fin.

Les attributs de Dieu : sa sagesse, sa justice, sa miséricorde, son amour, et sa puissance sont identiques aujourd’hui à ce qu’ils étaient au commencement de la création. Notre Seigneur a promis de se souvenir de nous, « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos » (Matthieu 11:28). Cette assurance est donnée à ceux qui sont appelés à une seule espérance.

La mémoire semble être le moyen d’identification de notre personnalité, et de notre caractère. Peu de sages ou de nobles sont appelés selon la chair. (1 Corinthiens 1:26) « Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants » (Matthieu 11:25) poursuivant en Matthieu au chapitre 11, « Vous trouverez du repos pour vos âmes » (verset 29).

Ces versets parlent de ceux qui ont un coeur contrit qui désirent être formés, enseignés de Dieu, afin d’apprendre ses voies de la vérité. Le Seigneur cherche seulement les doux, les humbles, ceux qui sont disposés à apprendre de lui et à transformer leur esprit pour se conformer au modèle qui lui est le plus agréable.

Aucun juste

Personne n’est en mesure d’évaluer l’image glorieuse de Dieu, comme elle a été représentée en premier dans le père Adam. L’apôtre Paul nous dit que : « Il n’y a point de juste, pas même un seul » (Romains 3:10) tous ont des manquement par rapport à la norme de Dieu, et ont besoin de miséricorde Divine. Nous nous rendons compte également que ceux que le Seigneur appelle sont couverts sous sa ‘robe de justice’. De cette manière, il couvre nos imperfections involontaires (Esaïe 61:10).

Il est dit : « La mémoire du juste est en bénédiction… La bouche du juste est une source de vie » (Proverbes 10:7,11), et « Celui qui se souvient de la correction prend le chemin de la vie » (verset 17) ceux qui sont justes, gardent en mémoire les instructions de Dieu, et les emploient pour le servir et à la cause de la vérité et de la droiture. « La bonne volonté, quand elle existe, est agréable en raison de ce qu’elle peut avoir à sa disposition, et non de ce qu’elle n’a pas » (2 Corinthiens 8:12). Le Seigneur a promis : « A celui qui est ferme dans ses sentiments, tu assures la paix, la paix, parce qu’il se confie en toi » (Esaïe 26:3). Le mot ‘se confier’ implique la capacité de surmonter ou de supporter, afin que nos esprits soient encore remplis des précieuses promesses de Dieu.

Un esprit rempli de sa parole qui nous fait alors nous demander si nous faisons tout ce que nous pouvons pour qu’il demeure jusqu’à ce que cette vie présente avec ses joies, ses épreuves, et expériences prenne fin.

En attendant, nous pouvons quotidiennement voir combien notre Père nous aime. Il nous donne de l’aide en nous rappelant, comme il l’a fait il y a bien longtemps quand il nous a donné sa promesse par l’arc-en-ciel dans la Genèse 9:15, et aussi sa promesse faite à Abraham : « Je maudirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi » (Genèse 12:3).

Dieu nous a donné la leçon de la pâque des enfants d’Israël (Exode 12:8). Le mot pâque signifie passer par-dessus ou épargner de l’affliction, nous prouvant que la foi dans le sang précieux est le seul motif pour être acceptés par Dieu.

Il nous est alors dit comme base pour se rappeler le sacrifice de notre sauveur qu’au moment du Souper du Seigneur il a dit : « Faites ceci en mémoire de moi » (Luc 22:19). Il veut que nous nous rappelions qu’il a donné sa vie, et à quel grand coût le rachat du monde du péché et de la mort a été obtenu.

Notre Seigneur veut également que ses disciples se rappellent leur propre voeu de consécration qui devrait être renouvelé chaque jour, et de leur part en mettant leur propre sacrifice sur l’autel et en le gardant là quotidiennement.

Notre mission

Apportons une conclusion à cette étude avec deux passages des Ecritures qui font davantage viser à chacun de nous son but, et focaliser nos pensées aujourd’hui.

« Voici déjà, bien-aimés, la seconde lettre que je vous écris. Dans l’une et l’autre je cherche à éveiller par des avertissements votre saine intelligence, afin que vous vous souveniez des choses annoncées d’avance par les saints prophètes, et du commandement du Seigneur et Sauveur, enseigné par vos apôtres » (2 Pierre 3:1,2). Il faisait référence à leur travail où ils s’encourageaient, et étaient entièrement voués au service du Seigneur.

Ceci a été rendu par ces paroles : « Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées » (Philippiens 4:8).

Nous devrions élever mutuellement nos esprits vers la croissance et le développement dans de bonnes oeuvres. Nous sommes aidés à cet effort par les dispositions que le Seigneur a prises qui nous donnent la capacité de nous rappeler.

Ainsi, nous devrions être déterminés pour faire ces choses qui ont une importance spirituelle, les choses honnêtes qui édifient les membres du corps, et donnent des louanges et gloire à Dieu.

« Ils nous recommandèrent seulement de nous souvenir des pauvres » (Galates 2:10). N’oublions pas que ce temps de douleur pour le monde se transformera bientôt en joie indescriptible, et souvenons-nous de ceux qui sont passés par des épreuves et des expériences difficiles. Nous devrions toujours saisir l’occasion pour prier les uns pour les autres, et tirer profit des opportunités que nous avons pour l’étude, et la communion fraternelle.

Tâchez toujours de développer vos précieux souvenirs de l’amour de Dieu, de ses bénédictions, de ceux avec qui nous avons le privilège de marcher maintenant comme membres du corps du Christ. Rappelons-nous les promesses merveilleuses de Dieu, qu’il est un Père fidèle qui par son fils a promis : « Je ne te délaisserai point, et je ne t’abandonnerai point » (Hébreux 13:5).

Gardons des souvenirs d’amour pour ceux qui ont marché le long du chemin étroit avant nous, et ne sont plus avec nous, près de notre coeur.

Continuons à placer Dieu en premier dans notre vie, rendant grâces à ses soins providentiels et son autorité dirigée vers tous nos intérêts pour notre élévation et notre bien-être.

&


Association des Etudiants de la Bible